Une odeur d'encaustique et d'encens flottait dans l'air parisien hier au dessus du cortège bleu et rose de la droite française enfin réconciliée.
Vu comment l'UMP peine à faire élire légitimement un chef, je conseille à la droite de prendre comme cheftaine la nouvelle passionaria peroxydée. La Barjot avec son air de publicité pour antidépressseurs, a été pénétrée, dit-on, par la grâce lors de ses fréquentes visites du catafalque du défuncté Jean Paul deux. Elle a fait un buzz médiatique incroyable ravissant ainsi la tête de gondole à Copé.
Ce long dimanche avec les fachos a été l'occasion de revoir des visages oubliés. De Villiers sans Pasqua, les anciens du gouvernement décomplexé Guéant et Wauquiez, les identitaires et les cathos intégristes de Civitas, tous ensemble main dans la main (oui mais en toute fraternité s'entend). Guaino, pas davantage constitutionnaliste qu'il n'avait été historien malgré les apparences qu'il se force à vouloir donner, vient traiter de menteurs ceux qui affirment qu'un referendum ne serait pas possible constitutionnellement.
D'ailleurs, est-il utile de rappeler à cette droite que François Hollande a été élu aussi sur son programme et que le mariage pour tous y figure clairement ?
Une fois de plus, la droite s'est fourvoyée et a donné à voir son visage le plus grotesque, atrabilaire et rétrograde. Alors pour une droite funky et drôlisante tout en restant attachée aux fondements de l'église, une manif réussie avec un after déjanté, votez Barjot !
Bravo! Vive Barjot (et son assistant Mogolito)
RépondreSupprimerOui vive elle et pourvu que ça dure!
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