Je l'avoue, je prend le train assez peu fréquemment mais c'est curieux de se rendre compte qu'à chaque fois, c'est le bordel intégral.
Tenez, pas plus tard que le week-end dernier je devais rentrer chez moi lundi. j'avais confortablement tablé sur un car qui m’amènerait à tome vers les 17h en partant de la gare de Lens vers 10 heures du matin via Paris. Un court passage dans les couloirs puants du RER pour rejoindre la gare de Lyon, ensuite nach Lyon puis Montélimar. Une promenade de santé je vous dis.
Mais peau de zob !
Gare de Lens : retard indéterminé pour Paname, résultat mon transfert entre deux gares limité à 40 minutes cramé! Gentille, la dame coincée dans son fauteuil rouge pour cause de surpoids me propose un Lens-Lille-Lyon. Youpi ! Je rattrape largement. Va benêt, je remonte encore plus profondément dans le chnord à patate, quitte à redescendre dans mon sud à pébrons dans les temps.
Mais peau de gland !
En gare de Lille, 20 minutes de retard pour cause de "sortie tardive des dépôts". Argument qui a subitement muté en affreux bagage abandonné. Entre nous on se demande bien comment un bagage a pu atterrir dans un train qui a dormi dans un dépôt tgv. Passons. Le contrôleur jovial sans raison apparente mais je veux bien admettre, vient nous annoncer que le chauffeur est un cador, il va fouetter le cocher et faire chauffer les pistons qu'on allait voir ce qu'on allait voir.
Mais peau de bite !
En gare de Ch. De Gaulle (toujours ce grand con) des passager OUIGO indélicats ont eu le tort d'aller poser une fesse sur les beaux sièges de MON tgv. Ni une ni deux, les gars annoncent que le train ne fera pas un mètre avec des vulgaires ouiguistes de mes deux à bord. Bilan, encore 20 minutes dans le cul. Reusement les trains entre Lyon et la capitale du nougat sont fréquents... j'arriverai plus tard chez ouam ! Qu'à cela ne tienne, y a des choses plus graves comme une blenno purulente ou un militant de debout la France. Après ça, rien ne peut t'arriver, tu dis.
Mais peau de quéquette !
Le train au départ de Lyon est bondé comme le rapide Calcutta-Peshawar à l'heure de pointe. Je parcours la distance jusqu'à Vienne le nez collé à la vitre entre deux wagons, pratique pour admirer le paysage d'arrière-ville essentiellement composé de casse de bagnoles, de cimetières, stations d'épuration et d'aires de gens du voyage. A Montélimuche, mon car parti, fallait poireauter environ deux heures pour prendre le dernier. Aucun agent visible dès 19 heures à la gare.
Rentré à la maison à 23 heures, crevé mais plein d'amour pour la défense des intérêts acquis des cheminots et des syndicats qui nous traitent d"usagers" alors qu'on est juste clients vu qu'on nous transporte pas gratis, hein !