mardi 20 février 2024

L'effet bof

 

L'effet Waow qui devait suivre la nomination du jeune premier ministre  n'aura duré que l'instant d'une éjaculation aussi précoce que le sus-nommé.  

D'abord la formation d'un gouvernement qui tourne à la farce : un Darmannin qui force le passage en mettant le pied dans la porte, Dati qui revient en impératrice sarkozyste à la culture, et une ministre de l'éducation nationale qui défèque d'importance sur l'école publique, et j'en oublie.

Mais n'allons pas nous ridiculiser comme le disait Nicolas en se mettant dans le sillage de Daniel Cohn Bendit qui n'en rate pas une pour cracher sur son ancienne idole. Le cocufiage en politique dépend de la longueur introduite dans le fion de l'électeur. Tout n'a pas été mal fait, et on met au défi quiconque d'avoir eu à affronter le virus et les jaunes. Macron était encore une fois présent au second tour contre Lepen pour la battre. Ni Méluche, ni LR ou autre PS n'ont réussi. Faut-il le rappeler ?

Seulement, faire encore tout ce cirque et continuer à s'acharner sur le corps de LR et PS moribonds en débauchant, rembauchant et jouer les intrigues de palais est une perte de temps considérable car nous avons une élections à gagner en 2027 bordel.

Malgré toutes les bonnes intentions et l'espoir suscité, la fatalité des élections et des revendications corporatistes obligent  une politique à la papa, jeune ou pas. On continue à sortir le chéquier, on pète de trouille devant les risque de grève pendant les J.O puis on tape dans les fonds de tiroir (en épargnant tout de même les profiteurs de guerre). En attendant la fin de mandat, on inaugure les chrysanthèmes, on fait les discours grandiloquents devant des cercueils et on dit des conneries politiques à propos d'arc républicain ... 


mercredi 14 février 2024

Dédiabolisons la gauche

 

La gauche a perdu ses combats. Elle doit forcer la porte des enterrements pour se montrer, coincer le pied sur le seuil de la république pour s'y faire admettre. 

Déjà, les familles victimes des islamistes palestiniens ont refusé leur présence aux Invalides, et voici que la famille de Badinter s'oppose aussi à leur venue pour l'hommage national. 

A croire qu'ils auront besoin d'une solide masterclass en dédiabolisation donnée par leur pauvre pendant intellectuel d'extrême droite. 

Thomas Legrand pleurnichait ce matin à la radio, dénéguant le droit à la veuve de Badinter d'inviter qui elle désirait pour les funérailles de son mari, sous prétexte qu'il ne fallait pas qu'elle mette dos à dos RN et LFI. Je ne crois pas qu'il soit de taille à donner des leçons à Elisabeth Badinter.

Quoi de plus normal pour la gauche de détester cette femme qui demeure constante dans la défense des droits de la femme, même contre le wokisme, le nouveau visage hype et acceptable de l'islamisme. 

LFI en jouant les charognards venus se repaître du cadavre de la gauche, indique qu'on ne peut pas interdire l'accès à la cérémonie "à une partie des Français". Un tel argument pourrait s'entendre de l'autre côté, car ils sont aussi une partie des Français. Les rouges défendent les bruns contre la vraie gauche des principes, la boucle est bouclée.

Le chemin de la reconstruction sera long et la purge douloureuse. LFI achèvera sa formation avec succès lorsqu'ils devront accepter, assumer leurs actes, leur histoire en respectant tout simplement les volontés d'une vieille femme.