Sale temps pour les affreux

Les populistes occidentaux aux manettes de leurs pays s'en prennent plein les dents à l'heure de l'exercice du pouvoir et la prise de décisions.

Il ne suffit pas de détourner une partie de l'opinion politique d'un public abruti par internet et la merde qu'il charrie avec les faux comptes russes et leurs médias vérolés, il faut faire face au reste du monde qui n'est pas forcément composé que de débiles. Il faut gérer des économies et des peuples, et pour cela il ne suffit pas de faire le clown éructant sur les estrades.

Salvini, le premier d'entre-eux, s'est pris une gifle monumentale en croyant qu'en tricotant une petite mesure en faveur des retraités qu'il n'a pas les moyens de payer et interdire l'accès aux bateaux humanitaires d'accoster suffisent à gouverner un pays inscrit en Europe et dans le monde. Aujourd'hui, l'Italie reprend le chemin de l'instabilité politique et des petits arrangements minables.

Johnson le pitre s'est mis à dos la moitié de UK à peine quelques jours après son accession au poste de premier ministre. Première décision : fermer le parlement. Circulez y rien à voir. Les brexiteurs sont bien les derniers défenseurs de la démocratie, oncle Vladimir sera le premier à les féliciter.

Trump se contente de faire des tweets et des discours avec les 350 mots de son vocabulaire de gamin attardé fini au red bull. Il veut faire la guerre à tout le monde puis discuter, puis faire la guerre... en attendant, il passe entre les gouttes de l'averse de foutre et de pisse des fêtes à putes qu'il aimait bien fréquenter.

Chez nous, on essaye de donner la plus grosse assiette de pâté au pitbull pour le gaver et l'empêcher de casser sa chaîne. Les groupuscules bruyants de l'écologie, de la gauche et de la droite remplissent le temps politique par du néant, et personne ne parle du second parti aux dernières élections. Le RN et sa patronne, sont toujours aux abonnés absents, ni obligés de donner un avis ni la moindre idée puisqu'ils en sont incapables. Ils attendent comme les autres affreux que les faux comptes russes et RT réussissent à les faire élire pour de bon.

Ne stigmatisons pas les cons

Un sociologue vachement sollicité par les radios, Inter, Culture et France Info aujourd'hui, clame partout qu'il faut cesser de "stigmatiser les supporters qui gueulent des slogans homophobes dans les stades... il faut faire de la pé-da-go-gie !"

C'est vrai ça, le pauvre supporter raciste et homophobe doit continuer à insulter tout le monde, vomir sa haine de sa pauvre vie de con au nom du ... folklore ! Laissons-le dépenser son smic dans le dernier maillot de son équipe favorite et son abonnement dans le virage de son stade préféré.  Laissons-le se pignoler en pensant aux millions que gagnent ses idoles et se gargariser sur leurs histoires de putes et de mercato. 

Il faut cesser de stigmatiser les pôv' gens sinon ils vont remettre leurs petits gilets jaunes et sortir foutre le feu en traitant tout le monde d'enculé. 

C'est notre folklore.

Et le Père Fouras Duflot au fort

Je ne sais pas à quel point ce titre pourrait-être contrepétrique, mais c'est tout ce que j'avais en magasin.  

Le journaleux rapporte que l'inoubliable Cécile accepta l'invitation du Père Fouras après maints dégonflements, mais grâce à "l'euphorie" de l'affaire du siècle" elle finit par y aller. Comme quoi, les grandes causes, y a que ça de vrai pour vous foutre un bon coup de pied au cul pour réaliser vos rêves d'enfant.

"J'étais hyper émue. Je conçois que ça puisse paraître débile..."

Nous le concevons tout aussi bien, rassurez-vous !

Si avec ça, nous n'aurons pas sauvé la planète l'année prochaine, avant l'apéro s'entend, je ne croirai plus en rien !

Biscuit Nantais

Bon, sans revenir sur la pitoyable récupération politique de la mort d'un jeune homme par la gauche et son extrême, je tiens à souligner la dignité de sa famille qui a tenu a se dissocier haut et fort de la supercherie "émotionnelle"qui s'est exprimée à coups de pavés hier.

A part ça, je pense que la mairie de Nantes vit de gros problèmes politiques. Ainsi, la maire, socialiste de la ville a tenu à condamner les dégradations dans sa ville pendant que son adjoint communiste se présentait devant tous les micros pour affirmer : "il faut laisser "l'émotion" s'exprimer" en parlant de la seconde manif interdite, celle-ci, où on craignait les violences. 

Croustillant comme un bon BN de voir un élu encourager le saccage de sa propre ville sous prétexte que les élections approchent. Le petit coco devrait savoir que la préfecture représente l'état et que nul ne doit inciter à la violence contre lui. L'équipage municipal bringuebalant, construit sur les décombres d'une "alliance de la gauche" et à la hâte, j'imagine, suite au départ d'Ayrault à Matignon à l'époque semble prendre l'eau de toutes parts.

Il est juste dommage que ces minables utilisent le cadavre d'un pauvre gamin comme planche de secours idéologique.

Espérons que les nantais sauront les jeter dehors aux prochaines élections.

Ah oui encore un dernier truc : quelqu'un pourrait dire à la sénatrice Benbassa qu'elle doit écrire au moins un rapport ou une seule proposition de loi par an au sénat qui la rémunère plutôt grassement, au lieu de déverser ses poubelles sur twitter. Merci.