A la suite de l'intervention des militairesCe passage devait permettre au président ivoirien d'aller prendre ses ordres chez l'ambassadeur de France chez qui il devait avoir son rond de serviette attitré. En échange, les sbires français devaient quant à eux faire passer toute sorte de matériels plus où moins légaux pour fluidifier les relations diplomatiques et internationales.
Il est dit que ce tunnel fut muré par le président sortant et que les forces du nouveau patron l'ont a nouveau réouvert : tout un symbole ! Le retour de notre diplomatie sur le devant de la scène internationale se confirme.
La politique africaine de la France devait à ce point puer de la gueule pour être ainsi menée en cachette des opinions publiques et des institutions officielles. Les relations entre les chefs d'états africains et nos potentats devaient être suffisamment perverses pour être assouvies par le moyen d'obscures galeries souterraines. Il ne serait pas surprenant de voir le même dispositif perdurer dans d'autres anciennes colonies africaines où les intérêts français sont encore présents et hégémoniques.
L'Afrique à papa ce n'est pas prêt d'être fini et si l'homme africain n'est pas encore entré dans l'histoire c'est probablement parce que les videurs de la république française ne l'y ont pas laissé.
Franchement, je me demande ce qu'on attend pour recoloniser tout ça. En commençant par les régions diamantifères et autres, bien entendu.
RépondreSupprimerSinon, un titre comme celui-là, je pense que même Nicolas nem beurre ouane n'aurait pas pas osé en faire un.
Didier, tes interrogations ne sont pas pertinentes dans le sens où il n' y a jamais eu de réelle décolonisation en Afrique noire hormis dans les rares pays où il fut proposé le choix compliqué mais simpliste de la valise ou le cercueil. Regarde bien dans quels pays les entreprises françaises du CAC font leur plus gros bénéfices et tu comprendras.
RépondreSupprimerLes seules colonisations qui perdurent sont celles qui ont réussi à inverser la courbe démographique des autochtones soit en les massacrant, soit en les enfermant dans des ghettos , soit en les précarisant. C'est le cas des amérindiens, des palestiniens ou bien des aborigènes. En ce qui concerne le diamant, De Beers reste aux mains des blancs à ce que je sache.
Pour le titre, je concoure en effet au Nicolas d'or.
Qu'on se le dise et le fasse savoir : je refuse de me lancer dans une discussion sérieuse sur la colonisation !
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RépondreSupprimerAntar, dans mon enfance, c'était une marque d'essence, tiens…
RépondreSupprimerCela dit, mon capitaine, ça m'avait échappé à première lecture, mais mettre les Palestiniens sur le même plan que les aborigènes d'Australie ou les Indiens d'Amérique, il fallait oser !
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RépondreSupprimerUne "relation plus transparente" avec moins d'émissaires secrets et d'intermédiaires : justement la réouverture du tunnel va permettre un contact direct ! Elle est pas belle la vie ?
RépondreSupprimerAntar et Didier je vois que vous avez fait connaissance...
RépondreSupprimerDidier, le taux de natalité dans les familles intégristes juives est très fort dans les colonies palestiniennes. Par contre celui de la mortalité grimpe en flèche ans Gaza. C'est un fait.
Mo je connaissais Antargaz, mais c'est lointain. :)
Romain, finalement tout est vrai dans les discours du petit chef. Il faut juste être attentif à ce qu'il dit.