mardi 2 mai 2017

Les sous-doués font la présidentielle

Certains auront beau habiller doctement les concepts manipulés sans précaution par la candidate d'extrême-droite et leur donner des atours intellectuellement audibles, il reste que le projet de Marine Lepen reste désespérément vide. 

Un vide qu'elle semble avoir du mal à combler de sa vocifération permanente et du pénible mantra traditionnel sur l'Europe et l'Immigration. 

Un programme économique sans queue ni tête, avec un revirement sur la monnaie qu'elle est elle-même incapable d'expliquer. 

Mais la "colère" de l'électeur frontiste le rend aveugle. A t-il besoin de programme pour voter comme un con ?

Nous croyions avoir touché le fond de l'insignifiant avec l'accord avec Dupont Gnagna, qu'elle a déclaré premier ministre avant même de connaître les résultats définitifs et faisant fi de toutes les règles "démocratiques" qui voudraient qu'un premier ministre est choisi dans la majorité issu des législatives... pour une candidate qui voudrait "redonner la parole au peuple" ça se pose un peu là.

Mais pas du tout... on creuse encore puisqu'elle vient de confirmer son incapacité à écrire son propre discours et pompe fièrement des blocs entiers dans celui de Fillon, un looser. Elle ajoute la grossièreté à l'incompétence.

Les populeux des deux extrêmes changent d'avis au gré du vent et des sondages, distribuent du vent et un fric qu'ils n'ont jamais vraiment gagné en travaillant. Ils mentent et fabriquent des citoyens désabusés et haineux.

Allez, encore quelques jours et du vent; Qu'ils reviennent dans leurs terriers et qu'on ne soit plus obligés d'entendre leurs conneries. On a un quinquennat à réussir !

7 commentaires:

  1. C'est vrai qu'on passe notre temps à réussir des quinquennats.

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  2. « faisant fi de toutes les règles "démocratiques" qui voudraient qu'un premier ministre est choisi dans la majorité issu des législatives... »

    Voilà des "règles démocratiques" qui sortent tout droit de votre tête et de nulle part ailleurs ! Le président nouvellement élu nomme son Premier ministre dès sa prise de pouvoir, c'est-à-dire avant les législatives qui (peut-être…) vont lui donner une majorité. Par conséquent, il peut se trouver que ce premier Premier ministre soit en opposition avec la majorité de la Chambre ; Pierre Maurois en mai 1981, par exemple.

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    1. A un détail près Didier : le PR nomme un Premier machin s'il n'y en a pas déjà un. Il est d'usage que le PM démissionne après la présidentielle mais Cazeneuve a dit qu'il ne le ferait pas si MLP est élue. Seule l'AN pourra le virer.

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    2. Oui, enfin, là, on est dans la "posture antifasciste", qui ne mérite guère autre chose qu'un bref éclat de rire.

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    3. Justement, on est là pour rigoler.

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