Le mal nommé parti républicain américain est le symbole mondial d'une droite poussée dans ses pires retranchements, seule idéologie en mesure d'ériger à sa tête des leaders d'une ignorance et d'une bêtise caricaturale.
Le modèle américain est un avertissement sans frais à cet UMP qui commence a produire du crétin politique en série, nourri aux mamelles de l'avidité financière, du racisme, de l'ignorance et du conservatisme le plus crasse.
Le dernier candidat en lice, Newt Gingrich a développé face à des journalistes son analyse pointue et sans concessions sur le proche orient et développe sa thèse sur le conflit israélo-palestinien en brandissant comme un bon américain moyen qu'il est, ses certitudes inébranlables et son ton péremptoire qui le place au dessus du commun des mortels. Le candidat aux primaires de la droite décide que les palestiniens sont un peuple "inventé" et un groupe de "terroristes". Rien de moins.
Reposant sa crédibilité sur un supposé diplôme d'histoire, certainement aussi compliqué à obtenir qu'un permis de conduire en Californie où bien un mariage officiel entre une vieille pute édentée, rangée des voitures et un homme d'affaires soul en goguette à Las Vegas, par un faux prêtre cocaïnomane ; le candidat répond entièrement aux grossiers critères imposés par l'idéologie flamboyante de ses illustres prédécesseurs Nixon, Ford, Reagan, Bush fils et père. Rappelons que chacun de ces brillants présidents a contribué à sa manière à façonner le monde merdique dont nous continuons à subir les conséquences désastreuses jusqu'à présent.
Je reviens un instant à l'UMP car ce parti nous a quand même gratifié d'un président ouvertement atlantiste et fervent admirateur de W. Bush qui l'invitait dans son ranch texan souvent. On n'a pas fini de constater l'ampleur du désastre. Bref.
La droite américaine a quand même échappé à l'énergumène considérable de Herman Cain, le parrain de la pizza industrielle qui, en bon candidat digne de son parti, hésitait encore à placer l'Espagne entre l' Irak et l'Arabie Saoudite sur une carte. Mais lorsqu'on apprend qu'il se retire au profit de Gingrich, on est quand même plus rassurés car ce dernier ne veut finalement que la disparition pure et simple de tout un peuple ... la routine pour les fêlés de la religion comme le confirmait l'autre jour le bel Ahmadinejad.
Ça promet !
Qu'une telle bêtise puisse représenter le peuple américain pose problème au monde.
RépondreSupprimerQue les USA qui possèdent tant d'intellectuels à la pointe se retrouvent avec un crétin de l'envergure d'un Reagan à sa tête, inculte notoire, me dépasse.
En fait je connais quelques républicains américains bien placés dont la doctrine consiste à placer comme président le plus con pour que le pouvoir exécutif soit le plus faible possible.
Dans ce cas, les lobbies militaro-industriels et autres conseillers économiques disposent de toutes latitudes pour faire passer leur idéologie du tout libéral.
Ce sont des malins !
D'ailleurs ton billet m'inspire tellement que je vais embrayer dessus chez moi.
RépondreSupprimerMerci.
Cui, je crois bien qu'on nous fait le même coup ici en France...sauf que nous on sait où situer l'Espagne :)
RépondreSupprimerça promet, oui ! Le Newt Gingrich il me dit quelque chose, s'était pas présenté il y a perpète, un sombre crétin, (déjà) ?
RépondreSupprimerMHPA, oui un bel exemple pour notre belle droite.
RépondreSupprimerLa droite républicaine me fait penser à la droite nationale...
RépondreSupprimerFinalement, on le sait depuis longtemps qu'il faut avoir atteint son niveau d'incompétence pour diriger.
RépondreSupprimerMerci Mr Peter !
(
Dpp, Les républicains américains, comme l'UMP avec ses fachos de droite populaire, sont vérolés par le Tea party, c'est la tendance.
RépondreSupprimerSolveig, la prime à la sottise en somme.