samedi 9 avril 2011

Garçon l'addition et un café !

Les français sont quand même un peuple à part. 

Ils achètent en masse des pastilles d'iode par peur de la radioactivité de Fukushima mais refusent de débattre sur les dangers du nucléaire chez eux. Sont contre les grosses entreprises qui pressurent les employés mais vont faire leurs courses le dimanche. Votent tous contre les pesticides mais font le plein au salon de l'agriculture. 

C'est bourré de charmantes contradictions mon conconcitoyen. En fait, il veut bien se faire baiser mais avant, faut qu'on lui paye un coup à boire.

Le réseau autoroutier français a honteusement été offert au secteur privé par Villepin  quand il était premier ministre de Chirac, à la faveur d'un vote nocturne à l'assemblée, une veille de vacances et ce dès le début d'un nouveau cycle de rentabilité énorme qui aurait permis aux caisses de l'état de se renflouer après des décennies d'amortissements de l'investissement porté par l'effort national. Mais, comme dit la chanson : les copains d'abord. Alors depuis, le prix du kilomètre d'autoroute ne cesse de grimper et avec lui le prix de la concession accordée aux commerces qui jalonnent le beau ruban noir. Prix qui sont répercutés sur le consommateur qui achète son sandwich aux bactéries et son litre de benzine au prix fort. Double effet kissmyass.

Rassurez vous mes compatriotes vacanciers qui vous  précipitez en ce moment vers des horizons prometteurs et radieux au volant de vos Dacias achetées à tempérament, vous n'avez pas tout perdu :  Les réseaux autoroutiers lancent l'opération "petit noir gratuit" (et ce n'est pas une nouvelle vanne de Zemmour)  pour rester vigilant sur la route,  avec la collaboration de bison futé et la sécurité routière.

Ben voilà ! Il suffisait de demander ! On vous paie un coup à boire avant de vous enc........aisser le prix du péage !

Bonne route à tous quand même.

4 commentaires:

  1. Dans le monde de tarés bons pour l'asile que Modernœud bâtit pour nous, je reste tout surpris qu'on ait encore le droit d'appeler un café un petit noir. M'est avis que ça ne va pas durer…

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  2. Un petit noir dans la bouche d'un Frédéric Mitterrand serait effectivement assez équivoque. Dans celle d'un J.Marie, ce serait clairement condamnable .

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  3. Je peux pas dire, par principe je ne prends jamais l'autoroute. Du moins quand c'est payant. ;o)

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  4. Pas d'autoroute, pas de cawa gratos !

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