vendredi 8 janvier 2016

Heureusement qu'on a Ursula

La journaliste française Ursula Gauthier, que personne ne connaissait avant d'avoir été expulsée par le régime chinois, fait un buzz médiatique énorme et se retrouve sur tous les plateaux télé et radio pour dire tout le bien qu'elle pense du leader de la république démocratique et très populaire.

Elle profite surtout de cette tribune pour y aller de son couplet contre l'exécutif en déguisant à peine ses critiques contre, pêle-mêle, la real-politique du président Hollande et sa mollesse devant le géant chinois, la faiblesse du quai et le reniement des principes de la belle gauche. Tiens tiens ...

Cette brave dame s'épanche sur la perte de son poste en Chine et reproche à la diplomatie française d'avoir aidé à créer un chômeur en plus en France.

Moi, moi et moi...

Merci à Ursula de nous apprendre qu'en Chine il y a un régime totalitaire qui bride la liberté d'expression dans le pays.  Nous apprenons aussi grâce à elle que la France ainsi que le reste du monde fait coucouche-panier devant Tonton Ping alors qu'on devrait virer son pays du conseil de sécurité, cesser toutes relations diplomatiques avec lui, imposer des sanctions économiques voire lui déclarer la guerre... pour les beaux yeux d'Ursula et de la liberté d'expression des journalistes dans le monde.

Je rappelle au passage que la France est devenu en 2015 le pays le plus meurtrier pour les journalistes, classé troisième, après l'Irak et la Syrie ! 

C'est tout de même hautement plus préoccupant que les lamentations d'une gnère qui a attendu d'être virée pour découvrir que les Chinois c'étaient des méchants.

mardi 5 janvier 2016

Commémorations

Gloire à la vraie gauche qui inventa le concept de "l'injonction je suis Charlie" pour justifier et donner raison à tous ceux qui ont hésité. 

Tous ceux qui avaient dit "on condamne le meurtre... mais..." ce mais qui distingue désormais deux camps irrémédiablement fâchés. Ce mais qui va finir par tuer à petit feu la République.

La vraie gauche des intellectuels veulent qu'on pardonne ce "mais" aux bigots imbéciles. A ces nouveaux ignorants crasses sans culture qui veulent interdire en France le droit qu'ils disent "au blasphème". 

La vraie gauche  leur a inventé ce nouveau mot d'injonction : "ordre formel d'obéir sur le champ". Elle voudrait draper les "oui mais" dans les habits de la désobéissance, la rébellion légitime à un ordre venu d'en-haut.  Les regrouper sous son aile protectrice, contre l'oppresseur, l'état raciste et islamophobe, l'état "belliciste" comme je l'entendais ce matin dans la radio. Hilarant et pitoyable !

Comme si le slogan "je suis Charlie" avait été décrété par Hollande ou par Valls.

Cette gauche pitoyable qui dans son aveuglement et sa bêtise continue à dire à certains binationaux fragilisés par une double identité qu'ils ont raison de croire que la France les considère comme des citoyens de seconde zone et d'avoir raison de ne pas se sentir "Charlie". 

Charlie ne se décrète pas, il ne vient pas d'en-haut. Il vient de tous ceux qui craignent que la première de nos libertés ne soit menacée : celle de ne pas croire. 

De cette liberté là, ceux qui n'étaient pas Charlie à l'époque, n'en avaient strictement rien à cirer puisqu'ils sont bien fichés dans leur certitudes, droit dans leur bottes religieuses.
Pour eux, souvent, Charlie l'avait cherché.

Mais la liberté d'être assis à une terrasse, d'écouter de la musique... simplement de vivre dans un pays libre, elle a concerné tout le monde après les attentats de novembre. Les Charlie et les pas Charlie Alors quelle liberté consentiront-ils à abandonner cette fois-ci ? Quel sera leur "oui mais..." ? Comment la vraie gauche le justifiera-t-elle ? Le pardonnera-t-elle ?

La question après les attentats de novembre n'est plus de savoir qui doit se sentir Charlie ou pas, mais qui se sent Français. Simplement. Sincèrement. Sans faire le tri entre les valeurs que cela suppose. Une offre globale à laquelle on adhère par le sol ou par le sang.  Qu'importe.



vendredi 1 janvier 2016

Message d'amour et de fraternité




Je souhaite le pire à tous les cons qui nous ont fait chier en 2015.
Qu'ils crèvent ou qu'ils aillent en prison.