Les soutiens affluent

 

Sarkozy condamné, encore un innocent qu'on envoie en taule.

 

En attendant la réaction de Poutine et Netanyahou, allez lire Nicolas dont je retiens l'art du titre et l'immense clairvoyance. 

 

"  En 2007, il n’a pas gagné que grâce à un financement illégale ou à la nullité de la candidate en face mais parce qu’il avait un programme pour la France (j’y étais opposé mais ce n’est pas la question), il a présenté des perspectives aux électeurs… Aujourd’hui, la droite n’a plus rien à dire."

Le danger du symbolique

 

Lorsqu'on veut manier les concepts, il faut se méfier qu'ils ne vous explosent pas à la figure. 

Lancer des sujets sur les avantages des anciens premiers ministres, ou anciens ministres pour dévier les regards des réels dysfonctionnements peut s'avérer risqué. 

Probablement, dans l'intention d'exciter le sentiment poujadiste du bon populo sur le "tous pourris" et attirer les regards sur l'insignifiant pour le dévier des vrais sujets, le nouveau (et jeune) premier ministre ressort les vieilles ficelles. 

Le vrai sentiment de "tous pourris" existe bel et bien et à y regarder de près, il n'est pas loin d'être justifié lorsqu'on fait la liste de tous les procès en cours ou pas contre des hommes et femmes politiques. 

Tenez, prenons juste cette photo par exemple. 

Solère :  mis en examen en 2019 pour fraude fiscale, détournement de fonds publics et trafic d'influence passif puis en 2022 pour cinq nouvelles infractions.(wikipédia).

Stefanini :  mis en examen le 15 juin 2000. En janvier 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre le condamne à 12 mois de prison avec sursis pour recel de prise illégale d'intérêt. (wikipédia).

Fillon : L'absent dont le nom est sur le mur : grand délinquant récidiviste condamné à 4 ans de prison par la cour d'appel (son CV de voyou ne tiendrait même pas sur cette page).

Lecornu : premier ministre, pourfendeur de gaspilleurs d'argent public.

Cherchez l'erreur. 

Et je n'ai pas le courage de faire la liste des Dati, Sarkozy, Le pen, Chikirou, Bayrou... Tout ça a été dit et répété sur ce blog depuis 2009.

Il est mort pour nous,

 

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, alors venez pas chouiner rapport au précédent billet où j'ai dit que je ne parlerai que de faits divers. 

Car il s'agit bien d'une forme de fait divers, un vrai crash ce qui vient d'arriver à l'assemblée nationale des clowns.

Le Rantanplan de la politique française, dernier locataire en date à vider les réserves de bouffe et la cave de Matignon, vient d'organiser sa sortie par la petite porte. Tant de stratégie déployée pour préparer sa sortie doit être appréciée à sa juste valeur. 

A croire que les efforts stratégiques de Bayrou ne servent que la carrière de Bayrou lui-même puisqu'aucun plan n'était prévu à son entrée à Matignon. Le (non) bilan parle de lui-même.

Il est venu, il est reparti. 

Entre-temps, il a préparé un méga plan-retraite pour ses vieux jours. Il en a profité aussi pour donner un dernier coup de pied de l'âne en criant partout que la politique menée jusque-là par son propre patron (et ami) a fait couler le rafiot "France". Macron doit être ravi de tant de gratitude. 

Nous avons commencé la partie dans la jeunesse et la fraîcheur, tech et start-up, nous la finissons avec les pires vieilles badernes politicardes possibles. Bayrou et sa  farandole de winners :  les anciens fillonistes et un ministre de l'intérieur villieriste fâcheux, qui disparaitra lui aussi dans les poubelles de l'histoire.

En attendant, retour aux normales saisonnières et au jeu favori de la vie politique : sondages, prédictions et boule de cristal. La campagne de 2027 est déjà lancée, alors faites-nous rêver en attendant Noël.