mercredi 24 mars 2010

Retour aux normales saisonnières

Comme il doit être dur de se rendre à l'évidence, de se réveiller le lendemain de défaite et de revenir à la triste réalité des choses. Ces choses qui vous remettent dans votre vraie dimension. Une petite dimension. Triste retour à une petite politique d'arrangements entre ennemis. Il faudra désormais laisser les envolées internationales aux relents de sauvetage du monde et de ses environs aux vestiaires et s'affubler du costume étriqué du chef d'un état en perte de vitesse et de crédibilité. Sordide agitation.
Retour aux fondamentaux qu'ils ont promis : on entre dans la campagne électorale pour les présidentielles la plus longue de l'histoire. Putain, deux ans ! Le spectacle promet d'être croustillant. L'entre deux tours a duré six jours, six petits jours dans lesquels on a annoncé "par erreur" la mort d'un policier et l'arrestation " par erreur" de braves pompiers catalans, juste parce qu'ils causaient un charabia proche du basque. Alors, imagine deux ans !!!!
Pendant ce temps, les vrais leaders (ceux qui énervent tant) surmontent des Everests d'adversité pour oeuvrer tant bien que mal en faveur de leurs citoyens et défient les tyranneaux pékinois en accueillant leurs opposants. Reçoivent des prix Nobel et tentent de faire baisser les tensions en Orient même si rien n'est gagné.
Putain, deux ans ! Deux ans à voir les uns manger leur chapeau jusqu'à l'indigestion, à entendre les autres vociférer et le reste pisser dans des violons ou bien crever la gueule ouverte. Que de temps gâché.




2 commentaires:

  1. Deux ans? Probablement. Mais rien n'est jamais écrit!

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  2. Oui, rien n'est écrit d'avance. Je doute quand même qu'il se passe des choses exceptionnelles : le personnel est médiocre et l'offre politique pauvre.

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