L'effet Waow qui devait suivre la nomination du jeune premier ministre n'aura duré que l'instant d'une éjaculation aussi précoce que le sus-nommé.
D'abord la formation d'un gouvernement qui tourne à la farce : un Darmannin qui force le passage en mettant le pied dans la porte, Dati qui revient en impératrice sarkozyste à la culture, et une ministre de l'éducation nationale qui défèque d'importance sur l'école publique, et j'en oublie.
Mais n'allons pas nous ridiculiser comme le disait Nicolas en se mettant dans le sillage de Daniel Cohn Bendit qui n'en rate pas une pour cracher sur son ancienne idole. Le cocufiage en politique dépend de la longueur introduite dans le fion de l'électeur. Tout n'a pas été mal fait, et on met au défi quiconque d'avoir eu à affronter le virus et les jaunes. Macron était encore une fois présent au second tour contre Lepen pour la battre. Ni Méluche, ni LR ou autre PS n'ont réussi. Faut-il le rappeler ?
Seulement, faire encore tout ce cirque et continuer à s'acharner sur le corps de LR et PS moribonds en débauchant, rembauchant et jouer les intrigues de palais est une perte de temps considérable car nous avons une élections à gagner en 2027 bordel.
Malgré toutes les bonnes intentions et l'espoir suscité, la fatalité des élections et des revendications corporatistes obligent une politique à la papa, jeune ou pas. On continue à sortir le chéquier, on pète de trouille devant les risque de grève pendant les J.O puis on tape dans les fonds de tiroir (en épargnant tout de même les profiteurs de guerre). En attendant la fin de mandat, on inaugure les chrysanthèmes, on fait les discours grandiloquents devant des cercueils et on dit des conneries politiques à propos d'arc républicain ...