Puisque certains prétendent que ceux de gauche qui ont voté Macron au second tour sont des castors, ils oublient que certains à droite ont aussi voté et méritent également le sobriquet méprisant inventé par les militants d'extrême-droite.
Le problème de cette catégorie d’électeurs de gauche BCBG qui frissonne en jouant les insoumis au premier tour, passe tout le quinquennat à regretter son vote de "barrage" au second. Elle rejoint alors la cohorte des "en colère" au risque de tout mettre en danger au profit d'un seul perdant. Jeter le discrédit sur tout : le vote, les institutions, la loi... Légitimer les casseurs, la violence à l'encontre des forces de l'ordre et de la justice, attaquer les ministères et saccager les permanences de députés, comprendre l'islamisme et la haine des blancs et la soutenir, empêcher les manifs de se dérouler dans un climat démocratique. Attaquer tout ce qui représente l'état et le rendre responsable de la pluie et du beau temps.
Il est alors inexact de les appeler castors puisqu'ils méritent amplement la dénomination de blaireaux.
Car ce sont bien les mêmes qui ont méticuleusement dérouillé le quinquennat Hollande à ce que je sache qui veulent dézinguer celui de Macron. Sauf qu'à la différence du premier, Macron ne compte pas sur des pseudo amitiés et des fidélités politiques idéologiques et s'embarrasse pas de pudeurs ni de fausse culpabilité "vraie gauche". Il ose discuter de tout et avec tout le monde.
Les blaireaux n'auront jamais, au second tour, le candidat qui les mérite. Ils sont les meilleurs en tout. Il leur faut un surhomme. Jamais Mélenchon ou un de ses semblables ne sera qualifié car plus on fait de bruit dans les média, sur les réseaux sociaux ou à l'assemblée, plus on sera réduit à l'état de groupuscule (6%).
La France ne se joue pas sur internet, elle n'aime ni le buzz ni les surhommes.
Ils sont donc condamnés à vivre par défaut et jouer les castors... ou les blaireaux toute leur vie.