samedi 24 juillet 2010

Carrefour ou le ...

.... goût très modéré du capitalisme pour le risque.

Long titre pour (encore) une pitoyable histoire de sous .

Les sponsors de l'équipe de France ont estimé que l'attitude de l'équipe lors du mondial d'Afrique du sud a terni leur image et demandent des comptes à la fédération de football. Non contents de retirer des clips publicitaires des télés privant, ainsi nos stars de la quéquette et du coup de boule de subsides importants et du même coup les gros annonceurs comme TF1, se retrouvent relégués au fond du Cacque 40, ils demandent des dommages et intérêts pour préjudice à leurs marques. Paraît même que le plus gros sponsor, demande plusieurs million d'euros.

Hola, minute papillon. Ils ne lisent pas les journaux ou quoi ? Ils n'ont jamais regardé un match des bleus ? Au prix de la prestation, les odieux pubards de ces marques auraient pourtant dû mesurer l'étendue des dégâts à venir et voir que Domenech, contrairement à Woerth, avait une tête à couver des désastres pour son équipe.

Mais le capitalisme est comme ça : il chie sur l'état et réclame la sécurité sociale. A force de demander des subventions à l'état pour tout et n'importe quoi : baisse TVA, exonération de charges, aides aux faillites, Contrats accompagnés, annulation de la taxe professionnelle et d'autres centaines de sucreries que l'épouse du contribuable paye lourdement en allant accoucher son lardon à l'hôpital situé à 1h de route pour cause de fermeture de sa maternité locale ; ce capitalisme donc, arrivera à enrayer tout risque inhérent à sa condition pour s'assurer un revenu optimal à tout prix. Prenez par exemple la société GM : pendant qu'elle s'apprête à débourser 3,5 milliard de dollars pour acheter une société de .... crédit, elle propose à ses employés de Strasbourg de laisser tomber des RTT, des primes d'intéressement, le 13ème mois pour soi-disant garder leurs emplois. Ils auraient dû leur demander, pourquoi pas, d'apprendre en plus, le mexicain et de venir faire le ménage chez-eux pendant le week-end ( et en tenue s'il vous plaît ) . A ce train, ce n'est plus des salariés qu'on leur fournira, mais des esclaves sponsorisés gracieusement par la CFDT. De plus, je suis presque sûr que si on fouillait un peu les archives, on trouverait que lors de son implantation dans la région, GM a dû bénéficier de facilités au niveau local.

Le beurre et l'argent du beurre je vous dis !

8 commentaires:

  1. Oui, en quelques lignes tu as à peu près résumé notre situation !

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  2. ah non pas trop de risque tout de même... Le beurre et l'argent du beurre, c'est bien ça !

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  3. tu as oublié le cul de la crémière....

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  4. Elmone, merci
    Stef, bienvenue sur le rafiot, oui c'est bien ça.
    Dpp, si tu penses à Liliane, ce n'en est pas un de première fraîcheur :)

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  5. Là, on marche (encore) sur la tête ! Et ce sont les salariés qui vont trinquer.
    Ce monde ne tourne vraiment plus rond du tout.

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  6. les salariés cèdent sous la menace, ils seront d'autant plus désabusés quand l'usine fermera ses portes dans quelques mois malgré les promesses. Tant pis, pour eux car la peur n'engendre que le mépris.

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  7. "Tant pis, pour eux car la peur n'engendre que le mépris."
    Le mépris ??? Mazette, un nouveau Robespierre le captain ?

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  8. Courtial, je ne parle pas de mépris de ma part, je ne mépriserai jamais les travailleurs pour vouloir s'assurer leur fins de mois. Je parle ici du mépris que leurs patrons éprouvent à leur égard. Si on cède devant un patron, il vous méprise automatiquement et vous demandera encore plus de sacrifices jusqu'à vous foutre dehors. C'est comme ça !

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