mardi 27 avril 2010

S'il te plaît dessine moi un avenir en rose ...

Qui a dit que deux-mille-douze n'était pas dans tous les esprits ?

Une fois constatée la déconfiture et l'inaptitude maladive de cette majorité, il est convenu de dire que la prochaine viendra d'une alternance à coup sûr. Un boulevard, mieux encore, une vraie place de l'étoile s'ouvre devant les challengers d'un président qui depuis le premier jour a ouvert un éventail d'échecs : économiques, sociaux, politiques, éducatifs, diplomatiques, environnementaux et éthiques.

L'empressement est palpable du côté de la rue de Solférino. Un magma bouillonnant et désordonné est sur le point de faire exploser le couvercle du volcan PS et nous envoyer un nuage de fumées épaisses.

Pour le moment, ce qui fume, ce sont les belles crottes chaudes que les prétendants déposent dans le paddock médiatique en piaffant d'impatience. Une ligne d'avant-garde constituée de la génération des presque quinquagénaires (eh oui, le temps passe!) qui veulent se rendre indispensables en 2012 pour être incontournables en 2017. Une ligne d'arrière-garde qui ne sait comment s'affranchir d'un bilan un peu mitigé, préférant volontiers s'appuyer sur le peu d' avancées que pouvait permettre une gestion social-démocrate à l'époque où ils étaient aux manettes. Ils en imposent pour rabattre le caquet aux jeunes malotrus, histoire de leur montrer qu'ils sont encore les chefs.

La parade constante des chefs rend inopérantes les tentatives de "faire de l'opposition". Les socialistes paraissent ainsi, bien peu combatifs aux yeux de l'électorat de gauche. Néanmoins, le projet se construit tant bien que mal et bien malin qui pourrait dire qui le portera aux prochaines présidentielles.

Moi, mon petit doigt me dit qu'étant donné les péripéties financières que traversent les grecs en ce moment, le risque réel de contagion et l'ampleur du déficit actuel de la France, une personne bien placée au FMI pourrait fort bien mettre en avant son expérience et ses relations dans les sphères libérales pour achever de lisser et enterrer définitivement un modèle social français moribond.

Mon petit doigt me dit qu'on a pas fini d'entendre parler du FMI.

Au secours !


2 commentaires:

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