Chronique d'une défaite annoncée : Jean-Luc Mélenchon a décidé de s'auto-parachuter à Marseille pour les législatives à venir.
Après avoir étonné la France par son attitude à l'annonce des résultats du premier tour, il fait circuler des mauvaises infographies et des éléments de langage visant à discréditer et délégitimer l'élection de Emmanuel Macron. Il appelle "les gens" à sortir dans la rue pour dénoncer l'élection d'un président "minoritaire" dans la population, alors qu'il n'a su lui-même se placer qu'à la quatrième place... cherchez l'erreur !
L'échec c'est aussi la remise en question, et jusqu'à aujourd'hui nous n'entendons aucun mea-culpa ni questionnement. C'est la faute des autres. Bah voyons.
Se basant sur des indicateurs, là aussi, tout aussi faux et hasardeux (pourcentage obtenus au premier tour et affluence au meeting) il se lance pour un mandat de député qu'il a peu de chances de gagner. Déjà passer d'une position d'aspirant à la présidentielle à celle de député, il y a de quoi se plier le foie. D'autant plus que s'il ne se fait pas élire cette fois, osera-t-il encore douter de la sincérité du scrutin ? crier au complot ? Appeler les marseillais à la grève générale avant de se lancer à la présidence de l'association des parents d'élèves du 10è ?
Ne pas respecter les résultats d'un scrutin c'est nier le fondement même de la république, et ça, même la mère Lepen n'a pas osé le faire. Les marseillais ont aussi de la mémoire, et il y aura bien d'autres candidats de gauche qui ne lui lâcheront pas le steak.
Surtout les cocos, ses seuls alliés, qu'il vient, une fois encore de mépriser en leur refusant nettement la solidarité électorale.
Jean-Luc est perdu pour la gauche et pour son pays.
Qu'il dégage le 18 juin !