mardi 28 novembre 2023

Le tractocapilaire qui s'ignore

 

Lorsque j'étais jeune (dans un autre pays), les islamistes barbus en plein essor politique mû par l'arrivée triomphale du guide révolutionnaire suprême dans son avion d'Air France, nous pourchassaient dans les campus de la fac et les amphithéâtres. On avait pour habitude de railler l'accessoire capillaire qui les transmuait comme par magie de l'état de délinquance à celui d'odeur de sainteté en leur disant : "si les poils avaient de l'importance ils ne pousseraient pas au cul." 

Cela nous valait bastons et diverses chicorneries d'où nous sortions souvent vaincus à cause de nos troupes de plus en plus faibles et démotivées.

On a fini par abandonner et leur laisser le champ libre.

Toujours à propos de poils, le député Serva, qui n'en est pas à son coup d'essai, ne trouve rien de mieux à s'occuper que de déposer une proposition de loi visant les discriminations capillaires dont feraient l'objet les sujets racisés. Terme qui désigne actuellement les noirs et les maghrébins par les sociologues blancs angoissés.  Car d'après ce gugusse : "aplatir ses cheveux, c'est s'aplatir soi-même. "  On a que les combats qu'on mérite. 

Ce gars n'est pas du genre à s'aplatir, bien qu'il soit dépourvu de poils sur le caillou. Il avait lancé au milieu de l'assemblée nationale, la légendaire réplique, en cours de gravure sur une stèle en marbre dans le centre-ville de Point-à-Pitre : " Tu vas la fermer !" s'adressant à un autre député à propos de réintégration de soignants antivax. 

Ces mecs travaillés par leurs soucis capillaires ont une fâcheuse tendance à vouloir faire taire leurs opposants. 

Nous à l'époque, on s'est tu et on s'est même barrés. 
   

jeudi 23 novembre 2023

La gueule sous les crampons

 

Pendant que Mathilde Panot affirme que l'attaque du Hamas n'était qu'une vile manœuvre montée contre Jean-Luc pour le discréditer politiquement, le riant prince du Qatar a ouvert les enchères sur le marché international de l'otage.

Car le Qatar ne se contente pas d'acheter les bourrins de compétition dans le foot, il fabrique aussi les chaînes payantes qui diffusent leurs matches. Il fabrique aussi les infos en continu pour le monde musulman (et LFI) où il distille sa haine des autres sous couvert de mensonges et de théories toutes des plus fumeuses.  Sans compter les palaces à Cannes et autres investissements pours lesquels il paierait un impôt arrangé à la sauce Sarkozy en échange de quelques pressions pour l'organisation de la coupe du monde et des valises de cash.

Ce joli petit pays, refuge de terroristes, violeurs et assassins tyranneaux islamistes, joue les modérateurs entre ses pensionnaires de luxe et ses obligés, c'est à dire nous. Nous avons la démocratie, une presse libre, des grandes universités, la silicon valley, des bases militaires partout et des porte-avions par paquets de douze, mais nous nous sommes volontiers mis sous la coupe de tribus gazières qui nous dictent à présent leurs conditions.

En attendant la magie de Noël et la tartiflette en altitude, nos politiciens cherchent encore des slogans suffisamment neutres, mais point trop. De la nuance pour surtout pas vexer car nous on est pas des bœufs, hein !

mercredi 8 novembre 2023

Vite un accord de paix

L'ONU a encore du pain sur la planche car les conflits mondiaux en cours ont subitement pris une nouvelle dimension planétaire : une guerre fratricide dans la classe politique française.

L'initiative lancée par la présidente de l'assemblée et le président du sénat appelant à une marche civique contre l'antisémitisme a ouvert un nouveau front. 

En France on fait comme si il n'y avait pas eu quarante citoyens français assassinés et neuf autres pris en otages le 7 octobre dernier. Pas un mot, pas une tribune, pas un manifeste. 

Mais on s'écharpe joyeusement à cause d'un retraité acariâtre qui a (déjà) lancé une nouvelle fatwa sur les futurs manifestants en les traitant de "soutiens inconditionnels d'un massacre". 

On se pince ! Des anciens communistes exhument l'historique du RN et un président de la République qui se tâte en ignorant que sa première ministre a déjà annoncé qu'elle ira. Et c'est bien la moindre des choses.

En France, on vit dans la paix, la liberté et l'opulence, mais on peine à faire un cessez-le-feu entre nos nains politiques et les mettre à peu près d'accord pour une simple marche civique en solidarité avec nos propres concitoyens. 

Alors comment on peut l'exiger aux deux ennemis séculaires du Moyen-Orient ?