Encore une fois, le ridicule a tué la cérémonie de remise des César.
Cette fois, les spectateurs de ce groupe de parole de stars traumatisées par l'exception culturelle qu'ils symbolisent avec force et conviction, n'ont pas eu droit à une sortie fracassante d'actrice outragée, mais à un spectacle embarrassant d'effeuillage amateur.
Je vous avoue que je ne m'intéresse pas plus au cinéma franchouille qu'à la première chaude pisse de Depardieu. Les interminables engueulades à table et les cocufiages entres copains d'enfance en cinémascope avec la retape outrancière dans les médias... trop peu pour moi.
J'ai craqué juste après le discours très "black power" du jeune Jean-Pascal Zadi. Le lendemain, il se retrouve dans l'émission Quotidien où il a commencé par s'excuser piteusement de ne pas avoir "remercié" son pote et co-réalisateur du film lauréat.
Moi vous me connaissez, j'ai bloqué là-dessus et j'ai regardé sur google, parce que vous comprenez, moi ces gugusses, je les connais pas. Et la lumière fut ! Il ne pouvait pas le nommer pour le remercier pendant sa minute "militante" car John Wax est ... blanc ! Bon, chez Barthès l'audience est plus confidentielle et ça incite à plus de modestie et probablement davantage de bienséance.
La France est le seul pays au monde à consacrer 1,2 milliard au cinéma.
(Le titre, que je trouve très juste, a été piqué de cet article)