dimanche 6 février 2011

Il a tué le job.

C'était l'expression favorite du chef quand un de ses ministres de l'intérieur foirait une affaire. Il marquait ainsi l'efficacité de son passage à lui place Beauvau auparavant. Désormais il pourra se vanter d'avoir tué le job de maître du monde du G20 avec la prestation catastrophique de ses services à l'international. 

Michèle continue à chier dans les bottes de la république sans aucune retenue et obtient de la Suisse qu'elle retire illico de la liste des biens à saisir ceux de son ami de longue date  "ce qui est une vraie nouvelle" pour se blanchir, n'est-ce pas ? 

Comment croire que les tunisiens aient perdu tout sens des priorités ? En pleine effervescence politique et nettoyage de fond de leurs institutions, ils décident, comme ça, de passer un coup de fil à Genève pour exonérer un ancien caïd du gang à Benali  juste pour les beaux yeux de Michèle ? 

Il faut croire que ce n'est pas demain la veille qu'en  France on tolèrera le désir de souveraineté politique et d'émancipation intellectuelle de nos anciennes colonies africaines.

Lorsqu'on voit à quels seins il a tété étant petit,  on se dit que les affaires de la droite puent autrement plus que celles de la gauche.La technique qui consiste à sortir la goutte d'affaires puantes impliquant la gauche : Mauroy, Guerini et d'autres et tenter de la diluer dans la mare de scandales de la droite est un peu éventée et fait encore le jeu de ceux qui proclament le  Tous pourris .  

Il me semble que les pourris il y en a pas mal en politique, mais cet exécutif et une belle frange de la droite au pouvoir est d'une indécence sans limites et sans précédent .

Oui, je pense qu'il a tué le job de président car il est allé vraiment au fond des vicissitudes de la fonction présidentielle telle qu'on l'envisage dans notre pays. Il serait temps pour nous aussi de changer d'époque et d'adopter un système de gouvernement plus adapté au regard de la démocratie. Pour être crédible, le prochain président, quel qu'il soit,  devra obligatoirement faire Seppukku de sa fonction et réformer en profondeur l'institution. 

Mais le courage en politique existe t-il vraiment ?
 

4 commentaires:

  1. Pour une fois que la droite prend de la hauteur... elle monte dans le mauvais avion.

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  2. D'où mon article http://chatdenuit.blogspot.com/2011/01/le-retour-dun-roi.html volontairement décalé.

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  3. Oui, il faudrait un régime plus parlementaire...

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  4. mtislav, et pendant qu'elle monte, l'autre descend.

    Cdn, exactement.

    Stef, tu as raison, cette fonction n'a plus de sens et doit disparaître car le prochain président fera aussi un peu son sarko, quoiqu'on dise.
    Si, en plus il est (ou supposé) de gauche, ça la foutrait très mal.

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