Nous arrive cette fois-ci tout droit d'Arabie Saoudite.
L'irruption soudaine de l'ancienne chanteuse de rap repentie dans l'univers médiatique français laisse pantois. L'ancienne porte drapeau de la boulette et du rap militant féministe nous revient strictement voilée à la mode salafiste à l'occasion d'un happening de dernière minute au festival du film de Cannes.
La caisse de résonance est énorme.
Le visage apaisé et désormais en odeur de sainteté de l'ancienne chanteuse crépit désormais les médias français avec bienveillance. Le documentaire sur sa nouvelle vie, porté par une bande-son assez glaçante de "anachid" paroles chantées par des hommes sans usage (proscrit) d'instrument de musique a fini par enchanter et hypnotiser le milieu culturel hype qui lui laissent micro ouvert pour raconter sa conversion.
Toute la logorrhée islamiste y passe : retrouver la paix par la nouvelle foi, reprendre pied dans la vraie vie, des fidèles, s'éloigner du vice et des mœurs occidentales déviantes.
Un exemple à suivre que certains milieux culturel ébaubis et "compréhensifs" présentent sans filtre ni critique et qui aide à propager dans les esprits déjà fragiles et encombrés de certaines jeunes filles, particulièrement dans les "communautés" une idéologie peu "progressiste" n'en déplaise au maire de Grenoble.
Oubliés l'école républicaine, les lois de progrès humains et d'émancipation, la laïcité et l'éducation des filles pour prendre en main leur vie et leur destin, disposer de leur liberté et de leur corps, aujourd'hui le salut passe par le voile islamique et avec un peu de chance et de pognon, l'exil dans un pays autocratique pour y ouvrir une agence de tourisme religieux.
Le rap mène décidemment à tout.