mercredi 3 novembre 2010

Chronique d'une défaite souhaitée.

Je reprends le titre du dernier billet du camarade blogueur Olivier en y changeant le dernier terme qui selon mon point de vue serait plus approprié. 

Oui, je n'ai jamais caché tout au long de mes billets mon admiration et mon soutien à Obama et je ne suis évidement pas d'accord pour dire qu'il a échoué. Il a perdu 4 sièges de plus qu'au midterms de Clinton, et contrairement à lui, il a préservé sa majorité au sénat. Rappelons que Clinton a fait deux mandats.

Mais revenons un peu sur les détracteurs de Barack et ils sont nombreux. Nous savons,  à commencer par la France que si Obama était soutenu par une majorité de français, il ne l'était pas par notre président. Il faut dire que les évènements qui ont suivi lui ont donné de bonne raisons ! Nobel de la paix, s'il vous plait !  Le genre de distinction qu'on ne trouve sous n'importe quelle talonnette. 

La crise aidant, les gouvernements européens qui se sont droitisé à outrance n'ont eu aucun mot ni aucun geste en soutien au président américain dans ses entreprises de régulation financière ni dans sa tentative de renouer le dialogue entre palestiniens et israéliens.  Notre dirigeant à nous s'est juste contenté de gesticulations verbales assorties de sentences grimaçantes n'impressionnant guère que la ménagère de plus de cinquante ans, et encore.

Un bombardement médiatique incroyable a lieu en ce moment en France avec pour titre "la  grosse défaite d'Obama" et pour sous-titre " On vous l'avait bien dit, hin hin, qu'il ne ferait plus le malin "

Des reportages en long et en large sur le tea-party ont fleuri dans nos télés et radios, rapportant sans aucune analyse critique journalistique ni recul professionnel les meetings de ce mouvement pourtant initié par une frange de fachos ultra conservateurs dont le seul moteur est une haine profonde et ancestrale envers les noirs et les musulmans,  mâtinée de libéralisme outrancier. Du pur journalisme, du vrai tout comme on l'aime rue du Fbg St Honoré.

Obama détient encore un gros capital confiance dans son pays contrairement à qui vous savez et il a œuvré pour l'intérêt du plus grand nombre de ses concitoyens au risque d'en contrarier quelques uns. D'autres continuent à faire tout le contraire dans leur pays au mépris des règles.  Les mères grizzli peuvent continuer à se défouler en buvant de la bière et en tirant sur des boîtes de conserves avec un lance roquettes si ça les chante, cela ne refera pas bander leur maris.

Obama n'est pas encore écarté de la scène internationale et nul n'a l'envergure pour prétendre le supplanter à ce niveau. Surtout pas ceux qui,  passent leur temps à mépriser les faibles,  à étouffer les scandales, veulent bâillonner  la presse et les juges dans leur pays et encore moins ceux qui  se tapent de putes mineures dans leur villa lors de partouzes avec kadhafi. 

D'ailleurs à propos de Berlusconneries, on attend toujours la protestation officielle  et véhémente de Hosni Moubarak à l'ONU contre celui qui a osé faire passer sa nièce pour une voleuse.


7 commentaires:

  1. Demandez à des Palestiniens : "Quelle est la différence entre les Républicains et les Démocrates américains ?"...
    Invariablement ils vous répondront : "la même différence qu'entre Pepsi et Coca !"...

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  2. Ils verront bien assez la différence avec Obama quand les fachos prendront le pouvoir aux US dans quelques années.
    Les palestiniens et les israéliens ont déjà fort à faire avec leurs propres agités barbus.

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  3. Je suis d'accord avec ton billet, Obama est très loin d'avoir perdu la partie. Mais il est tout de même frappant de voir qu'il a buté sur la même difficulté que Clinton, rendre le système de santé moins injuste…

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  4. Le système de santé américain n'est injuste qu'avec les classes défavorisées et une majorité de noirs. L'amérique bute sur ses pauvres . Elle n'en veut pas. C'est une des raisons pour lesquelles, ce sont sont les premiers qu'elle envoie à la guerre.

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  5. L'amérique est facho et de droite, à cause des réseaux et de la propagande, elle n'est pas prête à changer. Personnellement, j'attends le nouveau 11 septembre qui fera rebasculer le pays dans la paranoïa profonde. J'ai toujours pensé qu'Obama avait été mis là pour gérer la crise financière et que lui soient imputées les pertes et la situation.

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  6. Courtial maintient : Obama pour les Palestiniens ? C'est même topo que Kissinger, Ford, Nixon, Carter, Clinton, Bush 1 et 2, etc. ... Et même pire car il avait suscité lors de son élection un réel espoir !

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  7. Courtial, l'important est qu'il a tenté de faire renouer un dialogue qui avait été rompu depuis des mois. Seulement il s'est retrouvé tout seul comme je l'explique dans mon billet. Et les mauvaises volontés sont plus fortes que les bonnes dans ce domaine.

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