C'est la guerre ouverte pour reprendre la direction du parti de droite.
Faut dire que Sarkozy a laissé un beau tas de ruines fumantes derrière lui. Son rejet fut tellement fort que les répliques ont continué à se faire sentir plus d'un mois plus tard.
Car comment expliquer la chute de ses plus fidèles lieutenants aux législatives, ceux qui dès le premier dérapage ont accroché les wagons et ont rejoint avec une facilité toute naturelle chez eux le mouvement brunissant.
Ils ont cru que la faille temporelle et idéologique créée entre les deux tours par le FN allait leur profiter et ont mis les mots puants dans leur bouche déjà chargée mais c'était sans comprendre le raisonnement tortueux de l'électeur frontiste. "On ne peut pas tenir une poissonnerie le jour, et faire cocktail au château de la Comtesse le soir ".
Le PS aurait pu fanfaronner et parader devant les médias, mais il devait donner à la droite républicaine l'occasion de rester digne et montrer un visage honorable malgré la défaite. La gauche reconnaît le rôle de l'opposition dans la république et peut même fournir à ses adversaires des occasions de se ressaisir si toutefois ces derniers acceptent de purger leurs rangs des éléments ultra-droitiers.
A l'exception de Morano la mauvaise perdante, tout le monde à su rester digne. L'UMP a pris la mesure des dégâts : 100 circonscriptions perdues d'un seul coup ! Qui n'aurait pas fait profil bas (à part la bienheureuse Morano) ? Le seul bout de bois qui flotte après ce triste naufrage c'est l'idée selon laquelle la gauche a tous les leviers en main et qu'elle ne devra pas faillir. Mais pourquoi donc ?
C'est très honorable et respectueux de leur part de vouloir le bien de notre pays, pour cela je les invite à faire enfin le bilan de leurs dix dernières années au pouvoir. Peut-être y verront-ils quelques occasions d’échecs et de plantage qui les empêcheront de jeter la pierre à la première occasion. Mais la sincérité ne s'apprend pas dans les cabinets d'avocats et les milieux d'affaires.
D'ailleurs, à force de tout perdre : municipales, régionales, sénatoriales, présidentielles et législatives ils finiront même par perdre la course à la présidence de leur groupe parlementaire puis celle de leur propre parti. Qui sait ?
Mais non, Wauquiez va bien trouver le moyen de ramener sa binette et moi de remettre le couvert sur le fait qu'il serait bien, finalement, qu'il pointe son blair à la tête de l'UMP.
RépondreSupprimerDoué comme il est, il pourrait bien réussir à couler définitivement ce parti( et comme tu le dis, mieux vaut que non vu l'hydre blondinet qui se présenterait à la place)
Finalement, à part avoir une petite tête de nœud, on lui trouvera bien quelques qualités de droite à ce petit !
SupprimerOui, qu'ils fassent leur bilan...
RépondreSupprimerIls peuvent commencer par-là le chemin de la rédemption (merde v'la que je cause cureton maintenant!)
Supprimerleur bilan et celui de sarko ?
RépondreSupprimerfaut être sacrément maso, moi j'dis
Justement, c'est leur côté auto-flagellation qui pourrait ressortir. Tiens, ils pourraient même y éprouver quelque plaisir secret ... mmmmmm !
SupprimerSympa l'avatar !
SupprimerMauvaise nouvelle, les gars : depuis hier, c'est le bilan de la gauche qui a commencé…
RépondreSupprimerAh oui. Le changement c'était hier.
SupprimerBen voilà ! Je sais bien que Hollande va nous faire le coup de l'audit-qu'est-pire-que-je-croyais, afin de justifier les augmentations d'impôts pour tout le monde, mais enfin il n'en demeure pas moins que le bilan de la droite c'est terminé !
Supprimer@Didier Goux : Dans vos rêves. Le bilan de la droite n'est pas terminé et ne fait que continuer, vu que ça fait 5 ans que tous les organismes, associations, syndicats, corps d'état, brefs tout ceux qui gèrent la bonne marche de la Société crient au loup (remember : la Police dans la rue et pas seulement contre les juges "laxistes et complices d'assassins") !!!!). On n'a pas fini de parler du bilan de la droite.
SupprimerDéjà ? Hahaha !
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