jeudi 30 août 2012

Le cumul des mandales

Nous y voilà. La rentrée politique entre dans le gras du programme du président et déjà on commence à entendre les premiers couinements et les premières hésitations de ceux qui la victoire importait  beaucoup et qui à présent voudraient faire quelques aménagements malhonnêtes avec le programme qui l'a permise.

Cent jours pour oublier que la victoire avait été acquise de haute lutte et qu'il s'en fallait de peu. Cent jours pour retomber dans les travers de tous ces politiques qui n'ont pour seule ligne de mire le niveau de leur compte en banque et l'étendue de leur influence.

Au tour de la droite de se marrer et pas qu'un peu. 

Copé qui estimait y a pas si longtemps que les parlementaires qui se contentaient de 5000 euros étaient des minables, ramène sa ganache en pleine guerre de succession à l'UMP, pour soutenir les crétins de gauche qui tremblent pour leurs émoluments. Merci à eux d'avoir donné une jolie récréation à la droite entre deux rounds. Dommage, on commençait tout juste à se marrer de leur petite baston de cour de récré d'école privée.

Sinon, il y aurait bien la solution prônée par Brigitte Barèges. Je ne parle pas d'encourager la zoophilie comme elle l'avait si pertinemment proposé, mais du triplement de ses indemnités de maire pour cause de défaite aux législatives. A Montauban, on ne fait jamais semblant d'être con.

Cent jours pour ajouter au concert des insatisfaits chroniques et des impatients débiles, les notes discordantes des petits malins qui oublient qu'ils doivent leur victoire à l'adhésion des gens à un programme et non à leur belle gueule de fils à maman.

Comme si les choses n'étaient pas assez compliquées comme ça. Entre le Baron de Rebsamen qui ne veut rien lâcher et un Montebourg qui du haut de ses onze pour cent de la primaire à gauche  se croit assez grand pour dire des choses définitives aux micros, les socialistes ont du mouron à se faire.

Le plus risible c'est bien Mélenchon, rentré gonflé à bloc comme un Zapata des douars, qui se croit propriétaire des voix qui se sont portés sur lui au premier tour et qui divague à tous vents que la victoire fût acquise grâce à lui. Il en oublie juste qu'il n'avait d'autre choix que d'appeler à voter Hollande pour ne pas risquer le ridicule et accessoirement le hors-jeu politique pour un bon bout de temps. Aurait-il pris l'énorme risque de ne pas être suivi par "ses" électeurs ?

L'opposition existe et elle s'appelle la Droite. Une fois qu'elle aura élu son chef suprême elle passera à l'offensive et elle ne se privera pas d'utiliser tout l'arsenal de coups tordus pour discréditer le gouvernement et sans l'aide de personne messieurs...

Si ?

25 commentaires:

  1. Ouais. La droite est bien aidée.

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  2. Oh mais la bataille de l'UMP devrait bien nous faire rire aussi...

    Bonne rentrée :))

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    1. Si les têtes à claques du PS nous en laissent le loisir.

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  3. pas de pitié pour les cumulards
    ils ne sont pas si nombreux pour empêcher la loi de passer
    et qu'ensuite les préfets les démettent d'office

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    1. Je suis d'accord, la loi passera quand même, et les mécontents iront chez baille roue.

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  4. Oui! C'est ben vrai ça Môssieur.
    Ce message n'est pas généré par un robot.

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  5. Beau billet, joli titre et j'aime la distribution des baffes.

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    1. J'ai eu une pensée pour toi quand j'ai choisi l'illustration. Personne d'autre que Lino ne savait foutre d'aussi belles mandales !

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  6. mandalons mandalons, à tour de bras !

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  7. Oui, souffletons-leurs la hure, il en restera toujours quelque chose :)

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  8. N'empêche que quand j'ai vu la tronche de l'ancien ministre de l'éducation (de mon cul) ce midi aux infos, je me suis dis que certains ne manquaient pas de toupet. Ce faux-bravache lippu en mettait une tartine sur la création d'emploi, "que les socialistes et les postes qu'ils vont créer, gnagnagnagnagna..." et je me suis soudainement demandé pourquoi personne ne lui fermait sa gueule, ne lui écrasait son claque-merde, ne lui ravageait le pédoncule, à cette outre baveuse ! Pas possible. 10 ans de loose absolue où la politique de l'emploi consiste en un "on s'en branle et y a des chômeurs qui profitent" et ces gusses ne doutent toujours de rien !!! Je ne sais pas, moi, je me serais pointé humblement à Pôle emploi en virant ma dernière embauche de mon CV, rien que pour être un peu DIGNE, non ?

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  9. Ah si j'avais oublié, tenter de faire bosser plus ces feignasses à 35h en redistribuant 3,27 centimes et refiler du pèze aux déjà bien garnis en la matière, pour privilégier une hypothétique et foireuse compétitivité. Elle est belle la France, tiens !

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    1. Bah, c'est aussi pour ça qu'ils ont perdu : à force de se chatouiller l'oigne avec une plume d'oiseau du paradis, ils ont fini par oublier qu'en France, les pauvres (et les cons) sont majoritaires.

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  10. En matière d'aménagement malhonnête euh...je crois qu'on n'a encore rien vu.

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  11. Faut désespérer de rien...attendons .

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