Le leader d'extrême gauche s'est encore illustré par sa grossièreté légendaire lors d'une manif où il disait que les journalistes faisaient "un travail de merde". Trump est passé par là ! Oubliés les ennuis de financements chelous de sa campagne et les déboires de sa chaîne télé qui elle, fait de l'excellent boulot journalistique en lui léchant les roustons dans les sens du poil. Vive la convergence des luttes !
Faut dire que la défaite lui reste encore en travers de la gorge.
L'effarante incrédulité avec laquelle il avait accueilli les résultats du premier tour qui le classait tout de même bon 4è derrière un Fillon pourtant dans la merde jusqu'au col de son costard de luxe, son refus de donner des consignes de vote et les piètres résultats des législatives ne pouvaient laisser penser qu'il en resterait là.
Le mauvais perdant se tourne alors vers son bras armé : la CGT avec ses 3 ou 4 % de syndiqués et les unions d'étudiants, tout aussi peu représentatifs, pour redonner un coup de manivelle social et faire reculer le gouvernement. Enfin obtenir une victoire sur Macron. De quoi venir plastronner devant les médias de merde pour dire qu'il a gagné.
Le procès en légitimité fait contre ce président et ce gouvernement est assez inquiétant. Il participe à cette entreprise de sentiment dangereux de délégitimation généralisée : contre, pêle-mêle, les médias, la justice, la police, l'armée, la politique... etc. Jeu dangereux qui laissera la porte ouverte aux barbaries et à la sauvagerie qui nous guettent de près.
Pour bien illustrer justement ce qui se passe dans la mentalité de certains cheminots, j'ai regardé un reportage où un gréviste expliquait ses raisons :
- Je suis issu d'une famille de cheminots, mon grand-père et puis mon père... et je n'aimerai pas laisser mes enfants avoir moins que ce que moi j'ai eu. (pour aller vite, hein).
Peut-être faudrait-il retirer de la tête de ce genre de types que la SNCF n'est pas un "bien familial" dont on peut hériter. Cela fera déjà un excellent début.
Il est effarant de constater que cette corporation est devenue une sorte de petite bourgeoisie jalouse de son petit train de vie parsemé d'avantages et ne fait que reproduire les schémas que dénoncent à longueur de discours lénifiants et pompeux ses chefs. C'est mal.
Quant aux étudiants, que dire devant cette chose pathétique que de les voir se branlouiller devant les vieilles affiches de 68 et venir réclamer qu'on leur accorde la moyenne pour finir une année scolaire passée pour la plupart sur les terrasses des cafés. Ils dénoncent le nouveau système parcour'sup conçu pour une meilleure orientation... des futurs bacheliers.
A force de converger Mélenchon rêve peut-être de déboulonner le gouvernement et le président élu, et de venir au pouvoir à la tête d'une future alliance populiste comme en Italie. Les Français accepteront-ils de voir un clown et une gnère hystérique aux manettes ? J'en doute fort.