Fidèle à sa tradition légendaire, la droite va faire donner la charge pour briser la grève des personnels de sécurité dans les aéroports français.
Afin de soutenir un patronat inflexible et incapable de communiquer avec ses salariés autrement qu'à coups d'ordonnances et de mépris, le gouvernement français promet de remplacer les grévistes par la police nationale.
Une fois de plus, l'état met ses moyens à la disposition des intérêts patronaux sensés relever du domaine privé, enfreignant ainsi tous les codes du libéralisme et du capitalisme qu'il a aidé à mettre en place. Guéant voudrait, à l'occasion d'une grève, nationaliser la sécurité dans les aéroports.
La droite retrouve ses vieux réflexes anti-syndicaux et saisit l'occasion pour fustiger et remettre en cause le droit de grève en ressortant la lune du service minimum pour retrouver un second souffle au niveau de l'opinion publique.
Martine Aubry rappelle à juste titre que la droite ne sort ses accents poujadistes anti-grèves que lorsqu'il est trop tard. On la voit s'activer à éteindre le feu en envoyant des médiateurs par ci, et des matraques par là montrant ainsi son incapacité maladive et psychologique à négocier en amont pour trouver des solutions qui permettent à tous de sortir par le haut. Lamentable et méprisant !
Extrait de : Les jaunes, un mot-fantasme à la fin du 19è siècle de M. Tournier, lexicologue.
Chaaaaaargez !
Arrête de stigmatiser les sodomites.
RépondreSupprimerIls ont l'esprit large les patrons finalement.
RépondreSupprimerOui, aussi large que le fondement des pauvres employés en grève finalement.
RépondreSupprimerFini les grèves et les revendications : la droite a fini de castrer le syndicalisme français après la réforme des retraites. Place aux flics maintenant. Belle mentalité, comme dirait l'autre salopard.
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