dimanche 27 juillet 2014

Les fruits d'été donnent la chiasse

Faut dire que j'ai beaucoup hésité avant de venir mettre ma petite goutte de foutre dans le lac éjaculatoire des analystes en tous genre sur ce qui se passe au Moyen-Orient. 

Mais avant de développer mon point de vue sur ce qui se passe à Gaza et à Paris, et analyser le soutien de la vrauche au Hamas et aux hordes des nouveaux barbares venus gentiment exprimer leur position clairement antisémite heu ...sioniste alors que depuis deux ans Bachar a exterminé 150,000 Syriens : ce qui me fait dire que heureusement que le fils Assad n'est pas juif.

Oui, donc je disais : avant d'attaquer ce sujet délicat, j'aimerais gueuler un bon coup contre les touristes. Comme certains d'entre vous le savent, j'habite dans le sud, dans  un endroit sympa : vignes, lavandes toussa. Et comme chaque année, les gens qui viennent enrichir nos commerçants déjà blindés de thunes croient que notre ville est un village vacance où la vitesse est limitée à 25 km/h sur la départementale. Que cette dernière, n'est en réalité qu'un chemin vicinal pittoresque où ils peuvent faire du vélo en famille sans casque, et au milieu du bitume. Que les plateaux de nectarines qu'on vous fourgue à 5 euros, sont élevés en Espagne malgré l'accent provençal du vendeur arabe sur le marché. Qu'on peut s'arrêter où on veut pour faire un selfie avec un champ de lavande pendant que Margritt pisse comme une vache derrière la Xantia.

Mais bordel de merde, qu'on me rende mon hiver ! Mon mistral qui t'arrache la gueule à -5° le matin. Mes commerçants qui font la tronche parce qu'ils payent 10 mois de loyer exorbitant pour zob et que c'est bien fait pour la gueule à certains. Mes départementales vides où on ne croise que les artisans maçons, déjà bourrés à 8 h du matin. Qu'on me redonne mes nuits qui tombent à 17h pour ne pas subir le Karaoké du bistro du coin jusqu'à minuit.

Bon voilà pour le coup de gueule.

De quoi je voulais vous parler déjà ? Ah oui de la Palestine.

mardi 15 juillet 2014

Reprendre une activité normale

Chers Brésiliens, chères Brésiliennes,

Juste un petit mot pour vous dire que vous avez été très chics de ne pas perturber la coupe du monde de football qui a eu lieu dans votre beau pays.

Ou du moins, de nous avoir permis de ne rien montrer pour ne pas donner l'exemple aux pouilleux des autres pays participant au tournoi.

Votre sens de la responsabilité n'a malheureusement pas été récompensé à sa juste mesure tant j'aurai aimé vous voir accéder au moins à la finale, mais fallait pas tomber sur l'Allemagne, ça vous a été fatal. Mais merci. Merci d'avoir accepté avec  gentillesse et samba de prendre sept buts dans le cul sans mettre le feu au Maracana ni saccager les infrastructures à un milliard qu'on vous a donnés. Merci de ne pas avoir dépouillé les magasins où on vendait les maillots des équipes et merci d'avoir épargné nos sponsors toujours aussi nombreux.

A présent vous pouvez y aller pour réclamer plus de justice et de sécurité dans vos bidonvilles en couleurs. Défoncez tout. Votre mémère à chignon vous a  porté la poisse.  Tout ça c'est la faute à Jésus.

Quant à moi, je vais continuer à grossir tranquillement en attendant 2018 lorsque je dirai aux Moscovites et aux Russes en général de se calmer, de boire davantage de Vodka, voire de casser de l'Ukrainien ou du Tchétchène une dernière fois avant le premier coup de sifflet de la coupe du monde pour se faire les nerfs. Nous n'oublierons pas non plus de leur laisser des infrastructures sportives à un milliard, quelques patates et une belle statue du commandeur Poutine avant de partir.

En attendant le Qatar.

Eu os beijo duro nas nádegas. "je vous embrasse le cul" merci google traduction!

Michel Platini.


vendredi 11 juillet 2014

Le nouveau prolo est arrivé

Mon lecteur gauchiste va encore se dire que le taulier de ce blog vire anti truc, pro machin chose mais moi, j'ai une télé et hier je suis resté comme deux ronds de flan quand, d'un oeil fuyant et désabusé, j'ai passé en revue les chiottes du PAF afin de trouver les chiches les plus dignes de recevoir mon auguste derche à poils courts. 

Et j'ai trouvé France deux ! Un reportage sur la chute de l'immobilier en France, enfin pas partout au grand dam de mon jeune beauf startupiste qui après avoir dilapidé l'argent d'un crédit impôt recherche miraculeux dans l'élaboration d'une appli révolutionnaire qui vous permet de localiser le vendeur de sextoys le plus proche de votre tante Proserpine (celle qui rit quand on...) se retrouve web-chômeur en attendant d'hériter de papa-maman pour pouvoir se payer son studio de 10 m2 dans un quartier branchouille de Paname.

Cette chute des prix ne concerne, selon le commentateur, que des bleds perdus généralement dans le nord et la Normandie. Je vous passe la séance "remotivation" qu'infligeait en direct  un patron d'agence à quatre chômeurs agents immobiliers portant la même veste marron caca, accessoire uniforme censé donner une plus grande cohésion à ce groupe en lui donnant l'impression d'appartenir à la même famille de demeurés.

Mais la séquence la plus croquignolesque c'est la rencontre avec Ginette et Marcel (j'ai changé exprès les prénoms pour ne pas qu'on les reconnaisse) . Gentils jeunes retraités habitant un modeste pavillon de banlieue -jusque là tout est normal- elle, femme de ménage, lui ouvrier.  Ils font partie de ces nouveaux clients qui veulent profiter de la baisse des prix pour acquérir "une résidence secondaire"en Normandie. Marcel prépare des sandwich au jambon-cornichon pour manger sur la route.

"Ginette et Marcel ont trouvé leur perle : une longère normande typique 162 m2 et 4 hectares de terrain pour  moins de cent-mille euros. Et par souci d'économie, le couple se rend sur le lieu de la visite en prenant les nationales"

Putain d'autoroutes trop chères !