La lecture de ses articles sont un trésor d'informations édifiantes et parfois éclairantes : par exemple les ARS.
Concrètement, un des rôles des ARS est de moderniser et rationaliser
l'offre de soins et de veiller à la bonne gestion des dépenses
hospitalières et médicales
Pour (tenter de) rationaliser l'offre de soins, autrement dit les
dépenses hospitalières et médicales, la réforme HPST (en droit) et les
ARS (dans les faits) ont largement retiré aux médecins, notamment aux
chefs de service, leur pouvoir sur l'hôpital et ses services de soins,
confiant ce pouvoir d'abord au directeur de l'hôpital, et privilégiant une approche gestionnaire (par contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens), voire administrative, et financière plutôt qu'une approche purement médicale.
Et la cerise sur le gâteau !!!
Directeurs : Ces personnes sont parfois d'anciens directeurs des DRASS, de l'ARH et URCAM, IGAS, CPAM.
D'autres proviennent du monde de la santé (Directeur d'hôpital), de la
mutualité ou du top management de la grande distribution.
Moqueur...
RépondreSupprimerla grande distribution au service de votre santé ! gloire au "meilleur système de santé au Monde" !!!
RépondreSupprimerOn est dans le schéma qui consiste à réduire le soin médical au niveau de n'importe quel bien de consommation avec son système d'assurance privé.
RépondreSupprimerEspérons qu'après la pandémie nous reviendrons contre cette tendance. D'ailleurs on peut constater que les médecins reprennent du pouvoir sur les économistes.
oui, espère...
RépondreSupprimerEt quand on va un peu plus loin : l'ARS a été créé sous le mandat Sarkozy qui a largement démoli le système hospitalier public en créant la facturation à l'acte.
RépondreSupprimerEt ce qui ne s'invente pas, la date de création est le 1° Avril 2010.
Rien n'empêchait l'exécutif suivant d'y voir un peu plus près... mais le fromage est décidément trop bon.
RépondreSupprimerEncore un glorieux héritage de l'ère Sarkozy. Ca et la T2A ça a bien foutu la merde dans notre système de santé.
RépondreSupprimerje me répète : rien n'empêchait Hollande et Touraine d'y remédier.
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