De capé des pets

Contrairement à ce que j'avais laissé croire un moment, je n'ai pas du tout l'intention de défendre la droite, lui dire ce qu'elle doit faire et l'attitude à adopter afin qu'elle reprenne sa place sur les bancs de la république. La raison principale étant que ce blog n'est lu que par une poignée de gauchistes attardés.

J'avouerais même que dans certains cas je serais plutôt du genre à tirer sur l'ambulance sans vergogne ni remords. Et c'est le cas.

J'entends que la bande de clowns et son parti moribond continuent leurs chute inéluctable pour finir dans la toile frontiste où un démembrement douloureux les attend. 

La suite n'a pas grande importance car le parti d'extrême droite riche de ses propres casseroles et de ses échecs locaux, reviendra à ses moyennes de saison. Un pays ne peut être géré sur l'unique projet de haine envers les arabes, les noirs et la musulmans. Ça ne suffit pas, faut trouver d'autres trucs ! En attendant, faut laisser les grands travailler.

L'histoire de l'UMP tourne au Vaudeville burlesque comme souvent à la suite d'échecs électoraux. La droite à souvent la défaite  mortifère en contrepoint à des victoires flamboyantes. 

Les trois ténors Copé, Juppé et Fillon se disputent âprement la tête de cette armée mexicaine composite et hirsute (?) car ils ont déjà intériorisé leur prochaine défaite. 

Copé d'abord qui essuie les revers électoraux les uns après les autres, tente de s'accrocher aux lambeaux d'une campagne présidentielle calamiteuse. Il utilise les restes de repas de Sarkozy pour faire son dîner législatif ... à croire que l'UMP n'a plus un sou dans les caisses. Reprendre l'image des drapeaux des meetings d'un perdant et un programme politique de perdant point par point pour en faire un spot de campagne à des législatives, est à l'image de ce chef de parti sans souffle et sans idées. Un vrai suicide politique.

Fillon qui après avoir, comme par magie, apaisé la panthère Dati et préparé avec soin son point de largage confortable à Paris, déclarait tout content de lui qu'il n'y avait pas de chef à l'UMP. Ce coup de boule à l'adresse de Copé, plus un sondage le donnant plus populaire que ce dernier, l'a propulsé en tête de ce malheureux  bal de prétendants alors qu'il avait toujours adopté le profil de second rôle et de collaborateur. L'appel des projecteurs peut-être !

Ensuite vient un Juppé, le capé gaulliste et international  qui tente de jouer ostensiblement les démineurs comme pour justement démontrer l’existence de ce champ de mines, prêt à exploser au lendemain des législatives.

Pendant ce temps l'ancien président, abandonnant à ses chétifs concurrents la carcasse du parti dont il s'est repu pendant des décennies, se prend des vacances à rallonge dans son exil  marocain en compagnie de sa dulcinée. D'ailleurs comme le rappelle si justement Trublyonne, ce président avait aussi commencé son quinquennat en prenant des vacances  ... c'est peut-être ainsi que "la valeur travail" est envisagée à droite.

Heureusement que Hollande et Ayrault ont remis les choses à leur  place : le gouvernement travaille pour les français et décide en leur intérêt. 

Pendant que les chiens aboient, la caravane passe ... mais qu'est-ce qu'on rigole !