Météo degré zéro

Pourquoi lorsque les rivières en crue n'envahissent que les bois et la campagne, ça n'intéresse personne ?

La question mériterait la peine d'être posée car je ne vois pas en quoi les lièvre, hérissons et furets n'auraient pas  droit eux à l'état de catastrophe naturelle alors que les blaireaux, oui.

Les blaireaux construisent partout, et comme ils veulent tous habiter au même endroit (surtout les plus vieux car ils ont du fric) il ne reste plus de place. Alors le chef des blaireaux, qui aime les beaux rond-points fleuris, sous la pression de ses riches nouveaux contribuables décide qu'un terrain inondable pourrait très bien être construit vu qu'une grosse inondation ça arrive une fois par décennie et donc c'est un risque couvert par l'assurance.

Mais voilà, plus on construit, plus les crues deviennent ravageuses. Le blaireau de la mairie ne comprend pas que le bitume et le béton absorbent  forcément moins la flotte que la terre, alors les jolies maisons provençales phénix décorées par le Stéphane Plaza des blaireaux se prennent des mini raz de marée dans leurs séjour-cuisine et font des dégâts considérables.

Ils en va ainsi dans d'autres régions. Prenez par exemple chez les blaireaux à bonnet rouge. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi de plus en plus, ils subissent des crues meurtrières et ravageuses. Pourtant de nombreux blaireaux experts agronomes dénoncent la surexploitation des sols par l'agriculture intensive. Les terres, sans cesse sollicitées et malmenées n'absorbent plus suffisamment l'eau, et celle-ci finit par ruisseler en courir en surface pour tout emmener sur son chemin.

Alors qu'il suffirait juste de se mettre à réfléchir un peu, de changer quelques habitudes, de se mettre en dehors de l'influence de l'argent, penser à ses semblables blaireaux et promis juré:  il pleuvra beaucoup moins fort.

Mas un blaireau ça ne réfléchit pas beaucoup.