samedi 31 mars 2012

Chaînes tout intox

Succombant a une envie irrépréhensible, j'ai allumé mon poste de télé sur une chaîne tout info ce matin histoire de faire le tour de ce qu'on nous présente comme étant des nouvelles. Puis d'un coup, la greluche écervelée qui fait office d'épouvantail annonce après la pub la venue d'un expert des réseaux terroristes car dit-elle, c'est votre premier sujet de préoccupation. 

Heu ...!

D'abord, je ne lui permet pas de me dicter la nature de mon premier sujet de préoccupation ce matin car je ne sais toujours pas si je vais traînouiller devant mon ordinateur ou bien, aller poster un méga courrier puis préparer un truc sérieux à manger pour midi. Non mais !

Ces chaînes, grosses pourvoyeuses d'émoluments pour les publicitaires, font tourner en boucle jusqu'au matraquage et la mort cérébrale complète du spectateur, leurs infos très orientées politiquement. Les journalistes de ces rédactions vivent dans leur bocal, sourds et aveugles à leur entourage et s'auto-alimentant de leur propres déjections. Un  vrai modèle d'auto-suffisance. Ils ont leurs experts, leurs observateurs, leurs analystes et même pour se donner un semblant d'impartialité, leurs contradicteurs attitrés.

Hier, ils titraient au gros rouge : Non, les arrestations dans les milieux islamistes ce n'est pas un coup de com' prévient Guéant, pendant que leurs équipes tournaient en direct l'assaut donné à 5 h du matin au domicile des apprentis terroristes. Le jour même, le clown candidat faisait son show en costume du GIGN devant ses jeunes pops fatigués d'être trimballés de meetings en meetings. Comment alors ne pas décréter aujourd’hui que le terrorisme est la préoccupation numéro un des français devant le chômage, la santé et le pouvoir d'achat ?

Les chaînes tout info sont un vrai danger pour la démocratie : il imposent leur cadence infernale qui n'autorise aucun repli, aucun retour sur image, aucune aire de repos dans laquelle le spectateur est invité à s'arrêter pour réfléchir sur un sujet. Un peu comme Sarkozy et son quinquennat mené tambour battant : réformes, lois et décrets qui s'empilent, mis en œuvre dans le désordre et l'empressement avec nulle possibilité d'évaluation ni de bilan. Pas le temps, pub ! 

Quand bien même ils cèdent sur une séquence dite d'analyse et de débat d'idées, nous voyons arriver les mêmes experts, contents de venir cachetonner des piges pour quelques centaines d'euros, avec leur papier pondu par je ne sais quel stagiaire de think-tank de droite et dans lequel on s'entend répéter qu'il n y a rien d'autre à faire.

Bon, je vais à la poste puis je vais préparer un truc sérieux à bouffer pour ce midi.



jeudi 29 mars 2012

Sarkozy expulse les morts

Ragaillardi par les sondages, notre président a de nouveau chaussé sa paire de ressorts et sautille dans tous les sens sans craindre les bosses sur la tête. Il reprend des couleurs grâce à l'affaire Merah et compte en faire son quatre-heures jusqu'au bout.

Un de mes (rares) commentateurs avisés a dit un jour que cela se saurait si l'élection présidentielle se gagnait sur un programme. J'admets que c'est complètement stupide et dénué de poésie et d'ambition comme assertion, mais à voir comment Sarkozy mène sa campagne et sa montée dans les sondages alors que son seul programme c'est une resucée de discours ponctuée de grimaces, je me dis qu'il y a un fond de vérité.

Pour jouer à fond la carte terroriste, il voulait expulser le cadavre de Merah vers l'Algérie, pays qu'il ne cesse de citer comme la patrie d'origine du tueur alors qu'il sait pertinemment qu'il est né en France, donc français et par conséquent inexpulsable vivant ou mort. 

Tout dans la campagne de Sarkozy doit être écrit en lettres géantes au néon rouge ! Expulser ceux qui ne respectent pas nos lois, les Terroristes qui tuent nos enfants, vers l'Algérie...mots magiques à grosse résonance dans l'esprit malade de ses supporters hystériques.

Seulement voilà, les autorités algériennes ont refusé net l'inhumation de l'assassin sur leur terre et ils ont eu raison. Les arguments sont sur le quotidien El Watan qui résume le sentiment général des algériens sur cette affaire ... franco-française. 

Contrairement aux sous-entendus et l'agitation présidentielle sur un sujet aussi grave, les points de vue évoqués dans ce journal sont dignes et honorent ceux qui les portent. 

Extraits : 

«Aujourd’hui, il veut se racheter en réhabilitant l’image d’un fils devenu tueur d’enfants pour la transformer en celle d’une victime à travers l’organisation de funérailles d’un héros.» Parlant du père.

«Qu’on l’enterre et on n’en parle plus ! Il lui reste le droit à la sépulture. Non, il n’est pas des nôtres. Il est comme la peste qui nous a plombé dix ans durant.» «Des manifestations auraient dû être organisées pour montrer qu’il nous reste un minimum de dignité dans ce pays. Ne laissons pas notre pays être souillé par un individu qui croit aller au paradis en tuant des enfants.»

«Refuser son enterrement en Algérie, c’est exprimer fermement notre détermination à dire non aux comportements à la fois violents et lâches qui tendent à nous caractériser. Sinon on montrerait à nos enfants et au monde entier que l’Algérie cultive la lâcheté comme valeur.»

 «C’est une honte pour nous les Algériens d’accepter de recevoir la dépouille de ce monstre. C’est un produit français alors qu’il reste là bas ! On n’en veut pas.»

Il ne faut pas oublier que ce père était un trafiquant de drogue en France et, parce qu’il n’a pas réussi là-bas, il est revenu en Algérie. Notre pays ne doit pas être un pays d’accueil pour les terroristes.»   

Message entendu et compris ?

mercredi 28 mars 2012

Sarkozy et les vieilles dames

On pourra dire ce qu'on voudra de notre président mais il ne faut pas lui nier le fait qu'il porte toujours une attention particulière aux vieilles femmes de son entourage. Et elles le lui rendent bien. Il n y a qu'à voir dans ses meetings la proportion incroyable de cheveux gris-bleu et de jolies tignasses mises en plis à gros frais par Serge, le gentil garçon-coiffeur du village.

Aimer les vieilles femmes, autrement que pour des tendances gérontophiles perverses j'entends, est une preuve de bonne éducation. Les fils de bonne famille ont toujours cette petite attention qui consiste à vouloir prêter leur bras pour aider une mamie à traverser, tenir une porte ou bien porter le caddie de courses dans les escaliers. Sarkozy est un fils de bonne famille soucieux du bien-être de ses aînés. Tout jeune, on l'imagine déjà à l'affût, prêt à rendre service en échange d'une caresse sur la tête ou d'un caramel mou.

D'ailleurs, les historiens qui s'appliquent à écrire ses chroniques rapportent qu'à peine sorti de l'adolescence, il aurait entrepris un long périple en Grèce pour régler la vente d'une ancienne propriété familiale dont il cacha l'argent dans sa veste pour passer la frontière. Oui, dans la bourgeoisie les anciens tiennent les cordons de la bourse et souvent sont convoités pour l'héritage.

Oui, on ne peut pas nier le sens de la famille à Sarkozy. D'ailleurs ne justifiait-il pas toutes les errances de son début de mandat par la séparation avec sa femme puis il a  justifié sa métamorphose par sa rencontre avec la suivante ?  N'avons-nous pas eu connaissance de l'avis du père, artiste peintre de renom et de grand talent, sur la toute nouvelle relation présidentielle. Et les frères ? Toujours disponibles pour rendre service.

Sarkozy aime les vieilles ... mais seulement lorsqu'elles sont bien entamées. C'est bien plus pratique pour en faire bon usage. Regardez un peu comment il met en avant Bernadette Chirac dans sa campagne : d'abord il lui fait dire du mal de François Hollande puis il l'emmène partout dans ses meetings pour bien la montrer à la population du quatrième âge. Cela vaut bien le 1,65 million d'euros versés par l'UMP pour rembourser en partie la dette des Chirac envers la mairie de Paris.

Le problème comme toujours avec Sarkozy, c'est que c'est tellement grossier que cela commence à se voir. Ainsi tout les soutiens qu'il brandit à la face du monde sont des soutiens intéressés : tenez Depardieu ! Il avouait sans même pisser par terre que le président lui avait fait économiser beaucoup d'argent. Tapie ! Il vient à la télé soi-disant pour promouvoir sa pièce de théâtre, on a eu droit à 30 secondes sur la pièce et un long quart d'heure à la gloire de son poteau en remerciement de ce que Lagarde a fait pour lui. Et tout est du même tonneau. Les amitiés et les soutiens sincères ce n'est clairement pas le genre de la maison !

On lui a souvent reproché d'être accroché aux jupons d'Angela. Qu'elle le menait par le bout de ses oreilles pointues comme un petit cancre ... las ! Tout étant relatif et si l'on considérait la mère Merkel sous un certain point de vue, on pourrait aussi dire qu'elle l'a laissé choir lourdement, elle aussi.

On prétend que l'enfer est pavé de bonnes intentions et c'est vrai pour Sarkozy.. Car malgré toutes les petites attentions accordées à la fragile Liliane Bettencourt  à coup de boucliers fiscaux et d’exonérations de toutes sortes contre quelque soutien trébuchant, moins visible celui-ci mais tout aussi important, il risque cette fois des complications judiciaires fort calamiteuses

Son bon cœur le perdra !





dimanche 25 mars 2012

Les nouveaux fourgues

Comme un camionneur fatigué qui commence à somnoler au volant, la nuit sur l'autoroute, je commençais moi aussi à doucement y croire. A sombrer dans cette douce léthargie. 

On dit que la piqûre d'une seule abeille est inoffensive pour l'homme, mais plusieurs abeilles qui vous piquent en même temps, ça peut faire des dégâts. 

Les piqûres dont je parle ne sont pas occasionnées par ces sympathiques et si utiles bestioles mais par la masse de hableurs et de jacteurs professionnels qui occupent les ondes radios, les télés et les journaux et qui subrepticement nous inoculent la dose limite. Oui vous l'avez compris, je voudrais une fois de plus donner un gros coup de pelle rouillée sur la tête des faiseurs d'opinion.

Tout comme des voleurs de voitures à la petite semaine, on (eux) essaient de nous revendre des caisses maquillées et repeintes à neuf. Nous vendre un bourrin politique pour un étalon électoral.

"Sarkozy la bête électorale"..."Sarkozy dans son élément naturel" ..."Sarkozy un cador en campagne !"

La notion de dédoublement du personnage a été plusieurs fois soulignée lors de l'affaire du tueur de Toulouse : "le candidat a laissé place au président". Qu'est-ce à dire ? Il existe deux Sarkozy ? Le président : nul, une gestion calamiteuse et bilan catastrophique. Celui qui cristallise toutes les injustices et les frustrations : impopulaire comme jamais aucun autre président ne l'a été. Celui qui, par exemple, avait réduit considérablement les moyens pour la lutte contre la délinquance. Et le candidat : brillant, plein de charisme et capable de soulever les foules. Celui qui désavoue le premier en lui proposant  plein de solutions, comme une sorte de reproche fait à lui même : je suis nul !

J'avoue ne pas trop comprendre.

Le sortant se prend au jeu avec une délectation manifeste et s'entend dire que le candidat socialiste est "nul, nul t'entends" ! Puis le compare à son ancienne rivale de 2007 en flattant son "charisme". Le mot est lâché. 

Charisme : mot qui ne veut rien dire et qui permet de faire oublier qu'entre deux campagnes électorales, il y a un quinquennat. Cinq années dans lesquelles tout candidat a le droit faire toutes les conneries qu'il veut, comme un petit prince tyrannique et gâté pour peu qu'il ait un peu de charisme trois mois par mandat. Le charisme, mot magique et tapis providentiel sous lequel tous les mauvais bilans sont balayés. C'est pas grave tant qu'il a du charisme ! Arrête ton char !

Attention à ne pas s'endormir au volant cette fois-ci car on risque la sortie de route fatale. On change de chauffeur Mai prochain.

Allez c'est rien que pour vous. Cadeau pour le passage à l'heure d'été car il a raison Gildan : le changement d'heure c'est maintenant !





vendredi 23 mars 2012

Non, rien ne justifie

Le premier ministre palestinien a fait une déclaration qui n'a pas été suffisamment reprise à mon point de vue. 

"Il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu'une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde"

Car c'est bien le premier message revendicatif que le tueur  avait porté à notre connaissance dès le début du siège de sa planque pour justifier ses meurtres sur les enfants juifs.

Je peux comprendre que dans notre pays en période électorale ou pas, on ne veuille pas entendre ce petit écho lointain à ce qui est arrivé à Toulouse. On préfère commenter en direct les échanges peu gracieux de nos politiciens en attendant de voir qui restera sur le carreau.

Ce qui importe c'est de voir qui saura le mieux gérer les conséquences politiques de l'événement et non l'événement en soi qui devient secondaire. Le recentrage des politiques sur eux-mêmes est bien plus commode car leur réalité est bien plus simple : il s'agit de gagner une échéance. Le problème ne s'en trouve pas résolu pour autant.

Que l'acte soit l’œuvre d'un islamiste ou d'un extrémiste de droite quelle différence cela fait-il ? Enfin, a part représenter "une chance de cocu" pour certains, comme me le confirmait sans ironie D.Goux dans un de ses commentaires. Ça reste l'expression d'un échec de la démocratie et celui d'une classe politique tout juste bonne à entrer dans des morts qui n'ont rien demandé à personne, dans le seul but de gagner le pouvoir.

Ainsi le digne premier secrétaire de l'UMP se retrouve suant de grosses gouttes devant la question du journaliste qui lui demandait simplement ce qu'il faisait pendant l'assaut que donnait le RAID au terroriste. On peut au moins lui concéder une forme d'intelligence à Copé car il a très vite compris qu'il avait commis une faute de timing assez grave ... je tempère néanmoins mon propos en disant également que ça ne l'empêchera pas de revenir demain devant les micros pour dire d'autres conneries.

Dans tous les cas, il est rare d'entendre des voix courageuses comme celles de M. Fayyad, qui a d'autant plus de légitimité que nulle autre, étant lui-même au cœur de l'événement. D'autres représentants politiques et religieux devraient faire de même : non seulement condamner mais dénier aux assassins le droit de revendiquer leurs actes au nom de qui que ce soit. Malheureusement ce n'est pas encore suffisamment le cas. 

Quant à savoir si des condamnations fortes aurait été affichées par l'extrême-droite si le meurtrier avait justifié ses actes par idéologie néonazie, il suffit de se souvenir de la réaction et les commentaires venus des leaders du FN lors de la tuerie de Norvège pour perdre tout espoir.

La haine se nourrit de la haine et les jours de campagne qui restent vont nous le prouver. On entend déjà venir les propositions sécuritaires les plus restrictives, les propos les plus violents. Le débat électoral s'est éloigné une fois pour toutes de la vraie vie des français pour tourner autour de leurs peurs et leurs angoisses. La droite a une fois de plus imposé ses thèmes favoris et on ne peut pas la laisser mettre entre parenthèses nos vies. La démocratie est notre bien et nous la défendrons.

La changement, c'est maintenant.

mercredi 21 mars 2012

De l'inutilité de Rioufol

Il y a des gens comme ça, des veinards de la vie qui ont vu les fées se pencher sur leur berceau. L'une pour lui donner la clairvoyance, l'autre l'omniscience et  la dernière, l'élégance.

A l'aise au Figaro comme le serait un bacille dans les soufflets ronflants d'un tubard en fin de course, Ivan Rioufol déplie l'étendard immaculé de ses certitudes dans les colonnes du canard de l'avionneur milliardaire et nous régale de sa rhétorique qui sent bon la moisissure saintrinitaine et la patriotisme de petit actionnaire en veste tweed, dont la coupe passée de mode et l'usure des coudes trahissent sa difficulté de subsistance avec ce qui reste de l'héritage de la vieille tante Agathe, parcimonieusement dilapidé depuis l’élection de Pompidou. 

Le chroniqueur fait partie de ces faiseurs d'idéologies, de manufacturiers de prêt-à-penser de la nouvelle droite. Le réactionnaire hype, must-be-must-think qui abondent dans les médias. Des intellectuels de droite qui veulent ériger de simples spasmes de petit affairiste embagouzé en idéologie à haute teneur civilisationnelle. Un faiseur de modes. Homophobe déclaré, contre toutes formes de repentance et islamophobe décomplexé, il constitue la nouvelle avant-garde sarkozienne qui vilipendent à grosses tâches d'encre l'héritage de 68 et la pensée relativiste, le multiculturalisme et l’égalitarisme. Le renouveau Lepeniste qui troque son bon vieil antisémitisme des familles par un racisme anti-immigrés bon teint.

Il se fait porte-parole de la France silencieuse contre les moralistes qui ont couvé un monstre, il parle du tueur de Toulouse. Rioufol a trouvé les responsables et les désigne à la vindicte des foules : c'est le GIGN de la nouvelle idéologie frontiste à lui tout seul.

Heureusement que dans un geste désespéré , il achève son vomi par une recommandation dont sans doute, va se saisir le candidat de droite, pour achever en beauté sa campagne électorale au démarrage chaotique.


La vraie campagne a démarré à droite : gare aux tâches !

lundi 19 mars 2012

Fin de la trêve hivernale : expulsons-le !

Au départ je voulais intituler ce billet : Tapie à volé les draps de l'AP-HP

Mais j'ai eu beau chercher, impossible de faire le lien entre l'affairiste à millions et la pénurie de draps et de couverture dans nos hospices publics. A voir sa joyeuse mine hier, on devinait son bonheur de vivre son petit rêve sarkozyste. 

L'heureux propriétaire du "Reborn" qui ne représente plus personne ni plus rien sur la scène politique, a quand même eu l'occasion de monter sur scène pour affirmer son soutien viril à notre désormais sévèrement burné candidat sortant. Ajoutant ainsi son portrait à la grotesque et suspicieuse galerie des soutiens du président .

Ensuite j'avais pensé à : "Pénurie de juges d'instruction en France prévue en juin prochain" comme titre, suite à la sortie tellement vraie de Ségolène Royal sur les craintes du président. On imagine avec un gros fou rire, le président redevenu citoyen justiciable, recevoir des tas de convocations de la part de ces même juges qu'il souhaitait ardemment voir disparaître dans notre pays. Faut dire qu'après son départ, les juges d'instruction auront fort à faire avec lui et son entourage. Ils vont manquer de bras pour ressortir toutes les affaires soigneusement enfouies depuis une décennies par la droite, ensevelies sous les gravats de l'agitation et du mensonge politique. 

D'ailleurs à ce sujet, s'il vous reste encore quelques sous d'épargne, je conseille vivement d'investir dans les sociétés qui fabriquent les broyeurs de documents, on m'a dit de source officielle que l’Élysée en aurait commandé par centaines.

Puis enfin, j'ai pensé à ce titre qui annonce bien des malheurs et de déconvenues à de nombreuses familles réduites par l'impéritie de cette droite à assurer un minimum de dignité à nos concitoyens pauvres. 

Dans la foulée et puisque le président et sa femme se disent dorénavant modestes et proches du peuple, il ne faudrait pas qu'on les prive du bonheur de leur nouvelle condition : faisons-leur ressentir ce que ça fait d'être viré de son logement. Expulsons-les !

samedi 17 mars 2012

Ma bagnole, ma femme ...

La journée de la femme à peine refroidie que le salon de l'auto de Genève ouvre ses portes pour accueillir le chaland exorbité qui bave devant les tas de ferraille à moteur et ... les hôtesses.

Un peu comme le salon de l'agriculture qui n'intéresse que parce que les politiciens viennent s'y faire filmer serrant la paluche aux vaches et flattant le cul des bouseux (ou bien l'inverse), le salon de l'auto de cette année paraît n'intéresser le plumitif que par  la présence des plus belles filles sur les stands. 

Ce n'est pas mon camarade El Camino qui va me contredire lorsque je rappelle que les nanas et les chignoles ont toujours été associées dans les salons et les magazines en papier-glacé. Les unes vantant les courbes des autres. Le regard salingue des unes et la rutilance des autres promettant maintes jouissances aux mâles chanceux qui ont encore la possibilité de pouvoir jouir d'un crédit revolving auprès de leur banquier soiffard. 

Les autres peuvent toujours aller y faire un tour, rêver à peu de frais puis rentrer dans leur trapadelles fumantes rejoindre leur bobonne édentées dans leur deux pièces sentant la pisse de chat puis attendre le soir pour se faire une projection au plafond.

Bref, trois longs reportages où les reines du salon ne sont pas celles qu'on croit et où on se rend compte qu'à la MLF tout reste encore à faire.

vendredi 16 mars 2012

Copé : la brasse coulée

Je voudrais avertir le passant égaré que le billet qui vient est clairement partisan, alors les souffreteux de l'idéologie n'ont qu'à passer leur chemin en allant directement à la rubrique commentaires. Ce sera plus rapide.

Il est vraiment étrange comme garçon Copé. Il a été envoyé hier sur le plateau de France deux avec l'ordre de dire le plus de choses possible, le plus fort possible et sans forcément attendre son tour. Depuis quelques années, à l'UMP on s'est habitués aux long monologues ronronnants dans lesquels les éléments de langages sont répétés en boucle jusqu'à  devenir réalité. A croire que la notion du débat, qui chez le commun des mortels se définit par un échange de silences de part et d'autre, a été distordue sous l'effet du sarkozysme et transformée en glapissements métalliques dont l'unique objectif est de rendre la parole du vis-à-vis inaudible.

C'est une manie à droite : remplir les intervalles en permanence avec ce vacarme assourdissant comme si il en allait de sa survie. Un brouhaha de communiqués, de présence sur les plateaux, d'articles de presse de déclarations officielles, de réformes, d'idées nouvelles, de déplacements et de discours. Un bruit de fond et un clignotement de néons perpétuel qui fait dire à la longiligne NKM qu'elle s'est "ennuyée" lors de l'émission d'hier. Comme je la comprends maintenant.

Copé venait en service commandé muni d'une pauvre petite affiche de propagande, à dominante bleu-blanc-rouge pour murs pisseux de banlieue résidentielle, pour unique preuve de l'existence d'un projet pour les présidentielles à droite. C'est léger.

L'UMP n'ayant pas emprunté aux fachos que les têtes pensantes (?) en tant que conseillers, elle en a également adopté les codes couleurs pour l'affichage propagandiste. La distance et l'absence de logo pouvant faire illusion. C'est ainsi donc muni de la seule matérialisation concrète de l'indigent programme de son parti et de sa batterie de casseroles, que Copé débarquait face à un candidat socialiste serein. Il a donc asséné ses "vérités" à son adversaire en répétant en boucle les affirmations mensongères qui constituent le socle de l'argumentaire politique de son parti faute de programme et de projet.

Il en a profité pour montrer à son propre camp qu'il en avait dans le boxer en préparation de la sanglante bataille qui aura lieu pour la prise du parti en vue des présidentielles 2017. Il a montré qu'il pouvait faire encore plus que Sarkozy dans l’esbroufe et la mauvaise foi. Qu'il était un cran au dessus. Un vrai cador ! Il a montré qu'il pouvait tout oser, jusqu'au ridicule. Au point où Hollande devait constamment attirer son attention pour le sortir de son état d'hébétude et de transe dus à la scansion stroboscopique idéologique qui confine à  l'autisme, conséquence d'un séjour prolongé dans le monde irréel de la droite.

Fillon n'a qu'à bien se tenir ! Car les législatives prochaines risquent de laisser derrière-elles un charnier à l'UMP.

Mon candidat est resté classe et à distance des postillons. Ses propositions étaient on ne peut plus claires : rétablir la sérénité dans ce pays. Réduire les lumières et baisser le son.

* Toi aussi tu penses "piscine" en voyant Copé à la télé ?

jeudi 15 mars 2012

La vérité ...

Moi vous me connaissez, je puise sans cesse dans le marigot du quotidien pour me procurer la boue avec laquelle je barbouille avec une joie cynique la hure impardonnable du vilain de droite. Je dois admettre qu'il est parfois difficile de choisir un sujet de billet tellement les conneries foisonnent malgré ce début de printemps sans pluie.

Cette introduction n'ayant aucune valeur esthétique ne m'empêchera pourtant pas de vous parler culture aujourd'hui. Celle avec un grand Cul, la seule et l'unique qui vaille d’être gargarisée dans la bouche de nos grands nains à nous . 

Tout a commencé par la lecture de cet article, paru sur une gazette économique en ligne. Le flutiau nous y cause des bienfaits de l'installation de Disney land en France. "Ce que DisneyLand a apporté à la France" rien que ça ! Je dois admettre que ce titre m'a tout de suite fait penser à la rencontre de Sarkozy avec Carla.

C'est vrai quoi ! Depuis l'annonce de sa candidature, le président ne cesse de s'épancher sur lui et sa vie privée. Il a tout justifié, absolument tout, par sa situation d'instance de divorce alors qu'il prenait les commandes du pays pour cinq ans. Alors, moi je dis : Merci Mickey ! 

Car aucun chiffre économique, aucune réussite ne vaut le bonheur conjugal enfin retrouvé de notre président. J'ose à peine imaginer notre situation, déjà pas trop flambarde, si d'aventure il s'était retrouvé ce jour là avec une gastro-entérite qui l'aurait cloué aux chiottes.

Je mets de côté l'argumentaire du canard économique sur le nombre de créations d'emplois précaires et tout le bienfait social du management à l'américaine connu pour son humanité exaspérante ainsi que les retombées économiques, notamment l'augmentation inespérée du chiffre d'affaires de la boulangerie de M et Mme Ducoude (les cousins des Dugenou) ce qui leur à permis de s'offrir chaque année une semaine de thalasso entièrement prise en charge par la sécu et une pose de faux sein PIP à madame pour le plus grand bonheur de leur jeune voisin célibataire fripon.

Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, je suis passé par là pour lire une interview passionnante sur la vision culturelle de notre président candidat pour la suite: niveau Bac + 26 ! On voit tout de suite qu'il a pris de la bouteille, culturellement parlant, et on ne reconnaît plus l'arriviste à chaussures à glands, heureux d'être entouré par Bigard et Enrico, Faudel et Doc Gynéco le soir de son triomphe. Reste que la mission civilisatrice de Disneyland sur la France a montré ses limites lorsqu'on voit un Depardieu et un Clavier au premier rang au meeting de Villepinte ... mais il semble qu'ils étaient là pour des raisons fiscales, passons.

En attendant le programme, nous languissons la sortie du livre, colorié personnellement par le candidat paraît-il, et remanié par ses multiples scribes, livre dans lequel il nous fera part de sa vérité. Comme si la vérité pouvait être différente en fonction des points de vue et qu'il pouvait en exister plusieurs.



mardi 13 mars 2012

Le président qui enferme

Sarkozy n'a pas de programme mais il a des idées. Et il a décidé de les prendre chez ses concurrents, tout simplement.

Ainsi il fait le grand écart permanent entre l'extrême droite et la gauche, entre les souverainistes et les européens convaincus. Il fait la synthèse sans craindre  la déchirure musculaire ni le ridicule. Il a tout compris !

Il sort simultanément de son chapeau un impôt pour les exilés fiscaux, il aussi découvert que ça existait, et la menace de sortir de l'espace Schengen avec un aplomb incroyable. Il envoie ses petits aboyeurs dire qu'il faudrait édifier un mur entre la Turquie et l'Europe pendant que son riant ministre de l'intérieur et de l'immigration sèche les réunions sur le sujet. Mais la parole paranoïde du président est portée allégrement par les deux chaînes tout infos sans pudeur ni retenue et c'est cela qui compte finalement car les sondages progressent ...normal.

Ce tour de passe passe a ses limites car c'est un fusil à un coup. La prochaine fois qu'il voudra le ressortir, il donnera l'air de courir derrière ses concurrents et ils ne se priveront pas pour le lui signifier car à partir de vendredi, ils en auront le temps médiatique. 

Et il restera le bilan et les chiffres.

Sarkozy entre autres promesses et impostures, avait déclaré qu'il sera le président du droit des victimes et des familles. Comme pour le reste, il ne s'agit que de belles paroles qui n'engagent que ceux qui y croient. L'attentat de Karachi a fait 14 victimes françaises, et à ce jour, l'état sarkozyste oppose le secret-défense à toute demande d'investigations par les juges. Qu'est-ce à dire ? Les familles de victimes ont rencontré François Hollande et ont obtenu l'assurance que tout serait fait pour laisser la justice suivre son cours et démontrer les culpabilités dans cette affaire. L'histoire jugera.

De plus, elles rappellent que depuis que cette affaire a pris un tournant politique, le président refuse systématiquement de rencontrer les familles comme il s'était engagé à le faire chaque année. Monsieur choisit ses victimes.

Alors les courbes peuvent bien se croiser, l'élection se jouera sur la crédibilité des candidats.






lundi 12 mars 2012

De la Suisse dans les idées

Pas fous les helvètes ! Ils ont refusé d'allonger le temps ... de congés payés par une votation le weekend dernier. Enfin ... c'est les retraités et les riches qui ont voté en masse contre le projet et on les comprend : ils ne sont pas concernés !

Le petit pays neutre, bourré de fayots  bien proprets sur eux, refuse d'accorder aux gens qui bossent pour de vrai, c'est à dire en majorité les étrangers, de profiter d'un allongement des congés payés. Normal que ce pays soit considéré comme un paradis sur terre pour les bons petits UMPistes pressés d'aller s'y planquer.

Surtout ne pas imiter la France ! Qu'ils disent. Ce pays peuplé de syndicalistes et de gauchistes sanguinaires, prêts à pendre le riches par leurs boyaux à la moindre occasion. Ce peuple fainéant, qui ne pense qu'à se goberger d'aide sociale en se vautrant sur son canapé à crédit devant son écran plat.

Comme ils ont raison.

Il vaut mieux rester ce pays dont l'essentiel de l'économie repose sur la finance et les banques. Havre de paix fiscal pour les patriotes fuyards de tous pays, dictateurs tiers-mondistes affameurs et meurtriers. Machine à laver géante d'argent de la dope et du pain de fesse international. Paradis fiscal pour entrepreneurs indélicats et optimisateurs en tous genre.

Travailler moins pour eux occasionnerait pauvreté et désindustrialisation, Encore faudrait-il nous expliquer en quoi consiste l'industrialisation Suisse. Nous en France, Sarkozy l'ami des riches, nous avait promis de travailler plus pour gagner plus. Non seulement on a travaillé plus sans gagner plus, mais en cinq ans la pauvreté et la désindustrialisation n'ont pas arrêté de croître. Faudrait savoir.

Les retraités et les banquiers ont décidé que les travailleurs Suisses n'avaient pas besoin de plus de congés. Ils ont joué sur la peur et ont misé encore une fois sur le repli. D'ailleurs la directrice d'une association patronale Suisse a déclaré : «parce qu'au fond, tout au fond de leur mémoire, subsiste encore l'idée que les vacances sont l'invention paresseuse d'une poignée de nantis »  J'aimerais voir cette dame aller dire ce genre de conneries à des ouvriers à une sortie d'usine .

Au lieu de perdre son temps à tenter de convaincre un peuple qui ne comprend rien à l'économie internationale, Sarkozy devrait se présenter aux élections générales de la confédération, il aurait toutes ses chances !

dimanche 11 mars 2012

Fukushima-sur-Seine

Les hasards malencontreux font que l'ultime et grandiose meeting de l'UMP, celui qui décidera de la suite des événements pour le président sortant, tombe exactement le jour de commémoration du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Bien que n'ayant aucune commune mesure avec ce qui s'est passé au Japon, nous en France, on peut dire qu'on a eu notre tsunami. Moins violent certes mais capable d'occasionner d'immenses dégâts sur tout un pays et sur une majorité de sa population.

Une catastrophe sociale et économique doublée d'un fiasco culturel et politique.

Ainsi, cette vague insidieuse qui a déferlé lentement mais sûrement sur la France depuis cinq ans, a emmené avec elle une partie des constructions que des générations ont pris la peine d'édifier pendant plusieurs décennies. Cette vague a emporté avec elle les aspirations d'une partie de la jeunesse en un monde plus juste et plus ouvert. L'espoir qu'un jour les politiques se rapprochent définitivement des citoyens pour en faire partie. Que le pays avance sur les questions historiques pour mieux en chasser les derniers miasmes. L'espoir que la richesse produite soit plus équitablement répartie et profite un peu plus aux plus faibles plutôt qu'enrichir davantage ceux qui n'en ont pas besoin. 

L'espoir qu'enfin on se décide à s'affranchir de la main mise des grands monopoles industriels : pétroliers, agro-alimentaires, de l'armement et du nucléaire.

Au lieu de cela, la droite ressert toujours le même brouet, les mêmes peurs. Villepinte : le candidat montera sur son estrade démesurée, à l'image de son égo, sur une musique effrayante et proférera son discours l'index dénonciateur et la mâchoire crispée. Un discours tendu et menaçant dans lequel tout l'éventail des peurs et des angoisses sera déployé, n'offrant comme unique perspective que la haine et les privations.

Mais quoiqu'il arrive, le 22 Avril prochain nous serons au printemps, saison de renouveau et de renaissance. Je suis certain que même à Fukushima, un fleur poussera quelque part parmi les gravats.

samedi 10 mars 2012

Nice people

Sarkozy ne sait pas ce qu'il veut. Lorsqu'il se fait huer comme à Bayonne, il n'est pas content, et lorsqu'il est devant des groupies motivées, il les fait taire méchamment. Faudrait savoir.

Faut dire que le président est dans son élément à Nice. Second fief après les Hauts-de-Seine, la cité est un haut lieu du sarkozysme-mémère-fourrure-botox. La concentration de cougars édentées et de gigolpinces au cm carré est assez considérable, tout comme celle des gentilles Tatianas et des chirurgiens esthétiques.

D'ailleurs à ce sujet, le ralliement des frères Bogdanoff ne serait, dit-on,  que la conséquence logique de la proximité  notoire des étranges jumeaux avec la première dame de France. Ils seraient unis par les liens botuliques

Cette escapade au pays du luxe et de la retraite dorée sur tranche a été l'occasion pour le candidat de redire aux harkis et à leurs enfants de garder l'espoir en un avenir meilleur. Cinquante ans plus tard mais surtout pas de repentance, juste un désir électoral ardent et la petite Jeannette en otage.
 


jeudi 8 mars 2012

Villepinte ou mourir

Semaine décisive, le candidat sortant a mis toutes ses cartes sur la table. 

Il a balancé pêle-mêle Angela, Dati, hallal pas hallal, les chômeurs, les homos, les cathos, l'immigration pas choisie, Morin,  les assistés, les chasseurs, les profs fainéants, Lejaby, Carla la modeste, son divorce et l'effroyable éventualité d'arrêter la politique ... fichtre !

Reste Villepinte et ses cinquante mille places à remplir ! l'UMP qui dorénavant traine la patte, daigne jeter une dernière fois son obole au coûteux candidat pour lui payer une gigantesque opération de phoning pour rameuter les derniers irréductibles qui veulent voir la capitale et leur champion une dernière fois.

Un dernier verre de rhum et une cigarette !

J'ouvre ici une petite parenthèse personnelle qui ravira les amateurs pour raconter une des nombreuses vannes qui se racontent pendant les longues répétitions de jazz que je fréquente : Qu'est qu'on fait lorsqu'on voit un guitariste de rock se noyer ? On lui jette son ampli !

J'admets que c'est un peu compliqué mais c'est tout ce que j'avais en magasin pour illustrer le probable ralliement de Borloo à Sarkozy lors du prochain grand show de Villepinte. Un vrai séisme politique ... ou bien une noyade assistée !

En tout cas, j'ose à peine imaginer le soupir de réconfort lâché par les ténors de la droite lorsque le président avait annoncé ce matin qu'il quitterait la vie politique en cas de défaite et on les comprend tout à fait.  L'homme qui leur a fait perdre toutes les élections depuis cinq ans, sans compter celles qui arrivent !

Il a dit qu'il ferait "autre chose"

Je ne sais pas vous, mais cet autre chose me gêne et m'agace au plus haut point. Cela témoigne du peu d'égards qu'il accorde à sa fonction. J'imagine (car j'ai fait quelques années de psycho de comptoirs moi aussi) que dans son esprit atypique, la fonction présidentielle se résume à un bon plan salaire, une planque pour les copains, un train de vie de pacha et l'assurance de couler une retraite heureuse. Une chose comme une autre !

Lorsqu'on accepte la charge de président, car c'en est une, on a la responsabilité d'un pays avec plein de gens dedans. L'objectif est de les servir au mieux  et d'agir au mieux de leur intérêts. Ce n'est pas un job comme un autre. A revoir tout ce qui s'est passé ces cinq dernières années, on est en droit de penser que le personnage est loin d'avoir été à la hauteur. Alors laissons-le partir faire autre chose.

mercredi 7 mars 2012

Les feux de l'amour

Émouvant ! Voilà le seul mot qui vient à l'esprit après avoir vu notre président geindre tout ce qu'il pouvait pour expliquer qu'en 2007, il était jeune et fougueux et ne savait pas bien ce qu'il faisait. 

Oui, mesdames et messieurs, il faut le comprendre : il était en galère de couple, il n'avait pas de famille, c'est pour cela qu'il est allé noyer son chagrin au champagne au Fouquet's. 

Il sombrait dans la déprime prélude à sa séparation avec son ex-femme, c'est pour cela qu'il embarqua dans le yacht bateau de son ami breton, jadis fabricant de papier à rouler. Snif !

Ce n'était plus des paroles et des actes hier, c'était des pleurs et des larmes.

Alors la  larme de Cécilia, essuyée ostensiblement devant les caméras avec force grimaces le soir du couronnement , c'était quoi ? Du flan ? Le bon courage mon papa, un épisode d'une famille formidable ?

Trois heures pendant lesquelles le candidat mettait tout, absolument tout sur le dos des autres. Jusqu'à incriminer le départ de son ex. Oui je l'avoue, j'ai été ému et j'en ai pleuré ...

de rire !

mardi 6 mars 2012

La stratégie du poulet sans tête

L'Express a déniché pour nous la seule prévision qui donne Sarkozy gagnant. La sentence éclairée émane du site d'un organisme qui sort de nulle part, tenu par un couple bardé de diplômes et surtout expert en doigt mouillé. Aucun sondage, pas de panel,  onc de redressement ! Le calcul est essentiellement basé sur la conjoncture économique et le taux de chômage. Autant dire qu'il lit dans le marc de café. 

Barbier semble nous dire : "désolé, j'ai rien trouvé d'autre". 

Moi je te crois Christophe ! J'ai beau chercher, il n ' y a rien d'autre.

L'homme à l'écharpe rouge, non-content de s'égosiller en faveur du président sortant sur I-télé comme consultant, il fait son édito vidéo sur son canard en ligne en titrant : Fillon a raison. Hoho ! Minute papillon !

L'élogieux Barbier voudrait nous faire croire que soudain il se fait le chantre du modernisme religieux en fustigeant les pratiques ancestrales décriées par le fautif premier ministre après avoir été touillées dans la marmite Guéante et moulinée avec force par le président. Haro !

Fillon et Barbier experts en exégèse religieuse nous font le coup de la civilisation en mettant la judaïsme et l'islam face à leurs pratiques ancestrales, sous-entendu, arriérées et primitives. Danger, mines ! 

Selon leur verbiage implicitement douteux, seul le christianisme a su emboîter le pas à la modernité et  accompagner le progrès humain. L'église par son chef éclairé a démontré au monde la hauteur de ses pratiques, comme me l'expliquait si justement le curé de St Nicolas du Chardonnet, pas plus tard que ce matin. Toutes les civilisations ne se valent pas.

C'était bien la peine d'aller faire le beau au dîner du CRIF.

Parait que cette semaine aussi va être décisive pour la droite et son favori. Sarkozy et sa bande jouent-ils la provocation ?


lundi 5 mars 2012

Merci qui ?

Si les informations de Der Spiegel se confirment, la donne européenne risque fort de changer après le 6 Mai.

Angela, pourtant réputée pondérée et roublarde, a été contaminée par l'excès de confiance et l'agitation de son petit protégé. Elle s'est précipitée à lancer une fatwa européenne sur François Hollande. Un vrai suicide politique.

Tant mieux et merci !

La côte de popularité de la mère germaine de ce côté-ci du Rhin doit être à peine aussi haute que celle de son favori, et plus que jamais, les français se feront un devoir de rappeler au monde qu'ils sont souverains dans leur choix. Nicolas quant à lui, il apparaît plus que jamais aux yeux des français comme le petit garçon faiblard, fermement tenu par la chancelière, incapable de s'opposer à la moindre de ses volontés.

Les peuples européens se rendent compte jour après jour que les droites conservatrices sont entrain de construire une Europe qui leur est défavorable et hostile. L'institution donne la part belle aux banksters , aux financiers et aux plus grosses fortunes. Jamais les profits n'ont été aussi élevés qu'en ces temps de crise pour les plus aisés, les chiffres sont là pour en attester.

Les plans de rigueur qui jusqu'à ce jour ont été présentés comme la solution à tous les maux, se succèdent et s'amplifient sans apporter le moindre avantage aux citoyens. Au contraire ils accentuent la pression sur les peuples, chômage et baisse des salaires, destruction sans précédent des institutions sociales et répression sont au menu tous les jours. La rigueur prônée par les droites européennes ne profite qu'aux actionnaires, les banques et la spéculation. Est-ce utile de rappeler leurs bénéfices ces deux dernières années ?

François Hollande voudrait proposer une alternative européenne. Il a une vision plus égalitaire et juste de la manière avec laquelle les charges devraient être distribuées en Europe. Il entend renégocier les traités pour équilibrer les charges. Il veut montrer qu'une autre voie est possible et il risque d'y arriver. 

Cette perspective est effrayante pour les droites européennes car elle remet en question toute leur stratégie de domination. Les gauches européennes suivront à coup sûr et on entendra enfin un discours novateur et progressiste sur ce continent. En un mot, l'élection de Hollande risque de leur coûter leurs postes.

Angela a misé sur le mauvais cheval,  elle a manqué d'intelligence en insultant l'avenir des relations entre les deux pays et s'est tiré une balle dans le pied. Son opposition va prendre un coup de jeune et repartira à l'assaut. Son temps est dorénavant compté car les allemands n'apprécient que mollement ce genre d'interventionnisme. Elle sera entraînée par la chute de Sarkozy. 

Ah Nicolas Sarkozy ! Rater un quinquennat complet avec tant de brio ne lui suffisait pas, il a fallu qu'il envoie ses petits copains avec lui dans le mur. Une chance de l'avoir eu finalement ce gars-là car jamais personne n'aura fait pour l'Europe ce qu'il va faire ... en s'en allant ! 

Merci Sarkozy .


Arrêter de bloguer ?

Notre camarade Isabelle pose la question à une belle poignée de blogueurs dont moi  Nicolas, Romain, El Camino, Marco, Melclalex, MajicWoofy, Arnaud, Monsieur Poireau, Matfanus, LouisLep, Gabale, StefLe pudding, Cuicui, Aurel, Cyril, Dedalus, et Juan savoir si nous prévoyons d'arrêter les blogs après le 6 Mai prochain. 

Il est vrai que pour certains, tout dépendra du vainqueur de ce soir-là. Mais la plupart continue, d’après ce que j'ai pu lire et c'est tant mieux.

En ce qui me concerne, arrêter de bloguer c'est d'abord perdre le contact avec les camarades des blogs. J'avoue que ce serait difficile. Je ne crois pas pouvoir me couper de tous ces gens qui sont entrés dans ma vie par les blogs, les commentaires, les prises de positions, les coups de gueule, ce petit grain de folie permanent, l'engagement politique aussi et toujours l'occasion de se fendre la gueule et rigoler un bon coup. Parfois, il nous arrivé aussi de pleurer ensemble la perte d'un des nôtres.

Certains diront que c'est virtuel, certes mais l'intensité et la fréquence des contacts fait en sorte que tout ces visages et ces noms, je les vois et je leur parle presque tous les jours. Certains se sont dévoilés, lors de soirées filmées à la comète (bourrés évidemment et dans de fâcheuses postures), les autres on imagine leur tête en fonction de leur avatars ou de leur façon d'écrire et de penser : un chien, une fleur, un ogre vert, un légume, un skieur ...un  (faux) guerrier maori !

Pour cette raison, je n'arrêterai pas de bloguer.

Pour les autres raisons aussi. Si la droite gagne (ce dont je doute fort) on remettra le couvert et je continuerais, toujours avec ce plaisir délicat, à tirer dans le tas. Si la gauche gagne, les politiciens de droite continueront leur petite vie quand même et on les surveillera de près. 

J’essaierai de faire un travail de vigie car le pouvoir offre toujours la tentation pour faire des conneries. De toutes les façons, les politiques dans leur ensemble offrent une source inépuisable d'inspiration. 

La dernière raison pour laquelle je n'arrêterai sûrement pas de bloguer c'est pour avoir l'occasion de titrer un jour : Affaire Karachi : l'ancien président Sarkozy convoqué par les juges pour être entendu sur son rôle. Un pur régal, moi je vous dis ! Alors on continue.

Je remercie tous ceux qui m'ont lié le mois dernier, ainsi que ceux qui ont commenté sur le grumeau (je renouvelle aux trolls et aux publicitaires mes vœux sincères pour une bonne sodomie printanière) Trois bises aux filles, deux aux garçons et une pour les autres.

 Variae A perdre la raison Chez El Camino Mon Mulhouse Les divagations NRV de cui cui fit l'oiseau.
Woof it Une Autre Vie Bah ! blog de David Burlot Le Blog de Gabale Le Pudding à l'Arsenic
Alter Oueb Partageons mon avis les échos de la gauchosphère Arnaud Mouillard
Lyonnitude(s) La Maison du Faucon Mon avis t'intéresse Chez Homer
Je n'ai rien à dire ! et alors ?? Carnet de notes de Yann Savidan Les coulisses de Sarkofrance
Antenne-relais Au comptoir de la Comète Ce Que Je Pense ...Partageons nos agapes
Partageons l'addiction 100 000 V Le blog de aurelinfo.over-blog.com Princesse101
le blog profencampagne Ecume de mes jours mtislav La Bienveillante
le blog franchement politique de dedalus Les aventures d'Euterpe Le blog de Laurent Grandsimon
FOLIO DU BLANC-MESNIL Tout en un Le blog de Sébastien Le Gall

Et vous ? Que ferez-vous après le 6 Mai ? (après une bonne cuite j'entends)


dimanche 4 mars 2012

Quand ça veut pas ... ça veut pas !

Il a eu vachement raison Sarkozy de choisir la métaphore maritime pour marquer sa campagne. D'abord l'idée extraordinaire de l'affiche, avec la mer Égée (tout un symbole) puis se désigner lui-même comme le courageux capitaine du bateau. Cet homme est un visionnaire car lui et son parti sont à la dérive complète.

Comment peut-il en être autrement, lorsqu'on observe l'atmosphère qui règne dans ses meetings.

Plus que jamais auparavant, la droite paraît engoncée dans son carcan idéologique et semble même aller au delà de sa propre caricature. Un parti poussiéreux, enfermé dans des vêtements et des certitudes héritées de ses vieux parents. La vieille France incrédule et interdite devant la marche du monde, recroquevillée dans ses principes moraux sentant la naphtaline et la moisissure. 

Toujours victime de son incapacité maladive à innover et à impulser une dynamique de progrès et d'union, elle revient toujours à son point de départ. Elle revient à ce qu'elle sait faire le mieux : montrer du doigt et dénoncer l'autre, l'étranger. Ce n'est plus une idéologie, ça devient une pathologie. Risible.

Ainsi, être obligé de touiller une fois de plus dans cette idéologie raciste et réactionnaire car tous les sondages montrent que les courbes, au lieu de se croiser comme prévu cette semaine, s'éloignent une fois encore. Preuve s'il en fallait une, que les citoyens sont plus sensibles au sujet de leur  pouvoir d'achat, du chômage, de leur protection sociale et le futur de leurs enfants que sur des sujets accessoires et épisodiques. Faire peur pour masquer l'incurie. Les gens ne sont plus dupes.

Au lieu de cela, on assiste à ces perpétuelles séances d'onanisme présidentiel à grand spectacle qui compromettent de plus en plus la carrière politique de ceux qui, assis dans les premiers rangs, essuient les plus gros outrages

Lorsqu'on écoute la tonalité du discours du candidat socialiste, on se rend bien compte qu'il est plusieurs crans au-dessus. Qu'il a une vision pour le pays et un projet. Il fait de la politique dans le sens noble du terme et propose des solutions dans l'union et l'apaisement républicain. Il montre que la France est encore capable d'accompagner le mouvement vers un progrès social et humain et de revenir à la place qui est la sienne parmi les nations. Par son discours, il veut ouvrir les fenêtres et changer l'air vicié dans lequel l'engeance des héritiers et des rentiers nous a enfermé.

La droite à la dérive complète en attendant le naufrage et le sauve-qui-peut .


samedi 3 mars 2012

Madame Claude à l'UMP

La droite française est en train d'anéantir le peu de dignité et d'honneur qui lui restent. 

Ses leaders, encouragés en cela par leur chef excessif, outrepassent toutes les convenances et l’élémentaire bienséance en politique. 

Car après avoir grillé les cartouches habituelles et traditionnelles contre les socialistes sur les questions de religion, de mariage et d'adoption pour les homosexuels, les chars russes, les indépendantistes, le syndicalisme, l'enseignement, l'insécurité (tiens, on l'a pas encore eu celui-là!) l'envergure internationale, l’irresponsabilité et le blocage législatif et j'en passe certainement de bien meilleures ...ils se fourvoient dans la défense d'une certaine catégorie de français, qui non seulement ne vivent ni ne travaillent en France, mais qui représentent toute ce qu'il y a de plus pourri dans le domaine du sport business et de l'argent.

Le foot professionnel français serait gravement menacé par les projets de taxation des contribuables les plus riches par les socialistes. David Douillet et ses petits copains de tatami sortent leur boite de mouchoirs et viennent pleurer sur le sort de nos footballeurs millionnaires gavés de putes et de voitures de luxe. 

Voilà donc le niveau dans lequel patauge la campagne de Sarkozy : défendre l'industrie du cul de luxe.

Ils oublient juste qu'ils ont face à eux un pays où 10% de la population active est au chômage, où il y a 8 millions de pauvres et 70 % des salariés qui vivent avec environ un SMIC. Rien que ça !

Ce manque de pudeur et ce comportement outrancier, je n'en doute pas, choquera énormément les français et se traduira par un vote massif pour le candidat de gauche. La seule réponse à l'outrage est de les faire sortir dès le premier tour.

Je conseille vivement à tous mes lecteurs d'aller sur ce site et faire la simulation proposée. Faites tourner sur vos réseaux sociaux et liste de diffusion mail. 

vendredi 2 mars 2012

Du goudron et des plumes

C'est ainsi que dans le grand far-west on faisait défiler les tricheurs sur la grande avenue du patelin. Loin d'être un sévère châtiment, il ne s'agissait que de faire subir une grande humiliation à ceux qui trahissaient la confiance des gens.  Fichtre !

C'est bien moins gentil que le mot épuration ou  purge. Le premier fortement connoté, laisse entrevoir les pires sévices à l'endroit du délinquant. Le second est surtout entendu dans son mode défécatoire et que je n'utiliserai pas ici car je connais votre promptitude pathologique à penser que j'ai des tendances scato. Pourtant, lorsqu'on considère ce qui se fait et se dit à droite, on serait tentés de se demander si ce n'est pas de la merde. Bref !

Tout de suite les grands mots ! Sous prétexte que les tourneurs du cirque présidentiel n'avaient pas prévu suffisamment de figurants pour le bain de foule, tout à fait improvisé, du candidat à Bayonne, on sort la grosse artillerie : séparatistes basques alliés à des violents activistes socialo-communistes. Bouh ! 

Même Michèle Alliot-Marie, pourtant experte mondiale en technologie de maintien de l'ordre, n'avait pu empêcher la foule de conspuer l’énervé, dans son propre fief. Elle était là, souriant de toutes ses dents en pensant ardemment aux prochaines législatives qui risquent d'être douloureuses. Aïe !

N'y tenant plus, et on le comprend,  le président fonce tête baissée sur le candidat socialiste et croit sortir l'arme nucléaire en évoquant l'épuration. Il faut dire que même dans les rangs de la droite, le mot fait grincer des dents, mais qu'importe, il faut frapper les esprits. Ouch !

L'argument paraît d'autant plus inattendu qu'il ne correspond pas à la situation. Un peu comme la légende des chars russes (voir les billets précédents) : plus c'est gros  ... moins c'est fin. Sarkozy ressort de manière assez incongrue un argument déjà mouliné auparavant par l'UMP, selon lequel la gauche, en cas de victoire, ferait une chasse aux sorcières dans les hauts-postes de l'état. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Hein ?

Il a commencé par les ambassadeurs nommés par lui et ce n'est pas par hasard ... suivez mon lien : trois parachutages diplomatiques ont eu lieu au mépris de la législation et la section CFDT du quai d'Orsay a déposé un recours contre des nominations uniquement voulues par le prince et depuis la nomination du légendaire et sexy Boillon, le syndicat fait la chasse aux nominations irrégulières. Paf !

Ensuite il a évoqué le sort des hauts fonctionnaires dans la justice et la police entre-autres. Faut-il encore rappeler les démêlées de certaines figures emblématiques du sarkozysme avec la justice ? Je passe aussi les nominations aux meilleurs fromages de la république pour services rendus ou simplement comme lots de consolation. Finie la vie de château.  Pouf !

La république irréprochable ce n'est pas que des mots. Ça doit se traduire surtout dans les faits.

Si la gauche décide de rendre toute sa crédibilité à la fonction politique aux yeux des citoyens français, c'est bien par là qu'elle devra commencer. Remettre des règles dans tout le système en redonnant une légitimité à tous ceux qui en occupent les hautes fonctions. Voilà !



Un petit  jeu d'écriture est dissimulé dans ce billet, sauras-tu le débusquer ?


jeudi 1 mars 2012

Gandrange, Florange, Mensonge

A-N-N-O-N-C-E-R ! Voilà le maitre mot de la campagne électorale du président sortant. Annoncer ! Quoi ? N'importe quoi, mais le faire au bon moment.

Vous étiez prévenus ! Les conseillers en stratégie du président qui va sortir l'ont dit : un jour, une idée. Il ne se passera pas un jour dans cette campagne sans un événement ou une annonce. Faut dire que faute de programme cohérent et de projet pour la nation, il vaut mieux faire le plus de vacarme possible, prier et attendre.

Hier, le candidat de droite se trompait en annonçant l'exfiltration de la journaliste du Figaro au Liban, ce matin il annonce 17 millions d'euros pour Florange, que Arcelor aurait décidé d' investir maintenant. Le seul souci étant que cette somme était déjà prévue de longue date par l'entreprise : 


Les grands patrons français et étrangers sont aux petits soins en ces temps électoraux car chaque semaine, ils déposent aux pieds fragiles du président une jolie corbeille. Tantôt une offrande pour Lejaby, ensuite une autre pour Photowatt et maintenant Florange. La voracité extrême du monde des affaires étant ce qu'elle est, on n'ose imaginer l'ampleur de la contrepartie. Mais je subodore du mirifique, du grandiose, de l'exceptionnel.

Pendant que certains renvoient volontiers l'ascenseur à Sarkozy en souvenir de cette délicieuse soirée au Fouquets, certains rechignent et se font tirer l'oreille. Alors faute d'envoyer les biftons pour aider le prolo de Neuilly à remonter sa côte de popularité, ils ont accepté d'attendre sagement après les présidentielles pour annoncer les suppressions d'emploi et les plans sociaux.

Xavier Bertrand a raison de dire que les chiffres du chômage auraient été bien pire si la baisse de la hausse n'avait pas été stoppée. Hips !