jeudi 25 juillet 2019

Ils débarquent !

« Greta, tu es chez toi ici car la Normandie est liée aux Vikings, donc ce sont tes ancêtres qui ont construit l’Abbaye aux Dames »

Voilà ce qu'aurait proclamé le brillant Hervé Morin avec son air hébété et en brandissant bien haut son casque à double corne plein de pisse Skøll. 

Le gugusse n'est pas le seul clown grassement appointé par l'état à se prosterner devant celle qui a été diagnostiquée mutique sélective et qui veut dorénavant se venger en faisant tourner sa crécelle devant les micros du monde pour en annoncer la fin.

Dommage pour Raïf Badawi et Lu Guang pour le prix "Liberté", ils n'avaient qu'à bien choisir leur cause et prendre le train.

"Hervé, tu es chez toi car la Normandie est liée aux bovins, donc ce sont tes ancêtres qui ont donné le camembert"

vendredi 19 juillet 2019

Il a perdu le contrôle

C'est l'explication que donnent les enquêteurs sur l'accident de la route où une femme est morte et son bébé désarticulé par le choc à Montpellier suite à la victoire de l'équipe de foot algérienne. C'est triste. 

L'expression "perte de contrôle" est bien celle qui convient d'utiliser concernant une bonne partie de cette communauté souvent bi-nationale vivant en France. Les scènes de liesse attendues dans l'angoisse par les autorités préfectorales des principales villes en sont le révélateur ultime.

Lorsqu'elle veut bien en parler, la presse intellectuelle de gauche nous sort des experts sociologues qui vous expliquent par l'histoire coloniale, le fort sentiment de fierté nationale, la difficulté de faire des choix et on finit par l'inévitable sentiment de frustration et de discrimination. Mais une fois qu'on a dit ça, il reste les faits et les images. Il reste le sentiment de malaise chez la majorité des français par rapport à ces gens. 

Je crois que notre société a perdu le contrôle sur cette communauté et laisse faire certains de ses comportements malfaisants, émeutiers et indifférents aux règles de base qui font la cohésion de la société.

Espérons que ce soir, ils ne tronçonneront pas les Champs-Élysées.

 

mardi 9 juillet 2019

Les profs

Les derniers survivants des luttes syndicales d'antan, finissent par s'écrouler petit à petit sur le champ de bataille du ridicule. Ils sont des martyrs inutiles dont personne ne se souviendra. 

Un petit groupe d'enseignants extrêmes, tragiquement baptisé les "stylos rouges" a refusé de rendre les notes du bac à des élèves qui ne leur avaient rien demandé provoquant une polémique (encore une) dont l'issue sera tragique pour le syndicalisme enseignant. 

Ces nouveaux profs, nourris au nouveau militantisme 3.0 gorgé de ressentiment, utilisent des nouvelles méthodes commando pour essayer de bloquer des réformes. Leur but est de créer dans certaines familles déjà en souffrance, un sentiment de déclassement supplémentaire en leur expliquant que leurs enfants ont été victimes d'inégalité. 

Le ministre voulant couper l'herbe sous le pied du groupuscule récalcitrant, avait proposé de garder la meilleure note entre celle provisoire donnée par la moyenne générale annuelle et la note du bac lorsque celle-ci sera rendue par les grévistes. Tout comme certains jeunes et talentueux avocats désintéressés, uniquement nourris d'idéaux humanistes et assoiffés de caméras et de micros  qu'on a vu tendre leur carte de visite à feu les manifestants jaunes dans la rue, en cas de besoin d'assistance juridique contre la police dictatoriale; il est question aujourd'hui d'engager des procédures judiciaires contre l'état pour inégalité par ceux qui ont eu toutes leurs notes du bac à temps (correcteurs non grévistes) et obtenu une moyenne inférieure à celle qui aurait pu être dégagée par le contrôle continu sur l'année. 

La manœuvre confine au génie !

Sauf qu'elle ne sert in fine qu'à provoquer et créer du ressentiment chez une génération déjà bien fragile dans les quartiers sensibles. Mais qu'importe pour les idéologues du pire, il faut préparer les bataillons de la haine pour les lendemains qui chantent.

 

jeudi 4 juillet 2019

Référendum en toutes matières

Tiens, pas plus tard que l'autre jour, j'étais dans un bistro pompeusement baptisé "bistrot de pays" pour attendrir quelques bobos des villes faussement soucieux de la désertification de nos plus beaux villages de France. Douars provençaux où ils possèdent une baraque restaurée à grand frais qu'ils occupent bruyamment durant une semaine ou deux par an seulement. 

Étant amateur de fruits d'été, je fus pris d'une irrépressible envie de couler un bronze légèrement ramolli par les chaleurs subies sous mes latitudes sudistes. Ma besogne proprement accomplie, je remonte, le cœur léger et le ventre apaisé finir mon verre de Viognier. 

Mais voilà-t-il pas qu'un de ces sagouins barbares en chemise en lin et short rouge se mette dans l'idée d'aller immédiatement se soulager après mon passage. Le gugusse revint la mine renfrognée et rejoignit ses amis encore nimbé des senteurs de fond de boyau laissées innocemment par mézigue. Il dégaina son Iphone dernier cri et annonça à ses urbains de copains qu'il allait mettre une mauvaise note au bistrot sur tripadvisor pour dénoncer l'attaque olfactive dont il fut victime, alors que la propreté du chiotte était globalement de bon aloi.

De mon côté, n'ayant pas d'amitié connue pour le limonadier, encore moins pour sa petite moustache lui donnant l'air de vouloir vous dénoncer à une milice de la ligue sudiste, j'ai laissé pisser.

Cette petite aventure m'a fait penser à la manie du référendum qui devient la revendication number one d'une gauche qui semble avoir perdu tous ses combats et d'une droite qui ne trouve plus son cul pour chier. Donner la voix au peuple ! Le référendum en toute matière ! Le vote c'est du pipi de chat, vive le like ! La démocratie 3.0 est née ! "Un homme, un Emoji " semble être le nouveau slogan de ces hordes débilisées par leur smartphone. 

Si on les écoutait, on en viendrait à pétitionner et faire des enquêtes de satisfaction tous les deux jours.  Noter les politiciens, comparer leurs performances. Mettre des pouces levés ou bien lâcher les fauves. Tout évaluer, passer le doigt sur les plinthes... au cas où il y ait de la poussière puis attribuer une note comme dans la télé réalité.

Je ricane lorsque je vois cette faune abjecte et analphabète se livrer à ces pratiques. Le jour où elles sortiront de leur monde absurde de la virtualité et s'appliqueront à la démocratie... j'aurai la trouille.