vendredi 11 avril 2025

Les lèche-culs

Ils m'ont léché le cul". Voilà ce que le clown orange a déclaré devant les caméras après que des pays comme le Japon et la Corée du sud sont venus le supplier pour les exonérer des taxes douanières. 

A une autre époque, on se faisait Seppuku pour bien moins que ça !
 
Les européens, fidèles à leurs coutume, ont préféré débattre pour gagner du temps pour enfin se rendre compte qu'ils ne sont pas tous d'accord puisque chacun a ses propres corporations à défendre, puis ils ont fini par décider qu'ils ont la trouille mais ont menacé quand même pour faire bonne figure. 
 
Ils ont fait comme avec le Russe : caresser la tête du chien pendant que celui-ci a les crocs déjà plantés dans leur mollet. 
 
Toute la manœuvre a finalement consisté, comme prévu, par une manipulation grossière des cours de la bourse et un délit d'initié pour lequel nul ne sera inquiété puisqu'il n'y a plus personne pour enquêter, plus de juges pour accuser et plus de journalistes pour dénoncer. 
 
On a le déshonneur qu'on mérite.  

jeudi 3 avril 2025

Le troublé du Béarn

 

Empêtré dans son fatras mental et le charabia qu'il articule entre deux rots à chaque fois qu'il prend la parole, le ravi de Matignon s'applique pourtant lorsqu'il s'agit d'exprimer son "trouble" devant la condamnation du gang Le Pen. Il marque bien son "Mais" sans vergogne devant la représentation nationale, remettant une pièce dans la machine à dénigrer et affaiblir les institutions. 

Darmannin, le regard allumé par la perspective de 2027 lui emboîte le pas et "suggère" que le parquet accélère la procédure d'appel. Le souhait a été entendu et bien compris, puisque la décision de traiter ledit appel été 2026 fut annoncée dans l'heure ! Reléguant les affaires de meurtre, viol, pédophilie et autres petits délits sans importance aux calendes grecques. Le désir des politiques est bien plus pressant que la douleur des victimes.
 
L’exécutif s'est ligué contre l'institution et lui a tordu le bras. Marine n'en espérait presque pas autant.
 
Nous vivons une époque où la condamnation en première instance n'est en réalité qu'une simple formalité, un truc sans importance puisque le législateur à multiplié les recours suspensifs et autre brouillards juridiques faits pour ajourner, retarder en attendant les vices de procédure, les amnisties voire l'oubli. L'instruction pendant plusieurs années ne vaut plus, les milliers de pages de dossiers, poubelle, puisqu'il y a appel, puis cassation, puis CDH, puis cour européenne, puis QPC,  puis l'ONU, et mon cul. Le temps passe et la mémoire du "peuple" est courte, surtout avant l'heure de l'apéro, c'est bien connu.
 
Macron a fait le service minimum pour espérer la mansuétude du RN pour ne pas faire tomber le Béarnais, mais on ne calme pas les chiens enragés en leur offrant des friandises.