Après le camion fou qui a fauché des dizaines d'innocents, Estrosi n'en finit plus de les piétiner avec sa petite moto bardé du nain vindicatif qui lui sert de chef.
L'ignoble a été franchi à plusieurs reprises, cheveux au vent, par la droite pure et dure de ce pays en plein marasme interne et panne de projet pour les prochaines élections présidentielles.
La première plongée dans la fosse septique fut effectuée comme il se doit par le chef soi-même qui à peine quelques heures après l'impensable, vint agiter sa grosse caboche pleine de certitudes devant les télés pour accuser le gouvernement de négligence. Il en profita pour asséner que lui au pouvoir, il aurait protégé les innocents, embastillé le meurtrier dès l'apparition de ses premiers poils au menton et l'aurait envoyé ensuite en musulmanie.
Ensuite vint Estrosi qui n'en pouvait plus d'avoir été touché par la loi (infâme) des cumuls et qui dût abandonner derechef son trône de prince de Nice à un insignifiant gugusse de paille ; l'Estrosi, se sentant "humilié" et "méprisé" par le premier ministre et le ministre de l'intérieur lors de leur descente dans "sa ville", décide donc de se faire justice et passer à l'attaque sans égards pour les morts ni pour leurs proches. Il multiplie les accusations contre l'état qui selon lui n'aurait pas fourni les effectifs nécessaires pour sécuriser l'entrée de la promenade. Que s'il n'avait pas été purement déchu par la gauche de ses anciennes fonctions, rien de tout cela n'aurait pu avoir lieu. Ben voyons !
Il est à rappeler qu'il fût le fer de lance de la sécurité par la caméra de surveillance qui a montré les limites dont il ne saurait convenir. Solution qu'il avait su vendre à son électorat de riches retraités qui croyaient payer moins d'impôts en ayant moins de flics dans les rues. Mais ça c'est la droite.
Dernière infamie en date est l'accusation par voie de presse de la policière municipale se plaignant de supposées pressions du ministère, le tout dans une ambiance délétère volontaire visant à jeter le soupçon sur tout ce qui émane de l'état et de la justice. Deux entités que le gouvernement avait bien proposé de disjoindre pour le meilleur et pour le pire, mais que la droite avait jugé plus avantageux de voter contre. Mais ça c'est la droite.
La droite en voulant affaiblir la voix de l'état et son autorité, ne fait que renforcer les esprits faibles, le complotisme et la tentation de faire justice soi-même.
Mais, heureusement que le pape a appelé Christian pour lui assurer son soutien. Coup de fil parfaitement scénarisé par les communicants de bac moins douze à voir dans le même article. La campagne des primaires est lancée à droite.
Amen !