Lorsque j'étais jeune (dans un autre pays), les islamistes barbus en plein essor politique mû par l'arrivée triomphale du guide révolutionnaire suprême dans son avion d'Air France, nous pourchassaient dans les campus de la fac et les amphithéâtres. On avait pour habitude de railler l'accessoire capillaire qui les transmuait comme par magie de l'état de délinquance à celui d'odeur de sainteté en leur disant : "si les poils avaient de l'importance ils ne pousseraient pas au cul."
Cela nous valait bastons et diverses chicorneries d'où nous sortions souvent vaincus à cause de nos troupes de plus en plus faibles et démotivées.
On a fini par abandonner et leur laisser le champ libre.
Toujours à propos de poils, le député Serva, qui n'en est pas à son coup d'essai, ne trouve rien de mieux à s'occuper que de déposer une proposition de loi visant les discriminations capillaires dont feraient l'objet les sujets racisés. Terme qui désigne actuellement les noirs et les maghrébins par les sociologues blancs angoissés. Car d'après ce gugusse : "aplatir ses cheveux, c'est s'aplatir soi-même. " On a que les combats qu'on mérite.
Ce gars n'est pas du genre à s'aplatir, bien qu'il soit dépourvu de poils sur le caillou. Il avait lancé au milieu de l'assemblée nationale, la légendaire réplique, en cours de gravure sur une stèle en marbre dans le centre-ville de Point-à-Pitre : " Tu vas la fermer !" s'adressant à un autre député à propos de réintégration de soignants antivax.
Ces mecs travaillés par leurs soucis capillaires ont une fâcheuse tendance à vouloir faire taire leurs opposants.
Nous à l'époque, on s'est tu et on s'est même barrés.