lundi 17 janvier 2011

Out of Africa.

Omar Bongo, ancien dictateur Gabonais et grand pourvoyeur de fonds occultes avait demandé la tête d'un ministre de la république française pour avoir critiqué la Françafric en 2008. Faut se souvenir que dans un réflexe d'obéissance aveugle, Jean marie Bockel avait cru traduire la pensée de son nouveau maître, mais ce fut sans grand discernement et en  totale et grave méconnaissance de la personnalité de ce dernier.

Enfin, le résultat fut atteint et le président sacrifia son ministre et l'offrit au dictateur.

Quand Michelle Alliot Marie propose d'envoyer des compagnies de CRS pour aider les flics de Ben Ali à tabasser des innocents, elle ne fait que traduire la pensée profonde de ses collègues du parti  et de son président. Tous les observateurs ont jugé qu'elle avait commis une faute grave contre la peuple tunisien et l'aspiration de celui-ci à la liberté et la démocratie et demandent des excuses publiques ou bien une démission, ce qui serait le moindre.  

Et dans ce cas, le président ne sacrifia pas sa ministre et ne l'offrit pas à la démocratie.

Les deux exemples montrent une fois de plus que notre exécutif est nettement plus disposé en faveur des dictateurs qu'il ne l'est pour défendre les peuples qui rêvent de liberté.

1 commentaire:

  1. Aucune raison de démissionner, vraiment. MAM a été très maladroite, pitoyablement maladroite même, mais rien de plus.

    Et puis, à regarder les choses avec suffisamment de cynisme, on comprend bien que la France avait tout intérêt au maintien de Ben Ali. Le tort de MAM est de l'avoir dit trop distinctement et au mauvais moment.

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