Ce qui est marrant avec la presse de droite c’est qu’elle
s’empresse d’emboîter le pas et fonce tête baissée dans le bad buzz lorsqu’il
s’agit d’allumer des feux contre le gouvernement mais ce n’est que trois
semaines plus tard qu’elle se met vraiment à réfléchir et à se documenter
sérieusement.
Ainsi en témoigne l’article édifiant trouvé ici : on
nous raconte l’histoire des poulaillers bretons et l’origine de leur fortune.
On y apprend en substance que les patrons de la filière du
poulet breton ont eux-mêmes organisé la mort de leur activité en rachetant à
prix d’or une entreprise brésilienne spécialisée dans le poulet. Encore une
histoire de plume dans l’oigne et de samba frénétique.
Ils sont admirables ces entrepreneurs français !
Ils organisent leur propre concurrence mondiale pour tirer
profit des bas salaires des pays émergents dans lesquels ils s’installent puis
demandent une prime compensatoire dite de restitution, censée corriger des
conditions défavorables aux Européens par rapport aux… brésiliens !
760 millions d’euros tirés de la poche du contribuable
français et européen en 10 ans seulement !!!
Ces mecs sont très forts : ils ont fait les poches des
ouvriers qu’ils vont bientôt licencier et en guise de dédommagement, ils leur
offrent un bonnet rouge pour défiler.
Vivement que le Point tire une édition en langue
bretonne !
Les cons.
RépondreSupprimerOn ne peut pas comprendre les stratégies commerciales internationales!
SupprimerLes gros cons
RépondreSupprimerEn attendant que "Le point" tire une édition en langue bretonne, le titre de ce billet aurait pu être écrit en breton :" Ha me reoc'h, ne ket kig yar ?"
RépondreSupprimerreoc'h est un gros mot ?
Supprimerc'est un mot de 3 lettres qui commence par C et qui finit par L, en français...
SupprimerIncroyable, sous les bonnets rouges le scandale.
RépondreSupprimerUn vrai cloaque cette histoire.
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