samedi 28 avril 2018

Bal tragique à Tolbiac

La seule vraie victime après l'évacuation matinale de Tolbiac est l'extrême gauche française et ses organes officiels ou pas comme le média, payé par les adhérents du parti politique la France insoumise.

Le fake news a été relayé avec enthousiasme et une certaine gourmandise par les illuminés de la néo-gogoche Mélenchoniste, qui ne voyant aucune convergence arriver, sortent la vieille méthode de la rumeur pour exciter les plus débiles d'entre-eux et susciter de la vraie violence cette fois-ci.

Grossier ! (et périlleux pour le peu de crédibilité politique qui subsiste à ces gugusses)

Leïla la mytho a dit avoir vu des flics fracasser des crânes et Taha son poto de la FI les a vu essuyer des flaques de sang révolutionnaire sur la dalle de l'université ! Témoignages poignants mais faux. Pitoyable, Gérard Miller vient à la rescousse avec son manuel du petit psychiatre de bistrot et transforme le faux meurtre d'un étudiant en vrai "traumatisme" de ceux qui ont vu les flic évacuer leur fac. Y de quoi rester choqué de rire à vie !

Pire encore, la discrétion de violette de la plupart des journalistes face à ce fait qui émane d'un phénomène pourtant gravissime, à la base de toutes les atteintes contre les fondamentaux de notre république et de nos démocraties. Le traitement médiatique à peine a-t-il effleuré l'affaire, la reléguant à un mauvais jeu d'enfant qu'ils veulent laisser croire comme inoffensif.  

Inoffensif ?

Vraiment ?

lundi 16 avril 2018

Jean-Jacques Plenel

J'ai regardé l'entretien donné par Emmanuel Macron à Plenel et Bourdin et le moins qu'on puisse en conclure sur la forme est que les deux vieux baroudeurs du journalisme  ont trouvé un petit gars bien coriace dans lequel ils ont abandonné quelques dents.

D'abord Bourdin et son ton populeux qu'il donne d'une voix faussement colérique, un coup de tonnerre avec lequel on veut impressionner les enfants, mais son erreur est là : croire que l'âge précoce du capitaine lui permettrait de lui faire la leçon et de le sermonner. Puis il y avait ces interventions permanentes et intempestives pour couper la parole aux deux autres et se mettre en scène, petit potentat méprisant comme il doit avoir l'habitude sur son plateau à BFM et RMC. "Avez-vous pensé à NOS retraités qui subissent la hausse de la CSG maintenant alors qu'ils doivent attendre encore deux ans pour la suppression totâââââle de la taxe d'habitation !" Pouah !

Plenel est resté fidèle à son habitude : hautain, boursouflé de faux bon sentiments, pleurnicheur et dans la posture permanente du martyr. Il est resté planqué dans l'ombre de Bourdin, en cela fidèle à la ligne politique d'extrême gauche qu'il défend, toujours cachée derrière les populistes qui lui permettent d'avancer et faire tourner leur petite épicerie à indignations. Il s'est érigé comme d'habitude en président du tribunal des vertus, commissaire politique d'un peuple qu'il ne connait pas. Il a invectivé, posé des questions sentencieuses et orientées sur la personne et s'est contenté d'afficher son sourire entendu pendant deux heures quarante, grimace de dédain qui ne le quitte plus désormais.

Sur le fond, un redite des postures et principes déjà mille fois répétés. 

En résumé, un  concours de bites un peu ennuyeux où deux journalistes ont fait du grand cinéma pour montrer leur extrême bankabilité dans le milieu.

On n'avance pas beaucoup!

jeudi 5 avril 2018

Mélenchon ce grand convergent

Le leader d'extrême gauche s'est encore illustré par sa grossièreté légendaire lors d'une manif où il disait que les journalistes faisaient "un travail de merde". Trump est passé par là ! Oubliés les ennuis de financements chelous de sa campagne et les déboires de sa chaîne télé qui elle, fait de l'excellent  boulot journalistique en lui léchant les roustons dans les sens du poil. Vive la convergence des luttes !

Faut dire que la défaite lui reste encore en travers de la gorge.

L'effarante incrédulité avec laquelle il avait accueilli les résultats du premier tour qui le classait tout de même bon 4è derrière un Fillon pourtant dans la merde jusqu'au col de son costard de luxe, son refus de donner des consignes de vote et les piètres résultats des législatives ne pouvaient laisser penser qu'il en resterait là.

Le mauvais perdant se tourne alors vers son bras armé : la CGT avec ses 3 ou 4 % de syndiqués et les unions d'étudiants, tout aussi peu représentatifs, pour redonner un coup de manivelle social et faire reculer le gouvernement. Enfin obtenir une victoire sur Macron. De quoi venir plastronner devant les médias de merde pour dire qu'il a gagné. 

Le procès en légitimité fait contre ce président et ce gouvernement est assez inquiétant. Il participe à cette entreprise de sentiment dangereux de délégitimation généralisée : contre, pêle-mêle, les médias, la justice, la police, l'armée, la politique... etc. Jeu dangereux qui laissera la porte ouverte aux barbaries et à la sauvagerie qui nous guettent de près.

Pour bien illustrer justement ce qui se passe dans la mentalité de certains cheminots, j'ai regardé un reportage où un  gréviste expliquait ses raisons : 

- Je suis issu d'une famille de cheminots,  mon grand-père et puis  mon père... et je n'aimerai pas laisser mes enfants avoir moins que ce que moi j'ai eu. (pour aller vite, hein). 
Peut-être faudrait-il retirer de la tête de ce genre de types que la SNCF n'est pas un "bien familial" dont on peut hériter. Cela fera déjà un excellent début. 

Il est effarant de constater que cette corporation est devenue une sorte de petite bourgeoisie jalouse de son petit train de vie parsemé d'avantages et ne fait que reproduire les schémas que dénoncent à longueur de discours lénifiants et pompeux ses chefs. C'est mal.

Quant aux étudiants, que dire devant cette chose pathétique que de les voir se branlouiller devant les vieilles affiches de 68 et venir réclamer qu'on leur accorde la moyenne pour finir une année scolaire passée pour la plupart sur les terrasses des cafés. Ils dénoncent le nouveau système parcour'sup conçu pour une meilleure orientation... des futurs bacheliers.
 
A force de converger Mélenchon rêve peut-être de déboulonner le gouvernement et le président élu, et de venir au pouvoir à la tête d'une future alliance populiste comme en Italie. Les Français accepteront-ils de voir un clown et une gnère hystérique aux manettes ? J'en doute fort.