Le contenu des discours m'intéresse de moins en moins du fait qu'il devienne récurent. Il emprunte des démonstrations tortueuses pour aboutir généralement aux mêmes conclusions.
Ce qui est intéressant aussi à examiner, c'est le temps médiatique, l'opportunité.
Le discours sur l'état de l'union, est un moment important dans la politique américaine. Il est d'autant plus attendu, que c'est le premier de B.Obama. C'est l'occasion pour le président américain de décliner les grandes lignes et tracer des perspectives pour son pays tant au niveau local que international.
Alors quel rapport y t-il selon vous entre le discours de l'état de l'union et le discours de notre président à Davos ? Réponse : le temps médiatique.
Cette occupation médiatique par tous les moyens, conduit parfois à des manœuvres assez grossières imaginées par des esprits torturés.
Obama tient en ce moment un discours très ferme vis-à-vis des banquiers et des spéculateurs financiers. Il tente de leur reprendre la main sur l'économie américaine. Pour le marquer à la culotte et tenter de le coiffer au poteau, le président français cherche à le devancer, le reléguer au second plan en allant à Davos pour y tenir un discours ahurissant sur " la moralisation du capitalisme" et autres contes à dormir debout. Ce discours a évidemment fait doucement rire les personnes présentes qui n'ont même pas applaudi d'ailleurs. Il n y a plus que les lecteurs du Figaro, Xavier Bertrand et Jean Pierre Pernaut qui y croient encore.
Alors chuut il ne faut pas les réveiller !!!
A je ne suis pas tout à fait d'accord.
RépondreSupprimerD'abord, le président a été invité à Davos pour faire le discours d'inauguration(c'est une première depuis 40 ans).
Et ensuite, il y a deux personnes qui ont applaudi. Notre président l'a d'ailleurs fait remarqué avec une certaine pointe d'humour.
Si le Nain et le Messie de Chicago étaient effectivement en guerre contre les abus du capitalisme, cela se saurait, non ?
RépondreSupprimer@ chatdenuit bienvenue,
RépondreSupprimerKlaus Schwab fondateur et responsable du WEF a mis un temps , tout comme l'immense Alain Minc, avant de retourner sa veste dans le sens de l'actualité économique. Il a sans doute cru en l'honnêteté intellectuelle de sarko pendant le G20. Je suis, néanmoins d'accord pour la deuxième partie du commentaire :)
@gwendal
Tu sais je n'en attends pas plus du nouveau Che-sarko, que de l'ancien sarko de la world company. Quant à Obama, j'ai des raisons historiques et de coeur de lui donner (un peu) de crédit car il part vraiment de zéro. Autrement dit de Bush. Pardon!