samedi 15 septembre 2012

Le jour où Mitt a niqué Barack.

Sinon, comment appeler la supercherie internationale qui se joue aux Etats-Unis et dans les pays arabes ?

Un film de mauvaise qualité tourné par acteurs qui ne connaissaient pas le but de la manœuvre, produit (aux dernières nouvelles) par une association chrétienne copte et un réalisateur porno,  fait trembler le monde arabe et oblige les américains à envoyer des navires de guerres au larges des côtes de Libye.

Voilà à quoi tient la stabilité mondiale en 2012 !

Mais les coïncidences sont parfois surprenantes ...

Les Républicains n'ont jamais caché leur hostilité à l'égard de toute politique qui tenterait d'amener progressivement la paix au moyen-orient. Une situation tendue en permanence dans ces régions constitue une aubaine pour les vrais tenants de l'affaire : les grands groupes d'armement de BTP et d'hydrocarbures. Ces derniers, tout le monde le sait, continuent à arroser les républicains pendant leur campagne électorale toujours dans l'idée de faire des affaires. Les guerres de religion ça rapporte énormément !

Lorsqu'on sait que les milieux conservateurs et religieux les plus durs soutiennent l'imbécile Monsieur Romney, il ne reste qu'un pas à franchir pour relier la campagne électorale US à la fièvre qui s'empare de la rue arabe.

J'ai encore dans les oreilles l’inattendu "A salam Aleïkoum" lancé par Obama en 2009 à l'université du Caire à l'adresse du monde musulman. Ce discours qualifié d'historique était sensé tourner la page Bush et rapprocher l’Amérique du monde musulman.

Tout cela paraît bien loin maintenant.

6 commentaires:

  1. C'est une bonne explication aussi mais ça fait cher une éventuelle élection de Romney...Vu les manifestations qui ne s'arrêtent pas.
    C'est le bon prétexte pour couper les contrats avec tout ce qui est américain.
    Qui sème le vent...

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  2. Au contraire, le but est de faire de nouveaux contrats. les pays du golfe et l'Arabie sont les plus gros clients et ce n'est pas prêt de cesser.

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  3. Tiré par les cheveux. D'autant que Romney, qui n'est pas une flèche, a trouvé le moyen de profiter de l'occasion pour se tirer dans le pied en politisant l'affaire (et en mentant sur Obama, mais Romney est un champion du mensonge et de l'approximation), provoquant des critiques virulentes jusque dans son propre camp.

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  4. Bush était passé maître en mensonges et approximations ... Romney avait besoin de ça pour discréditer la politique internationale d'Obama. Facile !

    Le côté capillo-tracté du raisonnement n'a d'égal que la perversité de la politique ...tu as sûrement raison et j'espère bien me tromper :)

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  5. Toute cette surenchère ... ça paraît impossible et pourtant la mayonnaise monte.

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  6. Oui, pourtant les ingrédients étaient bien pauvres.

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