lundi 23 octobre 2017

Ca branle dans le manche

Ah enfin ! Après avoir passé les deux dernières semaines à remplir des tonneaux de mollards bien gras, je reviens, la voix et les idées bien que toujours un peu festonnées de mucus, mais rassurez-vous cela ne s'entend pas trop dans ce billet.

Bon... rien !

Politiquement c'est rasibus : la gôgôche nous délivre les mêmes  chiffres des manifestants que la police. Faut dire que la colère populaire n'est pas non plus un puits sans fond ! A un moment donné va falloir penser à réserver la semaine de ski pour les prochaines vacances, hein ! Garrido se trémoussait hier à côté de Jérémstar et de Goldnadel de Valeurs Actuelles, heureuse qu'au moins chez Ardisson "on ne lui renvoyait pas dans la figure le fait qu'elle soit une avocate pauvre" selon Mélench-jung-un.

Boutin, trop dég de sa life, se retire de la politique car pendant toute sa longue carrière, aucun porc ne lui a jamais mis la main entre les cuisses.

Les socialistes vendent Solférino sous l’œil amusé de Benoît Hamon. Hollande prend la tête de l'opposition contre Macron, il est tout seul dans son camion.

La droite ... comprend pas.

Marine Lepen n'a toujours pas remplacé les molaires qu'elle a laissés sur le plateau de son débat de présidentielle avec Macron. Les journalistes, eux, continuent à lui faire croire quelle a fait un mauvais débat alors qu'il faut admettre simplement que Emmanuel Macron a été le meilleur contre elle. Il l'a vaporisé en vol, il l'aurait fait de n'importe quel autre candidat, par contre les autres candidats face à elle, n'auraient certainement pas su y faire. Je pense notamment à Mélenchavez qui aurait eu encore plus de fiches devant lui et qui aurait démarré au quart de tour dans l'insulte.

Enfin, un petit mot pour rappeler que le flic municipal qui a été frappé plusieurs fois, après avoir échappé à une flambée dans sa voiture. Le black qui n'a pas voulu prendre son arme contre les types qui voulaient lui faire la peau. Il s'appelle Kévin Philippy. Je dis ça, d'une part parce qu'en feuilletant plusieurs articles du Monde et autre presse qualifiée "bonne", je ne trouve nulle trace du blase du type, et aussi à cause que ce gars aurait pu occasionner des dégâts assez graves aux freluquets qui s'en étaient pris à lui. Ces antifa et gauche radicale défenseurs des opprimés, ont voulu dézinguer un type qui gagnait un petit smic pour lui et sa famille, soit le prix de l'Iphone qui traîne dans leurs poches. Un fier représentant de ce prolétariat dont ils vivent à des années lumières, lorsqu'ils rentrent dans l'appartement parisien de maman et papa après leurs manifs. 


8 commentaires:

  1. Tiens ton dernier paragraphe me fait penser à cette citation de Pasolini : "J'ai plus de respect pour un CRS fils de paysan que pour un étudiant protestataire fils de notaire."

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    1. Si Pasolini indique par là qu'un fils de paysan mérite plus le respect que celui d'un notaire, je ne serai pas d'accord avec lui. J'en connais que c'est des vrais fils de pute.

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    2. Je pense qu'il parle plutôt de déterminismes de classes et du mythe de l'avant-garde éclairée du prolétariat.

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