mercredi 23 septembre 2020

Faut expliquer ?

A ce propos, je ne sais plus qui avait dit, qu'avant il fallait expliquer aux ignorants ce qu'était "la fiction", alors qu'aujourd'hui on est arrivé à essayer de leur définir ce qu'est simplement "un roman".

La tribune "ensemble défendons la liberté d'expression" signée par une centaine de médias me fait penser à ça. Expliquer la liberté d'expression? Vu que "l'expression" demeure un concept obscur pour certains en France puisqu'ils en viennent directement aux mains, on en vient à expliquer le concept de "liberté". 

J'ai lu cette tribune, et je trouve inquiétant qu'on en arrive là. Expliquer que les médias en France ont "le droit à la liberté d'expression". Réaffirmer un droit aussi évident et non-négociable fait penser que le péril est vraiment imminent, la crainte d'un nouvel autoritarisme, d'un nouveau fascisme qui n'est pas à nos portes, mais déjà en nos murs.

Dignes et respectueux, refusant tout amalgame (?) les rédacteurs n'ont même pas voulu designer explicitement ceux à qui il faut "expliquer" ceux qui menacent clairement le droit à l'expression : les islamistes.

Mon précédent billet causait de l'obligation qui nous est faite aujourd'hui de "légiférer" pour re-définir le périmètre commun, la loi pour "expliquer" l'évidence. 

Bientôt faudra mettre des images à colorier ?

vendredi 18 septembre 2020

Ça commence toujours comme ça

                                                                                                                                                                           

Pour avoir "vécu" l'arrivée et la prise de pouvoir partielle des islamistes dans un pays pas très lointain, je me permets de penser et dire que ça commence toujours comme ça. 

La première des choses qu'ils font c'est voiler les femmes. Quoi de mieux que la moitié (ou plus) des habitants pour marquer le paysage du quotidien et affirmer leur avènement ainsi que leur omniprésence dans la sphère publique.

J'y repense à chaque reportage dans le 93 ou dans les quartiers.

J'y repense à cause de ce qui s'est passé lors d'une audition à une commission parlementaire hier. Quelques députées (LR et LREM) principalement ont quitté la salle pour dénoncer le voile porté par la représentante d'un syndicat étudiant de gauche. La présidente (LREM) de la commission a rappelé qu'il n' y avait rien dans la loi qui interdisait ça. 

Il est bien là le problème.

Ça commence toujours comme ça, ils obligent à "créer des lois" pour interdire ceci ou cela afin qu'ils trouvent les raisons pour s'élever contre, crier à l'injustice, la stigmatisation, la phobie que sais-je... On ne peut pas être en désaccord avec eux, il faut "légiférer contre" pour préserver les principes les plus élémentaires. 

Dans ce jeu, il leur est agréable de voir la bataille entre le camp des "pour" et celui des "contre". Les deux bords, habituellement occupés à se chamailler pour de la politique, étaient pourtant d'accord sur les grands principes la plupart du temps. 

Mais plus du tout dans ce cas. Le pacte d'opposition est rompu en quelque sorte.

Mais ce que tout ce monde ignore, c'est qu'à la fin , les unes comme les autres auront droit à leur ration de haine et de mépris. en gros : tout le monde sera tondu.

Le plus risible c'est le télescopage de cet incident avec l'obligation de tenue "correcte" exigée à des lycéennes et collégiennes, à croire que la pudibonderie fait son chemin plus vite qu'on le croit.  Là aussi, ça commence comme ça.

lundi 7 septembre 2020

Putain cinq ans ! (3)


 
J'ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage.
(V. Despentes)
 
 
Je crois que je vais m'arrêter là.
 

dimanche 6 septembre 2020

Putain cinq ans ! (2)

"Je n’ai pas pleuré Charlie."

 "En ressentant l’insupportable violence politique, idéologique, symbolique de l’omniprésente et omnipotente injonction."

 "Mais se sont opportunément tu-e-s quand l’Etat s’est attaqué à Dieudonné, voire ont appelé et soutenu sa censure…"

" J’ai pleuré en pensant à la signature de l’organisation à laquelle j’appartiens, dont je suis encore formellement une des dirigeantes, apposée à côté de celle de l’UMP pour appeler à cette manif en proclamant « Nous sommes Charlie : Défendons les valeurs de la République ! » 

Voici quelques exemples des larmes sélectives de la députée Obono

 

Mais aucune "larme" ni protestation lorsque Marine Lepen déclarait soutenir la motion de censure de gauche  (LFI, PS,PC) lors des débats pour la réforme des retraites à l'assemblée
.

Petite piqûre de rappel alors que se tient le procès des meurtriers de Charlie.

 

samedi 5 septembre 2020

Putain cinq ans !

 

 

 

Petite piqûre de rappel alors que se tient le procès des meurtriers de Charlie.

 "Pour se ressaisir" !