vendredi 24 décembre 2010

Totalitarisme à deux vitesses.

La plupart des pays possédant des ressources naturelles sont sous régime totalitaire, encouragés en cela par la convoitise des pays dits avancés. Ces derniers devant s'assurer un approvisionnement en continu des denrées qui leurs sont essentielles, donnent un petit coup de main entre amis ,pour aider à maintenir des gouvernements qui en retour, leurs promettent des échanges fructueux. Parfois, les échanges peuvent faire l'objet de rétrotractations tracassières très tracassantes (répète cette phrase plusieurs fois rapidement et sans te tromper)

Les amis-dictateurs sont légion et le pragmatisme politique porté par l'idéologie dominante ne se prive pas de faire quelques arrangements avec l'éthique, les droits de l'homme et la démocratie en général. Ces régimes souvent corrompus, sont très demandeurs en matière de sécurité car sur la scène interne, ils souffrent de grands désordres. Normal lorsqu'on estime l'écart de revenus entre les dirigeants et la population. Parfois, il s'agit de maintenir un équilibre des forces dans une région sensible, ce qui crée des tensions  avec les pays voisins. 

Pour tout cela, il faut passer commande chez les vendeurs d'équipement, de technologie et d'armement. Parfois même de technologie nucléaire pour des besoins de dissuasion.  Les gouvernements comme celui de la France n'hésitent pas, sous couvert d'impératifs commerciaux et économiques, de dérouler le tapis rouge au pied de toute sorte de dictateurs. Nous l'avons vu récemment avec Kadafi,  l'aimable Nazarbaïev et toutes les courbettes rendues aux émirs (adorent) du golfe, réputés pour leur attachement à la démocratie.

«La meilleure façon de résoudre des problèmes, c'est pas forcément de venir en donneur de leçons, c'est de venir en ami pour essayer de trouver des solutions» 

C'est fort de ce principe que notre exécutif balade les dirigeants des grosses entreprises françaises dans les avions de la république pour aller signer des contrats (sûrement en se pinçant le nez) .  

J'ai admiré le dernier numéro de fanfaron 1er à propos de la Côte d'Ivoire :  " Vous avez jusqu'à dimanche pour quitter le pouvoir sinon ...". Faut dire que pour un président qui compte remonter sa côte  interne en se taisant, il a fait très fort ce coup-ci sur la scène internationale. Il faut vraiment que  quelqu'un lui rappelle les bons usages de la diplomatie mondiale et le fasse taire. 

Pourquoi faire deux poids-deux mesures en traitant sans états d'âme avec les pires fripouilles d'un côté et crier au viol en ce qui concerne la Côte d'ivoire,  de l'autre ? 

Surtout que nous savons tous que dans quelques mois, la France par réalisme politico-économique finira par reconnaître l'homme fort qui sortira vainqueur de ce bras de fer, et les affaires continueront au mépris de tout.

2 commentaires:

  1. ...traigo
    sangre
    de
    la
    tarde
    herida
    en
    la
    mano
    y
    una
    vela
    de
    mi
    corazón
    para
    invitarte
    y
    darte
    este
    alma
    que
    viene
    para
    compartir
    contigo
    tu
    bello
    blog
    con
    un
    ramillete
    de
    oro
    y
    claveles
    dentro...


    desde mis
    HORAS ROTAS
    Y AULA DE PAZ


    COMPARTIENDO ILUSION
    LE GRUMEAU

    CON saludos de la luna al
    reflejarse en el mar de la
    poesía...


    AFECTUOSAMENTE : OS DESEO UNAS FIESTAS ENTRAÑABLES 2010- Y FELIZ AÑO 2011 CON TODO MI CORAZON….


    ESPERO SEAN DE VUESTRO AGRADO EL POST POETIZADO DE ACEBO CUMBRES BORRASCOSAS, ENEMIGO A LAS PUERTAS, CACHORRO, FANTASMA DE LA OPERA, BLADE RUUNER Y CHOCOLATE.

    José
    Ramón...

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  2. Merci, ami madrilène pour ta joyeuse irruption poétique dans ce blog.

    Gracias por venir en este blog con tanta poesia. ;)

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