Pendant que Méluche s’apprête à griller ses dernières merguez pour fêter la victoire de son copain trader à Rolex, un autre homme du peuple recueille l'attention de quelques médias bienveillants qui, il faut l'admettre, finissent par taper dans n'importe quelle
poubelle pour dénicher le rat qui dira du mal du président.
Et ils sont nombreux en ce moment. C'est la mode.
Je ne cesserai d'affirmer que c'est toujours l'intello qui va au foot et jamais le contraire. La preuve en est cette interview fascinante de bêtise (de part et d'autre) d'un quotidien qui parfois fait des poussées populo lorsque le temps le permet. L'Euro de foot lui permettra de faire coup double.
Le journalisme dévoie son droit d'informer en droit au bashing tout comme le syndicaliste CGT dévoie le sien de faire grève en droit à l'opposition idéologique systématique.
C'est mal.
Les esprits chagrins et autres pisse-vinaigre pourraient venir ergoter en rappelant que je (nous) n'avions pas été très tendres avec le nain malhonnête. Faut dire qu'il l'avait un peu cherché avec le Fouquets, le yacht, la CB de Carla, l'airbus, l'augmentation du salaire, et j'en passe des centaines d'autres.
Sans compter le bilan économique qui, à l'évidence, sera meilleur avec Hollande.
Mais de toute évidence ça ne compte plus. Ce qui compte, c'est la petite fierté du Tartarin à moustache et l'avis du camarade Zlatan !
Question de convergence des luttes.