mardi 23 octobre 2018

On n'est jamais plus trahi que par les siens

Médiapart a révélé la liaison extra-professionnelle entre Mélenchon et Chikirou, et pour cela, le journal se ferait littéralement pourrir par les militants LFI, selon l'Obs, qui pousse le caramel dans la carie en se demandant si c'est vraiment une "ignominie" que de l'avoir fait.

Quelle mouche a piqué Plenel et ses copains d'habitude complaisants avec Méluche et son idéologie? L'obs, qui a également montré davantage de mansuétude vis-à-vis de LFI, se retournerait-il contre le leader écumant?

Il semble en effet que les copains de Jean-Luc voient de plus en plus l'urgence de le dézinguer à en croire également cet article qui fait état d'un groupe de frondeurs réuni sous l'étiquette "socialistes insoumis" et "démocrates insoumis".  Cela commence à faire beaucoup de division dans un petit parti comme LFI.  Je dis petit car je rappelle tout de même que ce parti n'aura fait que 11% à la présidentielle, occupant la 4ème place derrière une UMP pourtant dans le caca jusqu'au cou pour cause de Fillon, ses costumes et sa bobonne, et 17 députés dans une assemblée de 522 élus. Donc petit, je disais.

Je ne sais pas si Mélenchon couche avec Chikirou, comme semble l'attester Médiapart et à vrai dire je m'en contrebranle, mais si c'est vrai, ce serait mal pour deux raisons : il y aurait mélange des genres et une raison de plus de suspecter du trifouillage dans les comptes électoraux mais le plus grave à mon avis serait que le couple, qui travaille depuis longtemps déjà ensemble, profite de l'éthique journalistique qui voudrait qu'en France on ne révèle pas la vie privée des politiciens, pour dissimuler ses magouilles. 

Comme quoi tout n'est pas si pourri au royaume des journalistes dans ce pays.

dimanche 21 octobre 2018

La fatwa de Mélenchon

Le patron des insoumis a appelé publiquement ses militants à "pourrir" les journalistes où qu'ils les trouvent donc les poursuivre et les harceler.  Une fatwa où nombre d'abrutis "insoumis" verront une autorisation à la violence. 

Rappellons que l'ordre de pourchasser des journalistes est une tradition bien connue chez les imams islamistes intégristes dans certains pays où les libertés ont fini par disparaître. La liste des types assassinés par des bas du front, dans les rue d'Alger dans la décennie 1990-2000, est là pour en témoigner. 

Mélenchon est désormais en roue libre et donne à voir toute l'étendue de sa violence, son mépris des gens, sa parano, son côté mégalomane et ses velléités antidémocratiques. 

Il bouscule un magistrat et des flics, moque l'accent d'une journaliste, se dit victime d'un complot national, estime que sa personne est sacrée et enfin déclare que son parti n'a pas vocation à être démocratique.

Que serait-il advenu de ce pays si le gugusse était entré à l’Élysée en 2017 ?  

On n'ose imaginer : une crise économique tragique et un appauvrissement généralisé à l'image de ses modèles sud-américains? Un régime autocratique qui réduit au silence ses opposants tels ses amis populistes de l'est? Un pays où les islamistes se sentiront enfin libérés de toute contraintes comme dans certaines municipalités de gauche qui jouent les idiots utiles aux barbus?

Mélenchon est prêt à jeter au feu son ruban tricolore prêté par la république pour sauver la petite épicerie qu'il mène avec Sophia Chikirou, personnage tout à fait effarant qu'on découvre dans cette enquête hallucinante.

Pauvres insoumis.


mercredi 17 octobre 2018

La gauche prend l'eau

Marine Lepen retourne l'ascenseur à Mélenchon en prenant ostensiblement sa défense contre la dictature qui porterait atteinte à la démocratie en France, à l'occasion des perquisitions chez lui et au siège de son parti. Dictatures que les deux partis soutiennent pourtant en Europe de l'est et en Amérique latine. 

Passer son temps à conspuer l'Europe tout en profitant de ses subsides pour remplir les caisses du parti est une pratique qui doit être dénoncée afin que les français votent en connaissance de cause la prochaine fois. Salir et discréditer les institutions reste un jeu connu des extrêmes. Mettre en doute la justice fait partie de leur stratégie du chaos.

Pavageau, le nouveau patron de FO qui voulait prendre la place de Martinez en tant qu'opposant syndical numéro un de Macron doit rendre les clés pour une pitoyable histoire de fichiers. Risible.

L'aile gauche du PS ne supportant pas de quitter les luxueux locaux de Solférino pour un vulgaire open space en banlieue parisienne en profite pour rejoindre Mélenchon. Hamon, probablement jaloux et en colère, traite le patron des insoumis de "César" après avoir, contre toute stratégie politique sensée, avoir déclaré le soutenir en cas de second tour et ce pendant la campagne du premier. Il n'a rien compris le petit Benoît ! 

Je vous mets les visages de la grosse prise de guerre pour l'histoire car je sais que la plupart des gens s'en fout et ne voit même pas qui c'est.

Enfin j'aimerais ajouter une triste pensée pour Hollande qui ne fait que renforcer le sentiment de gâchis et de déception que j'éprouve à son égard. Toujours à l'affût de bons mots et en recherche de sympathie de la part des journalistes, l'ex ne tient plus sa langue même au risque de mettre en péril des relations entre la France et des pays au poids économique important. Il ne devrait vraiment pas dire ça. 

Aujourd’hui, entre deux critiques virulentes contre un exécutif qui fait le job que les socialistes n'ont pas eu le courage de faire, il vient même nous dire qu'il regrette sa "présidence normale".  

Il a raison : rien à gauche n'est normal.  Inquiétant.