jeudi 30 janvier 2020

Le ruissellement camarade !

Oxfam France est une association fondée pour agir durablement contre les inégalités mondiales et la pauvreté, mais aussi pour servir de tremplin éthique pour du personnel politique très à gauche en attendant des élections ou bien un autre fromage "humanitaire". 

La peu convaincante Manon Aubry, députée européenne et bigrement insoumise en est issue. La charmante  passionaria s'est rendue célèbre dans les égouts sociaux pour avoir proposé un poste de stagiaire payé au smic. La malmenée a bon dos d'arguer que c'est pourtant le double de ce qui est payé pour le même poste, ce qui doit être vrai par ailleurs, mais nous attendions tout de même un peu plus de générosité fraternelle de la part des insoumis. C'est beau de réclamer le smic à 1500 balles et la retraite à 55 ans à cor et à cri dans les manifs et payer une misère ses propres stagiaires !

Même le chef s'y met en donnant le mauvais exemple si on en croit cet article. Mélenchon dénonce à coup de tweet rageurs le rapport de l'ONG sur les inégalités (rapport directement pompé de Global Wealth Databook... y en a qui bossent vraiment!) où il est dit que les 1% des plus riches etc... . Selon le canard et le même rapport, Jean-Luc ferait partie du haut de la pyramide des richesses dénoncé dans le rapport et lui même !

Par chance, les camarades ne lisent pas le Point, ni les autres médias "à la botte de la dictature" qui ont rapporté les paroles fraternelles du même Jean-Luc Mélenchon pendant la dernière manif à l'intention d'un camarade de lutte : "Va voir ta mère!".

Heureusement y en a qui bossent pendant que les autres nous font marrer.


dimanche 26 janvier 2020

La politique de la caisse vide

Eric Drouet quitte le mouvement des gilets jaunes. Cet article ne m'aurait jamais fait bouger le testicule gauche s'il ne l'avait pas été sous la rubrique "politique"

Car, je ne vois pas ce qu'il y a de politique chez ce gugusse, encore moins de l'annonce de son départ d'un truc dont les meilleurs experts cherchent encore une définition compréhensible. Mais que voulez vous, on vit une époque formidable dans laquelle tout ce qui ne nous tuera pas de rire, nous fera nous gondoler comme des bossus avinés.

En plus, nous apprenons qu'il y aurait des histoires de gros sous derrière. Même pas responsables ou élus et déjà suspectés de manipuler du fric ! "Le pognon guidant le peuple" ferait un joli tableau à accrocher dans les chiottes de l'histoire.

Plus sérieusement, cette pratique des "caisses" et autres "cagnottes" dont les montants mirobolants sont supposés nous contraindre à penser que certaines causes sont soutenues massivement par les gens, devient l'objet de comportements pas franchement fraternels. Plusieurs exemples : la caisse  des blessés de Drouet, le boxeur de flic qui réclame ses 2 millions puis cette histoire édifiante de cagnotte montée par des jaunes dont les pompiers destinataires n'ont pas voulu. Allez faire le bien !

L'action politique de la vraie gauche se reflète toujours dans une miroir grossissant pour créer l'illusion de la mobilisation. CGT et Insoumis multiplient les vrais chiffres des manifestations par dix, clament partout que les tirelires de grève sont remplies de biftons, lancent des cagnottes, des pétitions, des tribunes sur internet, sans compter le brouhaha permanent dans les réseaux sociaux et les plateaux télé, et enfin le fracas poissonnier sur les banc de l'assemblée.

vendredi 24 janvier 2020

Jusqu'au retrait total... de Martinez

En misant sur Martinez, la CGT a voulu donner un grand coup à gauche de la gauche pour rafler des militants à SUD et mettre la CFDT au centre mou, voire à droite. La confédération aurait dû, selon cette idée, chevaucher la soi-disant colère populaire et le jusqu'au-boutisme ambiant présumé pour revenir en force dans le jeu syndical et reprendre sa place de numéro 1.

Mais la farce a tourné et l'adversaire a été sous-estimé. L'exécutif n'a pas cédé cette fois-ci. 

D'autant plus que le soutien attendu de la France Insoumise n'a pas eu le poids escompté. Le parti de Mélenchon traîne dans les bas fonds des enquêtes d'opinion et n'arrive plus à faire avec son vacarme de groupuscule l'illusion du nombre. Son leader multipliant les fautes politiques graves, le parti se voit durement et irrémédiablement sanctionner dans les urnes... et ce n'est pas fini.

Martinez a choisi d'aller jusqu'au bout, mais les militants eux se rendent compte qu'il leur a raconté des bobards et lui retireront son mandat. Ils voient que les jours de grève l'ont été pour rien et que les caisses de solidarité qui recèlent les "millions" claironnés dans les médias ne suffiront jamais. Les derniers radicalisés feront encore quelques étincelles ici où là aidés de trublions gauchistes et puis tout ce beau monde rentrera chez lui en attendant la prochaine révolution. 

Allez adieu et bon vent !

vendredi 17 janvier 2020

Candidators

Mélenchon en a rêvé, Marine l'a fait. 

Depuis l'effarement incrédule du candidat de la vraie gauche à la vue des résultats du premier tour des présidentielles de 2017, l'idée d'une revanche anime le débat social et politique. D'abord la rue puis les grèves, et à présent les candidatures très, très, très anticipées. 

L'opposition populiste voudrait compresser le temps en passant directement aux présidentielles 2022. Faire comme si ce quinquennat n'avait jamais existé, et nous autres réduits à l'état de cerveaux disponibles, juste bons à mettre un bulletin dans l'urne sous l'influence des mensonges propagés dans leurs pompes à merde de réseaux sociaux et autre médias "libres et participatifs".

Pourtant ce quinquennat (pas encore fini) aura déjà permis de lever le voile sur plusieurs décennies de situations de rente, de compromissions et de lâcheté politique. 

Les politicards de carrière croient détenir un droit absolu de retour sur la scène et souhaitent jouer contre la montre. Déjà Lepen, Royal... J'attends avec impatience les candidatures du reste de la meute.

On va bien rigoler.




vendredi 10 janvier 2020

Au revoir mon cerveau

L'impératif de critiquer à tout crin le gouvernement et se poser en opposant farouche à Macron, pousse certains à enfiler un tutu rose et jouer aux funambules, hésitant de tomber du côté de la grossièreté ou du ridicule.

Les intellectuels, en supposant qu'un écrivain puisse supporter un tel fardeau épithète, et surtout lorsqu'ils sont  de gauche, doivent se plier à la pratique en vogue consistant à faire "peuple" en vociférant des conneries à tout va.

Ainsi, le nouveau rebelle du Drouant pose tout haut la question que la vraie gauche pense tout bas :"Est-ce que Lepen aurait fait pire?"  Insinuant que ses petits camarades de lutte aurait mieux fait de voter pour la Fille à Papa en 2017.

Pour le vérifier, ils savent ce qu'il leur reste à faire en 2022.

mardi 7 janvier 2020

Je suis Charlie

Je pense qu'il ne serait pas inutile de la rappeler puisque les cons sont tout aussi nombreux. Ils se sont même multipliés grâce à internet et les réseaux devenu un déversoir de haines et un motif qui pousse certains abrutis à commettre leurs méfaits dans la vie réelle et sur des vraies personnes.

Je suis Charlie car cinq années après le massacre, la gauche a trahi. Elle piétine tous les jours les cadavres de ces valeureux déconneurs, blasphémateurs potaches en s'affichant dans les défilés islamistes en compagnie de fillettes voilées. La gauche entérine et soutient. Censure et se fait l'apôtre d'une nouvelle moralisation abjecte.

Je suis Charlie car des flics ont donné leur vie pour nous préserver des chiens enragés. Aujourd'hui, ils sont conspués dans les manifs, insultés, filmés par des uber-journalistes, étroitement défendus par des uber-avocats, en train de se prendre des engins incendiaires. On leur conseille de se suicider et on divulgue leurs noms et adresses pour les livrer eux et leurs familles aux clébards de tous bords.

Je suis Charlie car on continue à buter dans la rue des types radicalisés qui assassinent les passants à l'arme blanche. Je suis Charlie parce que la gauche se tait sur le sujet et laisse la droite tranquillement commenter, condamner et promettre.

lundi 6 janvier 2020

Du sushi à se faire

Les Nippons, réputés pour leur sens de l'honneur exacerbé et l'amour kamikaze de leur patrie, sont ridiculisés par l'incroyable évasion du patron de Renault. 

Cette affaire redonne leur juste dimensions aux énormes pendeloques qu'ils prétendaient cacher sous leur kimono. L'autoritarisme culturel dont ils peuvent faire preuve, assorti de cette rigidité heureuse et raffinée qui va jusqu'à élever en plaisir inavouable l'art d'aller se faire curer les oreilles dans des cabinets feutrés.

Déjà une semaine et toujours aucun haut responsable japonais n'a fait seppuku... les traditions se perdent, c'est le bordel dans ce pays !