vendredi 18 septembre 2020

Ça commence toujours comme ça

                                                                                                                                                                           

Pour avoir "vécu" l'arrivée et la prise de pouvoir partielle des islamistes dans un pays pas très lointain, je me permets de penser et dire que ça commence toujours comme ça. 

La première des choses qu'ils font c'est voiler les femmes. Quoi de mieux que la moitié (ou plus) des habitants pour marquer le paysage du quotidien et affirmer leur avènement ainsi que leur omniprésence dans la sphère publique.

J'y repense à chaque reportage dans le 93 ou dans les quartiers.

J'y repense à cause de ce qui s'est passé lors d'une audition à une commission parlementaire hier. Quelques députées (LR et LREM) principalement ont quitté la salle pour dénoncer le voile porté par la représentante d'un syndicat étudiant de gauche. La présidente (LREM) de la commission a rappelé qu'il n' y avait rien dans la loi qui interdisait ça. 

Il est bien là le problème.

Ça commence toujours comme ça, ils obligent à "créer des lois" pour interdire ceci ou cela afin qu'ils trouvent les raisons pour s'élever contre, crier à l'injustice, la stigmatisation, la phobie que sais-je... On ne peut pas être en désaccord avec eux, il faut "légiférer contre" pour préserver les principes les plus élémentaires. 

Dans ce jeu, il leur est agréable de voir la bataille entre le camp des "pour" et celui des "contre". Les deux bords, habituellement occupés à se chamailler pour de la politique, étaient pourtant d'accord sur les grands principes la plupart du temps. 

Mais plus du tout dans ce cas. Le pacte d'opposition est rompu en quelque sorte.

Mais ce que tout ce monde ignore, c'est qu'à la fin , les unes comme les autres auront droit à leur ration de haine et de mépris. en gros : tout le monde sera tondu.

Le plus risible c'est le télescopage de cet incident avec l'obligation de tenue "correcte" exigée à des lycéennes et collégiennes, à croire que la pudibonderie fait son chemin plus vite qu'on le croit.  Là aussi, ça commence comme ça.

3 commentaires:

  1. Pareil! Ca me rappelle les photos qu'on peut voir d'Alger dans les années 60 et aujourd'hui, quel progrès pour la femme!

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  2. il serait malheureux que les photos d'Alger des années 60 deviennent celles des rues de certaines villes aujourd'hui.

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