dimanche 24 septembre 2017

La "rue" et l'histoire

Ce n'est pas la rue qui a vaincu les nazis, ce sont les divisions de soldats US et soviétiques qui ont gagné la guerre et libéré l'Europe. 

Mais c'était bien la rue qui avait mené Hitler au pouvoir en 1933.

Dans sa croisade contre Macron, l'illuminé de Marseille commence la"construction d'un peuple" dixit Corbières, en manipulant l'histoire. Il en profite aussi pour manipuler les étudiants et lycéens à qui il demande de déferler dans la rue en vue de son coup d'état.

Mélenchon voudrait entraîner la France dans le chaos, et dans ses bouffées délirantes, il touille dans l'histoire sans distinction osant comparer la dernière élection présidentielle, qu'il n'accepte toujours pas, à une monarchie ou à du nazisme. 

Il s'enfonce dans un inquiétant déni de réalité depuis son effarement public devant les résultats du premier tour et comme le dernier des seconds couteaux d'extrême droite, il atteint les point Godwin sans beaucoup d'efforts.

J'espère que ceux qui l'ont suivi hier dans la rue auront jeté un coup d’œil à leur manuel d'histoire avant de sortir manifester à nouveau avec ce gugusse.

jeudi 21 septembre 2017

Insoumis à deux vitesses

Avec Mélenchon c'est tous les jours noël ! L'homme ne peut pas s'empêcher de surgir comme un petit diable de sa boîte avec un commentaire malheureux, une mauvaise phrase ou bien un dérapage foireux.

Ainsi, il vient de faire un admirable coup double ce jour :

Comique pitoyable : "Vous comprenez maintenant pourquoi on vous déteste!" S'adressant à une journaliste qui lui posait la question sur le fait qu'il ait choisi de prendre un billet business ou bien first class en laissant ses lieutenants et surtout députées femmes se faire moudre les lombaires en classe économique lors du long voyage (loin de la fête de l'Huma) à la Réunion. 

Populiste puant : A l'occasion du départ de Philippot du FN, il a réitéré son appel à l'électeur frontiste à le rejoindre en sa qualité d'insoumis qui s'ignore, car comme le dit si bien son sous-fifre Corbières : "La bataille est culturelle et idéologique, il faut construire un peuple" Le bas du front est le bienvenu mais attention, seulement  le  fâché mais pas facho !  Le commissariat politique vérifiera chaque adhésion.

Et dire que certains faux naïfs se demandent "A quoi sert un député FI" . La réponse est juste sous tes yeux... à nous faire marrer pardi !

dimanche 17 septembre 2017

Désolé, j'ai "Réunion"

Le leader autoproclamé de la gauche française a donné un dernier coup de pied de l'âne à ses amis communistes en affichant son mépris pour ses anciens camarades et soutiens en désertant les allées de la fête de l'huma.

Il a ostensiblement embarqué pour l'île de la Réunion pour marquer sa désunion avec les cocos, pourtant largement responsables de son ascension politique.

Il a, sans grand péril, laissé la place au petit Benoît toujours à la recherche d'une maman sous laquelle il peut finir sa croissance politique. 

C'était un petit aperçu mais hautement significatif de la mentalité de l'homme : autoritaire et borné, incapable d'affronter ses contradicteurs et ne peut supporter qu'on ne soit pas d'accord avec ses idées. Tout juste bon à l'invective et l'opposition, Méluche est incapable de réunir autour de lui ce qui reste de la gauche, comment peut-il un instant croire qu'il pourrait fédérer le reste des français ?

Qui peut le croire ? 

lundi 11 septembre 2017

Je n'irai plus à Saint-Barth

J'ai plus de cinquante ans et je suis incapable de m'acheter une rolex. Je sais... je suis même pas foutu d'être proprio ni même en mesure de garder mon boulot non plus. 

Mais...

Je crois que je n'irai jamais à Saint-Barth.

Surtout qu'à présent ça ne ressemble à plus rien. Même Johnny n'en a eu plus rien à branler. 

C'est dingue ces îles ! Saint Martin, Saint Barth', Saint Zob. Des noms qui font bander le petit mafieux à gourmette et le gagnant de loterie et dont personne n'entend parler, à part les lecteurs de Voici et de people. 

Ils ont beau jeu de gueuler que personne ne fait rien pour eux, que Macron, tout Jupiter qu'il est, ne soit même pas arrivé à bloquer l'ouragan Irma. Mais que fait le gouvernement, bordel ! Envoyons leur Mélenchon, Le Pen et Ciotti !

Ils veulent quoi, les Saint Martiniens ? Les Saint Barthois (loin) hein?

Ils veulent que dès demain, leurs baraques de luxe, leurs hôtels à la zob soient remis sur pied par l'armée. Que leurs palmiers soient replantés illico presto et que leurs touristes amerloques avec leurs clébards de luxe soient là le week-end prochain. Les ouragans c'est bon pour Haïti et ses loqueteux, par pour la jet-set. Ils veulent tout, tout de suite. Que la population qui leur sert de domestiques de palaces et de gardiens de yachts soit fusillée pour avoir pillé quelques magasins et volé trois télés à écran plat. 

Ils devraient commencer par payer des impôts ces fainéants avant de réclamer la sécurité sociale.

Je n'irai jamais à Saint-Barth.

dimanche 10 septembre 2017

Qui se sent fainéant se mouche

Normalement, ceux qui connaissent ma grande-tante savent qu'elle aurait dit "qui se sent morveux se mouche. L'adjectif utilisé par Macron ne l'a pas été par hasard et il visait bien la caste politique économique et intellectuelle qui se contente de se payer de mots et passer à la caisse à la fin du mois. 

Seulement, les imbéciles regardent le doigt, ou font semblant de ne pas bien comprendre que cette déclaration était pour eux. Ils sautent sur l'occasion pour reprendre ce qui leur était destiné pour le renvoyer contre leur sympathisants, leurs militants. 

Ainsi donc Mélenchon, après avoir longtemps réclamé des vacances à peine entré à l'assemblée, et dans sa hâte de simuler sa belle colère en carton, remplace étrangement le mot "extrêmes" par celui d'"abrutis" à la série de mots que Macron a prononcés en Grèce. Abrutis, voilà donc ce que pense secrètement de ses insoumis le fainéant ultime, nourri au sein généreux de la politique subventionnée, devenu gourou après avoir ronflé pendant des années au sénat. 

Les socialistes ont également osé la facilité intellectuelle mais comme je les comprends. Une défaite comique suivie de l'incapacité à faire leur bilan après avoir méticuleusement brisé toute tentative de changement initié par Hollande, réduit à l'inauguration des chrysanthèmes. La fabrique de rois fainéants a intérêt à ce que rien ne bouge. 

Les patrons de syndicats, en particulier Martinez, ont dévié le boulet vers les "travailleurs". Comme je le comprends aussi : ces travailleurs qui ne votent même plus pour la CGT et qui majoritairement soutiennent les réformes, il faut bien tenter une dernière fois de les récupérer car il y a le feu à la maison et les prochaines lois sur la formation professionnelle risque de les laisser à poil, en attendant une remise à plat du financement des syndicats. 

Je comprends que tous s'accrochent à la moindre aspérité et scrutent la moindre parole pour la passer au crible de leur intérêts. Oui les régimes spéciaux devront être revus, les financements réétudiés... car après les politiques, les français ne comprennent toujours pas pourquoi syndicats, journalistes, corporations diverses jouissant de situations de rente ne seraient pas au même régime qu'eux.

Ceux qui rétorquent avec les "milliards" distribués aux "patrons" devraient penser aux milliards dépensés par l'état pour engraisser cette caste qui ne promet même pas de créer ou de sauvegarder des emplois.

A part les leurs, soi dit.