mercredi 13 janvier 2010

Grégoire

Une fois n'est pas coutume, j'avais pas envie de parler politique ce matin. J'ai fait mon tour sur mes blogs favoris, tout bien, bons textes et tout, sympa, mon nouveau camarade Gwendal m'a donné mon shoot quotidien de discours des vœux de Toto à je ne sais plus quelles forces économiques et sociales qui sont forcément des gens super et tout, mais qui devront se serrer la ceinture et penser gestion/rationalisation et gnagnagngna ( faudra vraiment penser à  l'abandonner sur une aire d'autoroute comme un chien galeux ou un vieillard revêche en 2012 celui-là  ).

Non aujourd'hui je voulais parler de musique...enfin non, de Grégoire. Vous savez, ce chanteur produit par des internautes (...) et qui chante " toi, et moi, et lui...". Bon, vous allez dire que je suis un type méchant, c'est peut-être vrai mais j'ai déjà du mal avec la vague des folkeux, Carliteux, une guitare, une chanson à texte, trois accords et puis un tube. Y a pas à dire, ce n'est que la jalousie qui me fait parler. La chanson de Grégoire est un looooong couplet sans refrain, formé de quatre accords répétitifs. Un texte logorrhéique sans respiration. Quand j'ai écouté ce truc la première fois, j'ai failli m'asphyxier à sa place. Quand je pense que des types comme Miles Davis, Monk, Parker, Herbie Hancock, Zappa, Prince, se sont emmerdés à nous suggérer toute une palette de modes, des subtilités et de nuances musicales. Des accords à coucher dehors genre Ab-7b5...je sais c'est un peu abstrait pour les non initiés ; et on nous inflige quoi ? Grégoire !
Vraiment, je ne suis qu'un méchant jaloux !
A moi Patrick Sébastien ! Rendez-nous Bézu! Vive Sheila !

2 commentaires:

  1. Hé Captain ! C’est pas bien d’abandonner les bêtes sur le bord de la route ! Il serait beaucoup plus humain de les piquer d’abord !
    Cela dit pour Grégoire, je suis d’accord. Il fut un temps (pas si lointain) où les chanteurs étaient avant tout des musiciens… Le texte s’inscrivait naturellement dans le morceau et l’on appréciait indifféremment l’un ou l’autre. Bref, c’était mieux avant… (Je suis volontiers réac le matin de bonne heure !)

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  2. Gwendal

    c'était bien avant, mais c'est bien maintenant aussi. Il y a encore de la super zique avec des vrais chanteurs dedans.

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