mardi 30 novembre 2010

Réconfortons les marchés.

Phrase abondamment entendue dans les médias : réconforter les marchés. 

Les ministres des économies de la zone euro se sont réunis pour apporter un soutien financier à l'Irlande pour "réconforter les marchés"

C'est une belle expression qui  fait tout de suite penser à l'enfance qui rime avec innocence et insouciance. L'enfant n'est pas responsable de ses actes, il est imprévoyant et léger. Il faut sans cesse lui faire les yeux ronds, le menacer,  le réprimander, mais on finit toujours par lui céder.

Le marché serait donc une petite entité faible et inquiète et qui a besoin que les états viennent à son chevet pour la cajoler et le rassurer à coup de milliards. 

Les banques font en sorte que l'unique préoccupation de l'union européenne soit la solidité et la fiabilité de son système financier. Toute l'énergie déployée et tous les moyens vont en direction du secteur bancaire et de la finance. 

Pourtant il y aurait tant à faire. Il y aurait tant de secteurs et tant de gens qui ont besoin d'être réconfortés eux aussi. Je pense à ces salariés qui se font maltraiter pour un SMIC. A ces travailleurs qui se font virer peu de temps avant leurs retraite. A ces jeunes qui perdent leur motivation dans les stages gratuits et les emplois précaires. A cette économie sous perfusion et sans innovation. A ces banlieues sans avenir. A ces SDF.  A ces mal-logés, mal chauffés, mal soignés, malmenés.

L'Europe est riche. Beaucoup trop pour que cette richesse profite aux citoyens. 

Xavier Bertrand est parti hier se faire photographier aux Restos du cœur. Pourquoi  faire ? Pour  réconforter les pauvres ? Pour leur assurer de sa solidarité et celle de son gouvernement fantoche ? Ou bien pour signifier  aux autres : voilà ce qui pourrait vous arriver si vous n'êtes pas sages. Cessez de râler et de manifester. Estimez vous chanceux et pensez à votre repas de noël,  on s'occupe du reste.

Je ne sais pas vous, mais je ne me sens pas complétement réconforté moi.

lundi 29 novembre 2010

Quand la vérité menace la démocratie.

La sortie des derniers bulletins de wikileaks semblent mettre pas mal de monde mal à l'aise. Je peux le comprendre mais je ne suis pas d'accord avec l'analyse qu'on en fait. 

Effarant ce matin,  B.Guetta sur Inter et la manière dont il s'est pris pour vilipender l'information quand elle circule sur le net. Voilà donc l'angle d'attaque que la plupart des journalistes "responsables" ont choisi pour exprimer leur méfiance et leur dédain de wikileaks et tout ce qui circule sur le net  : on met tout dos à dos : journalistes d'investigation, blogs , sites porno ou d'astro-voyance ! Ce manque d'objectivité et de recul  laisse sans voix.

Une société transparente est totalitaire. C'est exactement ce que l'on ne cesse de crier depuis des années  lorsque les pays dits- développés  restreignaient les libertés fondamentales pour soi-disant combattre le terrorisme : écoutes téléphoniques abusives, hackage informatique, surveillance des sources journalistiques, caméras vidéo et surveillance dans tous les coins de rue et fichiers ADN outranciers. Oui, je le dis moi aussi  tout haut : une société transparente est totalitaire.

Sinon de quelle société parle t-on exactement ?

Faudrait-il juste laisser les pays de l'alliance envoyer les gosses (de pauvres ou d'immigrés) se faire trouer la peau en Afghanistan et en Irak et interdire de photos les cercueils qui en reviennent.  Poursuivre impunément  des opérations contre des civils et pratiquer la torture. Continuer à faire tranquillement de la vente d'armes à des pays peu recommandables au nom de la compétitivité économique et utiliser les personnels diplomatiques comme des indics. A ce sujet, personne n'est venu rappeler la lamentable affaire Plame-Wilson survenue pendant l'ère de l'ami Bush. Pourtant il y aurait matière à grouiner là aussi, M Baroin.

Ce qui ne passe surtout pas, c'est le fait que dorénavant le plus gros travail journalistique se fait en dehors des rédactions habituelles et que l'événement arrive par les sites internet. La horde de journalistes qui recopient les dépêches, qui rient des plaisanteries douteuses du président sur leurs collègues et qui accourent au dîners du siècle enragent contre les journalistes en ligne et  contre les révélations qui arrivent par le web. On peut les comprendre les pauvres,  ils ont choisi de ne pas décevoir l'actionnaire.  

Guetta parlait ce matin de "choisir" l'information  à divulguer et ne pas envoyer la sauce sans distinction. En vertu de quoi, un journaliste devrait-il choisir entre telle information et telle autre? De ses convictions politiques? Que devrait-il craindre? Que des révélations menacent notre démocratie ? Qu'elles portent atteinte à "la sureté de l'état" ?  

Tous les jours, au nom de je-ne-sais quelle éthique de fumiste qui se voudrait préserver la démocratie et la cohésion nationale, nous découvrons de nouveaux scandales. Ainsi au nom de ces belles valeurs, M.Roland Dumas, président du conseil constitutionnel en 1995 et grand amateur de chaussures de luxe, nous apprend que les comptes des candidats de droite Chirac et Balladur recelaient de notables irrégularités qu'il ne fallait surtout pas divulguer.  C'est un vrai scandale dans une démocratie d'estimer que dénoncer un délit serait beaucoup plus grave que le délit  lui-même. 

De cette façon, le conseil a préféré poser un couvercle de plomb sur la marmite débectante des pratiques électorales en France donnant ainsi implicitement l'absolution et le feu vert pour que l'élite politique continue à gruger le citoyen.  

"Peut-on prendre le risque d'annuler l'élection présidentielle et de s'opposer, nous, Conseil constitutionnel, à des millions d'électeurs et ainsi remettre en cause la démocratie ?", aurait-il déclaré.

Que Wikileaks révèle que Berlusconi fréquente les prostituées ou que Nicolas est un teigneux, on en a fondamentalement rien à cirer et on le sait. Mais que tout le monde sache  que cela se raconte dans les couloirs  feutrés de la diplomatie mondiale, ça prend tout de suite une dimension très importante et c'est bien cela qui les emmerde. 

Dévoiler les comptes de campagnes truqués d'un candidat n'est nullement une atteinte à la démocratie n'en déplaise, et livrer des documents qui pourraient compromettre des personnalités influentes n'est pas une atteinte à la sécurité de l'état.   

Alors messieurs, sortez-vous la tête du sable et dites que la vérité, même si à court terme pourrait provoquer quelques remous et contrariétés, elle ne peut qu'être bénéfique pour  l'exercice de la démocratie. La chasse aux sorcières engagée contre certains journalistes et contre l'information sur le web en général est l'expression d'un grand malaise chez certains politiques. Leurs fonds de  tiroirs recèlent des choses bien peu avouables pour qu'ils veuillent obstinément de les garder fermés.

samedi 27 novembre 2010

Un siècle de partouze.

Beaucoup parmi vous ont entendu parler des dîners du "Siècle" , confrérie secrète qui réunit chaque mois l'élite politique de droite et de gauche, industriels et journalistes dans des endroits cossus et feutrés de la capitale. 

Cette mystérieuse société présidée actuellement par l'inoubliable Nicole Notat représente à ma connaissance la source et l'essence même de toutes les avanies que subit notre démocratie moderne. C'est la réunion de toutes les compromissions, de tous les accommodements, des mélanges des genres  des népotismes et des petits arrangements entre gens de bonne famille. 

Lorsqu'on parcours la liste des quelques personnalités qui accourent à la soupe on comprend plus facilement l'origine de la plupart des scandales politico-financiers qui affaiblissent nos institutions avec la complicité bienveillante des grands médias populaires. L'on saisit aussi les objectifs de la plupart des décisions politiques et des réformes structurelles imposées dans ce pays au mépris de la volonté des citoyens depuis des lustres.   

Toujours moins pour la collectivité, toujours plus pour les intérêts privés et ce au nom d'un certaine idéologie qui se voudrait dominante et qui se dit émanant d'on ne sait quelle logique naturelle des choses. Des décisions  présentées comme nécessaires et justes à une population privée de tout moyen de discernement.

Quand on se met à regarder de plus près d'où vient ce bidule, on se retrouve avec un fondateur qui a été haut responsable dans un quotidien collabo en 1940 qui se targuait déjà de pouvoir arrimer une certaine gauche à des idées typiquement droitières. Tout est là !

Les derniers dîners mensuels ont été l'objet d'une protection très serrée de la part de bataillons de CRS car il existe des gens informés qui s'insurgent et qui manifestent leur désaccord face à cette réminiscence des pires périodes de notre république. Des gens qui dénoncent cet outrage fait à la démocratie et aux citoyens. 
  
Je relaye ici leur dernier communiqué ainsi que le récit détaillé de l'arrestation musclée dont ils ont été victimes et je souhaiterais que les blogueurs en fassent autant  pour donner un maximum d'écho à tout cela. Il faut que les gens sachent comment la démocratie est confisquée dans ce pays et connaissent la vraie identité de ceux qui  priveront  leurs enfants d'une vie meilleure.

vendredi 26 novembre 2010

Le PS est une grande famille.

J'avais gardé cet article sous la main en me disant que je trouverais bien un de ces jours,  quoi en penser.  

J'ai cru comprendre que Ségolène Royal ne trouverait pas saugrenu de rapatrier vers le parti socialiste les recalés estampillés "ouverture" du dernier remaniement ministériel à savoir : Kouchner, Bocquel ou Amara s'ils en faisaient la demande.  La porte resterait ouverte à ces personnalités, qui selon certains, pourraient représenter une sensibilité non négligeable au niveau de l'électorat centriste. Toujours cette course fatidique au centre !  

Certains autres glosent sur le fait que les anciens trophées de Bwana 1er avaient soutenu jusqu'au bout sa politique  depuis le début et qu'ils se retrouvent malgré cela sur le carreau sans l'avoir vraiment voulu. Il ne s'agirait donc pas d'un retour au bercail motivé par la contrition et le regret mais seulement par défaut.  

Je pense qu'il faut se rappeller les circonstances dans lesquelles s'est faite la transhumance de ces gugusses à l'époque et quel fût la jouissance qu'elle a pu procurer rue de la Boétie.  Je ne parle même pas du reniement et l'image désastreuse qu'ils se sont construit dans l'esprit du citoyen lambda de gauche (et parfois même de droite car je ne doute pas qu'il y ait des gens de droite qui n'apprécient guère les opportunistes) .  

Alors de là à penser ne serait-ce qu'un moment à les récupérer dans le giron ...

J'avais gardé cet article sous la main en me disant que je trouverais bien un de ces jours,  quoi en penser. Eh bien maintenant c'est fait : je pense que c'est une belle connerie.

Comploteurs en chaussettes.

Un complot international à l'instigation du Vatican  avec la sourde complicité de François Fillon - dit Fifi belles jambes - et l'intuitive connivence de Édouard Balladur - surnommé Dédé le sous-marin - se trame et a pour objectif d'empêcher la population d'assouvir son instinct naturel et grégaire de se procurer des chaussettes rouges.   

Cet accessoire est devenu une denrée recherchée dans les milieux retranchés derrières les ors et les fastes nébuleux de la république monarchique des deux états subséquents et a pour tradition de ne pas se laisser aisément remarquer chez les porteurs médusés.    

Quelques observateurs avisés et tentaculaires ont, néanmoins percé la personnalité rugueuse de  certains membres éminents de cette confrérie aussi secrète que pyramidale et il en résulta des disparitions fort inquiétantes mais fortuites de leurs ordinateurs professionnels. Leurs investigations n'ont de ce fait jamais pu être révélées au grand public hiérarchique et stupéfait.  
  
J'ai tenté de retrouver la piste de la chaussette rouge et j'ai trouvé ça. Aussi je demanderai aux lecteurs une infinie discrétion sur ce qu'ils vont y apprendre et surtout d'être attentifs à toute remontée intempestive d'ourlets de pantalons chez nos propriétaires et maîtres conspués.

L'utilisation d'épithètes de participes et d' adjectifs est complètement aléatoire dans ce billet, vous l'aurez constaté.

jeudi 25 novembre 2010

Naissance du premier festival du Polar à Nyons.

Je parcours chaque jour ma liste de blogs pour avoir vos derniers sentiments sur l'actualité, et ce n'est qu'une fois terminée ma tournée que je jette un coup d'œil aux canards en ligne. Cette démarche, je crois, ne vous étonnera pas car je sais que beaucoup parmi vous font de même. Non ? Il est vrai que les gazettes tournent en boucle les dernières news et souvent avec les même mots. Parfois aucun article ne vient fournir du bon jus  pour vous aider à  faire un petit mot.

L'alchimie blogguesque est parfois fragile.

J'ai entendu comme tout le monde des extraits du discours de Fifi devant les députés et surtout les commentaires de ces derniers sur le premier. Rien de nouveau sous le soleil : Fifi voudrait faire croire qu'il tient bon la barre de la France en se donnant des airs de père la rigueur, alors qu'aujourd'hui, bien moins qu'hier, il ne contrôle rien. Pas même sa parole. Tout le monde sait qui est le vrai patron.  

C'est cocasse de voir cette attitude du premier ministre qui se voudrait incarner l'anti-sarkozy : sérieux, rigueur, solennité, le verbe haut,  connaissant ses dossiers et se prévalant du soutien indéfectible de la moutonnerie de l'assemblée. J'entends dire au fond, là-bas : "poudre au yeux" !  

Oui lecteur, tu as raison, ce n'est que de la fumée. Nous entrons dans une période compliquée politiquement, où tout se joue pour 2012.  J'avais déjà dit  ma certitude du rôle (en creux) que jouera Borloo pour récupérer le centre (?) lors du dernier remaniement. Je redis ici mon assurance que Fifi a été mandaté pour rassembler le troupeau à droite.   

Bien sûr, le discours musclé et vociférateur de Fillon est très explicite pour ce qui est de la suite des festivités dans notre pays . En clair :  les ménages seront soumis à rude épreuve. Plan sévère et coupes drastiques dans les budgets.  Pour les plus riches et les grosses boîtes,  immunité fiscale et moins d'impôts. La réforme sera dure pour les comptes sociaux, d'ailleurs à ce sujet, nous remercions les syndicats pour leur sens de la responsabilité. En gros il nous prévient : attention il va y avoir des tâches ! 

Fillon nous apporte la confirmation que cet exécutif nous défèque joyeusement dans les bottes . Qu'il continuera à sabrer dans les budgets sociaux au profit des plus nantis étant donné que toutes velléités de riposte sont anéanties du côté de la société civile et de celui de l'opposition.

Au début du billet, j'invoquais la fragilité de l'alchimie de l'inspiration du blogueur pour justifier mon manque d'emballement  mais la réalité est autre. En fait je suis (un peu moins) sur le grumeau car avec une bande de copains-pines amateurs de lectures policières, de polars et de bande-dessinée, nous avons monté une association en vue d'organiser un premier festival du polar sur Nyons le 8/9 Octobre 2011. Nous entreprenons toutes les démarches un peu ennuyeuses (dossiers, subventions etc...) pour ensuite nous occuper que de grands plaisirs : inviter les auteurs et organiser les activités autour du festival. Théâtre, ateliers d'écriture, jeu de piste, lectures, projection cinéma avec metteur en scène, rencontre avec criminologue etc ...

La plupart d'entre nous avait participé au festival "Vaison invite le Polar " l'an dernier qui a eu un beau succés auprès du public. Nous avions reçu Marcus Malte, Stéphanie Benson, Corteggianni, Al coutelis, et bien d'autres...cette année, le festival se délocalise sur la Drôme Provençale et nous aimerions en faire autant sinon plus.   

Je mettrai bientôt en lien un nouveau blog dans lequel je demanderai à mes camarades de l'association d'écrire de temps en temps un mot pour parler d'une lecture, d'une envie, de tout de rien. Tout le monde sera le bienvenu sur le blog Polar à Nyons.

mardi 23 novembre 2010

Debout ! Assis ! Couché !

Nicolas Dupont nous a fait son Gainsbarre pour passer à la télé avec la différence notable que l'alcoolisé de génie avait flambé un vrai bifton, lui. 

Dupont est un grand incompris du monde. Il fait partie de ceux qui croient dur comme fer à leur destinée et se sont rêvés présidents de la république un jour (sa maman a dû lui répéter trop souvent qu'il était beau) .  

Nicolas fait partie de ces ambitieux qui papillonnent de parti en parti pour se faire un nom et une réputation. Un coup je me fais les dents avec l'illuminé de Bigorre Bordères , l'autre je fais des stages chez le très So British, Barnier.

Un petit coup, je tâte de l'esprit de famille au  RPR, un autre je me fais adopter par papa Charles. Enfin il se décide à grandir. Il se prend en main et  crée son propre mouvement qui se veut souverainiste, anti-européen et  gaullo-social. Il est très critique envers la politique de son cousin (en politique) le dénommé G1 mais n'hésite pas une seconde à lui apporter son soutien lors du second tour des présidentielles, un vrai centriste quoi !

Il vient encore encombrer cette course au centre sans crainte de se faire aspirer par le néant. 

Dupont déchire un faux billet de dix euros devant les caméras de France et un public disséminé qui à l'air de ne pas trop comprendre ce qui arrive et qui se demande surtout, à quelle heure sera servi le repas promis. Nicolas fait son show populiste et finit par lâcher la sentence qui tue :

"Le FN n'a pas le monopole du bon sens" 

Il faudrait que Dupont nous explique en quoi les thèses ou les propos soutenus par le fn tiennent du bon sens.  Il donne implicitement crédit à ce parti si on considère que le bon sens populaire  a un quelconque intérêt (mais c'est un autre sujet) . A moins qu'il ne veuille faire comme son modèle :  prélever les ingrédients nécessaires à sa cuisine dans le vomi de Jean-Marine.

lundi 22 novembre 2010

Merci monsieur.

Juste un petit mot pour remercier le bon père Benoît  d'avoir laissé entrouverte la possibilité de l'utilisation du préservatif pour nous autres bons catholiques africains. 

Nous le remercions car il a fini par entendre les sanglots des mamans qui voyaient dans leurs bras, mourir leurs enfants du SIDA . C'est vrai que Rome est très loin de nos joyeux bidonvilles.    

Vos missionnaires se sont donné bien de la peine à nous expliquer qu'il fallait absolument être fidèle  pour rester en vie et que cette maladie est l'œuvre du diable et une punition divine sur un peuple qui pratique la polygamie. 

Mais nous, on ne comprend pas encore ces choses merveilleuses que vous dites car on est pas instruit  et on n'est pas complètement entrés dans l'histoire.  On doit encore faire plein d'enfants car beaucoup  d'entre-eux meurent en chemin et ceux qui restent, aideront aux travaux des champs pour ceux qui ont encore la chance d'en posséder. 

Autoriser le préservatif est une bonne chose aussi pour vous car avec les nouvelles églises  nous  représentons actuellement les plus gros bataillons de la chrétienté militante et active au niveau mondial. De plus, nous fournissons l'endroit idéal et les troupes les plus motivées pour mener vos nouvelles guerres de religion contre les nouveaux sarrasins.   

On sait malheureusement maintenant que vous ne pouvez plus nous aider comme avant et que tout l'argent qui devait participer à notre développement a été donné à vos pauvres banques à cause de la crise. Nous sommes très heureux pour l'Irlande qui est aussi une  terre catholique et un modèle pour nous.
 
C'est gentil à vous de nous laisser en paix avec notre conscience en nous autorisant  à utiliser le préservatif mais pouvez-vous au moins nous indiquer comment on peut s'en procurer ? 

dimanche 21 novembre 2010

Papa c'est quoi la république ?

Ma seconde fille a neuf ans, elle est en CM2. C'est une classe importante car elle permet aux enfants de se préparer à entrer au collège. Ils doivent pour ce faire ingurgiter une masse d'informations dans différents domaines avec une capacité qui laisse parfois pantois. A cet âge, c'est de vraies éponges. Ils ont un sens de l'accumulation des savoirs que nous avons perdu  nous les adultes, habitués que nous sommes à sélectionner et à ranger par ordre d'importance les choses qui se présentent à nous.  

Aujourd'hui dans cette masse de connaissances à avaler, son devoir du jour était de lire et de comprendre des extraits de cours d'éducation civique sur le préambule de la constitution de 1946 avec les principes fondamentaux qui la composent : laïcité, suffrage, égalité, république sociale etc ...  

J'ai tenté comme je le pouvais de l'aider à comprendre en mettant des mots simples sur ces notions ô combien importantes. J'ai aussi essayé de donner des raisons pour lesquelles cette constitution apparaissait à la suite de la deuxième guerre mondiale,  en proposant les problématiques suivantes : par exemple pourquoi considère t-on que la république a cessé entre 1940 et 1945 ? Pourquoi enfin l'égalité garantie dans tous les domaines à la femme ? 
  
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu en détail ce préambule et tout en apportant assistance à ma fille pour ses devoirs, je m'effarais de constater comment ces principes fondateurs étaient minutieusement et insidieusement mis en pièces par la droite depuis Pompidou. ( Oui j'estime que mis à part la courte parenthèse Mitterrandienne, la droite a gouverné sans discontinuer depuis Georges jusqu'à Nicolas le Grand surnommé Bonaparte le Petit depuis qu'il s'est exprimé devant le Congrès de Versailles à l'instar de son modèle corse)

Donc je disais que la droite a globalement foulé à ses pieds les principes auxquels tant de citoyens avaient aspiré et pour lesquels tant d'autres ont sacrifié jusqu'à leur vie. Et c'est précisément à ça que je pensais pendant que j'expliquais à ma fille les différents points de cette constitution. A chaque fois que j'abordais un point, je me questionnai intérieurement de savoir si l'objectif avait été atteint soixante ans après. Et à chaque fois, je me rappelai un événement, un discours, une loi qui me confirmait que nous en étions bien loin et que pire, nous tendions à nous en éloigner de plus en plus.

Je voudrais juste citer ici quelques articles qui ont pour moi un retentissement particulier par rapport à l'époque sombre et nocive que nous vivons ces jours.

*   La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
 
*   Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.

*   Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

* La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme.
 
*  Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République.

*  Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

*  Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s'administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l'arbitraire, elle garantit à tous l'égal accès aux fonctions publiques et l'exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus. 


vendredi 19 novembre 2010

L'état irréprochab'

L'exfiltration d'Éric Woerth du gouvernement est un des principaux points culminants du dernier remaniement. Une fois soulagé de ce boulet, l'état UMP se rachète une virginité devant l'opinion publique oublieuse et magnanime pour le plus grand bénéfice du patron et de sa réélection en  2012.  

Le souci majeur dans ces cas est de trouver du personnel qui ne traîne pas de (trop grosses) casseroles derrière lui. Et la nouvelle droite s'étant  re-complexée à toute berzingue (deux ans c'est très court) a décidé de se draper du voile fragile de l'irréprochabilité. Rions un peu.  

L'annonce six mois à l'avance d'un remaniement ministériel nous renseigne sur la difficulté incroyable qu'ils ont éprouvé pour trouver des gugusses à peu près présentables après la purge Woerth.  Enfin, maintenant c'est fait et l'on observe que les nouveaux entrants ont laissé leurs bottes crottées aux portes des ministères pour chausser les fins souliers dignes de leur nouveau rang.   

Juppé et Berra sont arrivés le cœur léger mais le bagage quand même un peu lourd . Par contre Longuet est resté sur le pas de la porte. Il s'est piqué de colère contre Fillon et s'est permis de faire la leçon au patron.

Lefebvre est entré avec une nouvelle coupe de cheveux (et le même cerveau) et en ayant renoncé à ses fonctions dans sa boîte de lobbying et à sa robe d'avocat. Il a été fortement chahuté par les députés de gauche lors de sa première prestation devant l'assemblée et on dit même que certains UMP se sont joint discrètement aux huées parce qu'ils n'ont pas aimé l'idée que le président l'ait nommé alors qu'il n'avait jamais été confronté au suffrage (il remplaçait Dédé à Issy les Moulineaux lorsque celui-ci exagérait le cumul de ses CDD) . Sacré Fredo, je sens qu'il va bien nous occuper cet hiver !

L'opération grande lessive a lieu également  au sommet du parti où l'on apprend que François Copé (notre futur-futur président) a abandonné son job à mi-temps hautement rémunéré (200.000 annuels) dans un cabinet d'avocats. Bon, il a  été un peu obligé encouragé de le faire par le patron himself suite à la sortie du dernier livre-vengeance de Martin Hirsch.  Ce dernier lui donne le rôle principal de l'exemple type du mélange des genres et du conflit d'intérêts. 

D'ailleurs, furieux de devoir perdre un tel paquet de fric (200.000 annuels), ledit Copé a tenté en vain de lui casser les genoux en voulant sabrer dans sa rémunération en tant que nouveau  président de l'agence du service civique. On s'amuse beaucoup sous les ors républicaines.  

Nous gagnons un gouvernement blanc comme neige, l'UMP gagne un président renforcé mais plus pauvre (je rappelle, 200.000 annuels, aïe ça fait mal!!). Espérons que les panels comprendront le message et traduiront toute cette bonne volonté en bons sondages .

J'aimerais signaler une lecture intéressante chez l'ami Pow-wow dont le sens de l'observation n'a d'égal que celui de la narration. 

mercredi 17 novembre 2010

La dépendance...au pognon.

Après la mère des réformes, on vous présente le père:   LE CINQUIÈME RISQUE .

Oui, vous aussi vous trouvez que ça fait production hollywoodienne genre "le cinquième élément" . Ça en jette un max, non ?

La réalité est moins glamour et bien plus terre à terre malheureusement. Il s'agit du grand chantier à venir relatif à la dépendance. Après la réforme des retraites basées sur le fait qu'on vivra tous centenaires en France (on nous l'a répété maintes fois, martelé sur tous les tons) il faudra maintenant penser à s'occuper de tous ces futurs vieillards et surtout sur le marché faramineux qu'il représenteront dans quelques années.

Ne doutons pas que la création d'une nouvelle branche de la sécurité sociale ouvrira un marché à neuf chiffres qui sera d'emblée offert sur un plateau d'or aux officines privées, l'état se désengageant chaque jour davantage de ces secteurs.

Étant de nature suspicieuse, j'ai tout de suite tiqué (comme un clebs) à l'évocation du sujet de la vieillesse et de la dépendance et je me suis vaguement souvenu d'un article que j'avais lu il y a un moment sur la vie professionnelle trépidante des frères Dalton de Neuilly-sur-Seine. Et notamment du petit dernier François dont la bio évoque ses débuts de carrière dans la pédiatrie puis un virage têtaqueuetesque vers l'industrie pharmaceutique orientée gériatrie principalement.

La pédiatrie n'est guère une filière d'avenir dans nos contrées vieillissantes et elle n'en demeure pas davantage séduisante lorsqu'on sait que les bambins se laisseront pousser les cheveux, iront dans les manifs et voteront à gauche. Beurk !

Donc, François est un pro du secteur vieillesse , il est en affaires avec AEC partners et Bio alliance pharma. De plus on apprend qu'il a lancé une chaîne de télévision spécialisée 3ème et 4ème âge. 

Le monde est merveilleux ! 

La réforme des retraites portait déjà en elle le germe de la suspicion lorsque nous apprîmes que le groupe Malakoff-Mes Derricks  allait y  jouer les premiers rôles et prélever de gros quartiers de barbaque sur la bête  du futur marché des retraites par capitalisation français. Et voilà qu'il y a des faisceaux douteux sur les bénéficiaires finaux de la prochaine réforme de la dépendance.   

Qui a dit que l'intervention d'hier n'avait pas de sens et que le président perdait le cap et les manettes du pouvoir ? Je n'en crois pas un mot . Il nous a exposé la suite des festivités : ceux qui pourront se payer des complémentaires pourront à la limite s'en sortir, les autres fouilleront dans les poubelles pour se nourrir avant de crever dans leur pisse (je voulais dire à l'hospice) .

Ceux qui voient encore de la politique dans ce quinquennat sont des aveugles, il n'y a que du business.

mardi 16 novembre 2010

Le centre ou comment avoir le cul entre deux chaises.

Ils m'impressionneront toujours les hommes politiques qui viennent devant les micros pour dire et redire leur foi inébranlable en leur destinée historique. Des types qui ne voient pas leur futur autrement qu'en leader de la nation. A ce niveau là ce n'est plus de l'ambition, c'est de la prédestination mystique. 

Un psychanalyste de mes connaissances dirait qu'il présentent le profil caractéristique de l'enfant qui a manqué d'affection maternelle ou paternelle et qui s'est donné comme unique objectif de montrer à quel point il était méritant et capable. Le syndrome du fils parfait en somme.

Prenons l'exemple de Bayrou. Je l'écoutais ce matin sur Inter en me disant que certains ne se doutent vraiment de rien. Après la sévère branlée du MODEM lors des dernières régionales et la fuite de ses principaux lieutenants vers des cieux plus cléments ( Lepage, Lemaire etc...), le gus continue à débiter ses sempiternelles phrases comme quoi gnagna et gnagna pour aboutir au raisonnement suivant : personne d'autre que MOI n'est en mesure d'incarner un meilleur candidat pour la présidentielle dans n'importe quelle combinaison de son parti  avec d'autres. Il vante son indépendance d'esprit alors qu'il n'a plus personne qui le représente à l'assemblée (oui d'accord, il y a Lasalle) et il se prétend chef  légitime et naturel du centre juste parce qu'il veut épater papa , maman et Valéry Giscard d' Estaing.

Le centre est drôlement bousculé en ce moment après l'arrivée tambours et trompettes du soi-disant déçu du dernier remaniement. Je donnais mon point de vue sur le billet précédent sur le  rôle de Borloo en tant que sous-marin de l'Élysée pour torpiller toute velléités  de récupération du centre par Villepin, Morin, Ségolène, Cohn-Bendit et Bayrou . Ça fait beaucoup de prétendants pour un gâteau électoral des plus incertains.

Cette guerre du centre suppose qu'il y aurait un potentiel d'électeurs pouvant faire pencher la balance et il serait utile de se demander ce que veulent réellement ces électeurs tant convoités. 

Veulent-ils seulement la peau du président ? Ce qui n'est pas une caractéristique spécifique pour appartenir à un camp. Veulent-ils une politique plus sociale ? A ce moment-là ils devront naturellement se reporter sur le PS. Veulent-ils une politique qui épargnerait les classes moyennes ? Il rejoindraient donc les tenants de la droite sociale composante et alliée de l'UMP et tenue à la solidarité. Veulent-ils une politique sociale mâtinée de vert et de libéralisme ? Ils iraient plutôt grossir les rangs des écologistes.  

Tout cela mène à penser que le centre n'existe pas. C'est un phénomène qui résulte d'un mauvais marquage à droite et à gauche . A droite on tente d'agréger tout le monde, de l'extrême droite à la gauche libérale et on finit pas se fâcher avec tous. A gauche on maintient un flou artistique et on multiplie les têtes de listes de la gauche de la gauche aux socio-démo en passant par les écolos, et c'est le bordel.  Un embryon d'espoir de centre apparaît alors dans la vie politique française et permet à certains de recommencer à rêver. (comme Bayrou) .

Mais dès que les résultats tombent, le centre disparaît comme par magie. Il fait pshiiit et se dissout dans le camp victorieux. Moralité : les centristes aiment la soupe .

lundi 15 novembre 2010

Remaniement : la tournée des blogs.

Après une riche revue des blogs ce matin de remaniement, je retiens quelques réflexions intéressantes (non pas que les autres ne le soient pas) mais qui ont piqué ma curiosité.

J'aime bien l'idée selon laquelle  le président aurait été complètement jetlag après son Séoul-Express pour récupérer les clés du monde . Il  a  foutu une sacré panique dans les hautes instances du pays et de l'UMP confondus et demandé la démission illico de Fifi.

J'aime aussi la réflexion selon laquelle faire un remaniement le dimanche serait aussi  louche que de faire voter certaines lois puantes les soirs de départ en vacances :  "C'est complètement con de faire un remaniement un dimanche, comme si on voulait que les Français ne le voient pas !"

D'autres, ont soulevé les cas de conscience douloureux  de certains,  obligés de reprendre du service  malgré une rouste électorale et une sortie peu honorable (rassurons-nous, ça ne dure jamais trop longtemps les crises de conscience en politique) ainsi que l'interruption brutale de la rupture de la fermeture de l'ouverture.

Il est à noter aussi,  la juste remarque sur le retour de la baronnie RPR dans la sphère sado-maso. Finalement, je dois avouer que  j'adhère complétement à l'idée que ça ne valait pas la peine de faire tout ce raffut  et que tout ça valait bien la convocation dominicale d'un nouveau gouvernement de la république de Rébus.

Ce qui est sûr, c'est que ce gouvernement n'aura pas plus les coudées franches pour travailler dans la sérénité que le précédent, c'est juste un truc technique qui servira :

1- A exfiltrer Eric Woerth et le soustraire à l'opinion publique, les médias et peut-être à la justice et ce au nom de 'l'intérêt de l'état' et accessoirement celui de l'UMP.
2-  A briser toute ambition présidentielle chez Fifi. Le dernier sondage providentiel le donnant gagnant sur Aubry l'a Tuer
3- A mettre Borloo en orbite pour rafler la mise du centre  à Morin et Villepin (qui riment avec crétin) . 

Je ne crois pas une seule seconde que Borloo se soit  "vexé"  comme on aime à le dire ici et là. Un squale politique de sa trempe ne peut pas s'embarrasser de ce genre de sentiment. Ce remaniement prépare la présidentielle de  2012 et Borloo n'en est sorti qu'en service commandé pour son pote. Il reviendra pour jouer un rôle majeur dans deux ans.

Sinon pour le reste, rien à cirer .

Une dernière question : Kouchner était encore en mission en Afghanistan en tant que ministre alors qu'il n'appartenait plus à aucun  gouvernement . Est-ce normal ?

samedi 13 novembre 2010

L'homme africain.

"Je suis choquée. Nous ne pouvons pas comprendre que, dans le contexte social difficile que vivent les Français Sénégalais, on se permette cette dépense ni pertinente ni prioritaire", a déclaré Hélène Tine, une responsable de l'opposition.

"C'est une dépense votée à l'assemblée une nuit du jeudi au vendredi 5/6 novembre qui n'est autorisée ni dans le budget 2009 ni dans celui de 2010. Elle est illégale. "

"Les Français Sénégalais doivent se mobiliser pour exiger l'annulation de cet achat", a indiqué de son côté Ibrahima Sène, un autre responsable de l'opposition."   Extraits du Point.fr  (légèrement agrémentés)

Voila donc notre homme africain qui n'est pas assez entré dans l'histoire mais qui trouve toujours les moyens de s'offrir un coucou à 32 millions d'euros.

On avait pour  habitude de fourguer aux africains nos vieilles bagnoles, nos pneus usés, nos vieux ordinateurs et parfois même nos vieilles célibataires (c'est la journée de la gentillesse aujourd'hui, j'en profite). Dorénavant on consolide officiellement leur dette internationale et on aide leurs dirigeants à affamer leurs enfants.

Rappelons que ce pays fait partie des pays les moins avancés avec un taux de chômage de 50% et classé 156 ème en indice de développement humain. Un pays très pauvre en somme.

Nous aurions également de quoi être scandalisés nous aussi lorsqu'on lit ceci, ou bien cela dans la presse hexagonale. Mais comme de coutume résonneront en chœur les voix pré-enregistrées des automates de l'UMP pour vous traiter de "démago-populistes".  

vendredi 12 novembre 2010

Miami vice.

Le rôle de la SNCF dans la déportation des juifs français pendant l'occupation est toujours un sujet à polémique entre historiens , enfants de déportés d'une part, et l'entreprise ferroviaire de l'autre. Le sujet reste hautement sensible et on peut le comprendre. Il y a trois ans seulement, l'entreprise  fut blanchie par la cour administrative de Bordeaux des condamnations selon lesquelles elle aurait joué un rôle "actif" pendant la Shoah. 

Seulement voilà, un nouvel élément vient jeter un trouble supplémentaire sur cette affaire ô combien lourde et douloureuse pour notre histoire récente : Guillaume Pépy, président directeur général de l'entreprise vient,   au nom de la SNCF,   de s'excuser publiquement pour  le rôle de l'entreprise pendant la guerre. Il a exprimé en Floride sa "profonde peine et son regret" .

J'avais déjà évoqué ici les déboires de la SNCF aux Etats-Unis et les difficultés qu'elle rencontrait pour fourguer ses locomotives hi-tech et obtenir des marchés  pour cause de clarifications historiques. Voilà, maintenant c'est fait : Guillaume le cheminot en chef a décidé tout seul comme un grand qu'il fallait s'excuser afin d'avoir une chance de pouvoir concourir aux appels d'offres sur le territoire amerloque. Il balaye tout au nom d'un réalisme économique approximatif et délétère.

Encore une victoire internationale obtenue de haute lutte par le savoir-faire du patronat  français. Si avec ça on ne signe pas des contrats à coups de milliards (des vrais cette fois-ci !) c'est à ne rien piger.

Un conseil aux historiens et autres fouineurs inutiles : ne vous fatiguez plus à chercher des témoignages et des archives. Ne perdez plus de temps en recoupements et en investigations, demandez à Guillaume Pépy, il saura répondre à toutes vos questions.

jeudi 11 novembre 2010

L'amendement Benoit Seize.

Dans un grand élan raboteur, les brillants comptables de la république ont décidé la fin de l'avantage fiscal lié aux couples mariés ou divorcés de l'année. Cela rapporterait à l'état tout juste de quoi payer les frais d'entretien du nouvel avion de luxe de  G1.  

Mais voici que, patate ras, une bande de députés UMP frondeurs (oui ça existe!) ont décidé qu'ils ne l'entendaient pas de cette oreille et s'opposent au gouvernement en faisant passer en loucedé, un amendement qui annule ce coup de rabot. 

Le seul problème est qu'ils proposent le rétablissement de la niche fiscale uniquement pour les couples mariés, discriminant de la sorte les couples Pacsés. Cette discrimination est doctement expliquée par mon député (Drôme) Hervé Mariton , qui en est un des initiateurs,  de la manière suivante :  

Le mariage est une institution qui apporte de la solidité à la société. Il est donc légitime qu'il apporte des avantages notamment par rapport au PACS ».

Il  paraît plus que probable que ce genre de dispositions d'ordre moral et idéologique  ait été directement inspiré  par la divine providence et accessoirement, glissé à l'oreille pénitente du petit frère des riches lors de sa dernière visite au Vatican par un pape inquiet des  dérives morales de notre société décadente. 

Un joli coup de billard à trois bandes :  on redéploie un dispositif en faisant d'une pierre deux coups . On se fait passer pour de bons gestionnaires tout en suçant l'électorat catho,  histoire de le faire revenir au bercail.

Trop fort ce Benoît !

Du tag bordel !

Nicolas propose de trouver une raison pour défendre le libéralisme économique pour répondre à ses trolls et au gugusses qui l'assaillent en commentaires ébouriffants et incompréhensibles.

Faut dire que c'est la première fois que je suis victime d'un tag aussi tordu car il a fallu chercher. Mais à y réfléchir, même un gauchiste insoluble comme moi pourrait trouver un truc à dire. Si vous n'êtes pas d'accord, vous n'êtes pas obligés de venir me le crier dans les oreilles commentaires.

Si on exclut du champ du libéralisme tous les salariés car on part du principe que ce sont eux qui subissent le fait libéral comme étant  consommateurs, il nous reste  les patrons, petits ou grands.

En effet, le salarié n'est par définition pas maître de son émolument dans le sens où il ne peut avoir d'action directe sur sa progression, ou si peu. Il est absurde d'entendre dire d'un salarié qu'il est libéral, car il ne le peut pas au regard de toutes les définitions possibles données, même si c'est un petit héritier disposant d'un pécule qu'il "joue à la bourse" pour se donner des airs. Il serait d'autant plus con pour lui d'adhérer à une formation politique qui s'en prévaudrait.

Ce que j'ai retenu du libéralisme c'est l'idée que l'état intervienne le moins possible dans les affaires privées et les échanges sauf pour deux choses primordiales : garantir la liberté et la sécurité.

"Laisser faire les hommes et laisser passer la marchandise".

L'organisation de la vie de la grande masse des salariés et des citoyens non possédants resterait à la charge de l'état car pour  garantir  la libre entreprise en toute sécurité il faut canaliser, rassurer, assister, réprimer, ordonner et coordonner tout ce beau monde. Mais pour faire fonctionner le truc, il faut des moyens.

L'état ne devrait par conséquent intervenir que dans une optique conforme au libéralisme à savoir que s'il  fournit un service à l'entreprise, celle-ci au nom du dogme, devra l'en défrayer . Prenons par exemple les guerres pour défendre les territoires. L'état fournit les soldats qui iront gratuitement mourir pour la souveraineté nationale. Cet espace ainsi préservé et sécurisé permettra une activité économique libérale sereine et profitable. L'état devra recevoir en retour le prix du service donné. Avec cet argent, l'état se préoccupera des affaires qui touchent aux citoyens non-possédants.

Prenons aussi le cas plus proche des éleveurs qui se révoltent contre les centrales d'achat et les intermédiaires pour obtenir un meilleur prix sur le kilo de barbaque. D'emblée, ils s'adressent au représentants de l'état en la personne de M Lemaire pour qu'il intervienne sur le champ pour jouer les médiateurs alors que les deux secteurs sont  totalement privatisés et adeptes de la libre entreprise. Nous savons tous que ce genre de conflits aboutira à ce que d'une part : les producteurs n'obtiennent des centrales qu'une partie de l'augmentation voulue. Fraction qui sera fatalement répercutée sur le prix au consommateur. L'autre fraction leur sera promise par l'état lors de futures négociations à Strasbourg sous forme de subventions européennes qui est une manne issue de la poche du contribuable et sensée lui servir. D'autre part les revendeurs continueront à faire des marges correctes et auront la sécurité du libre commerce menacée un moment par des éleveurs en colère et ce grâce à l'état.

Je pourrai sans aucun doute dans cette optique défendre le libéralisme dans le sens où l'état en tant que fournisseur de services, devrait être payé afin de garantir l'exercice du libéralisme (on paye bien quand roule sur une autoroute) seulement, les moyens donnés doivent profiter exclusivement à la masse de citoyens sous forme de sécurité et de confort de vie. Par contre si le libéral ne remplit sa part, cela veut dire qu'il ne va pas au bout du raisonnement libéral tel qu'il a été édicté : c'est un mauvais libéral.


Et un mauvais libéral c'est le pire. C'est comme un mauvais con, c'est pire qu'un bon. (là, c'est le gauchiste qui vous parle) 

Je tague Elmone, Mtislav, IsabelleB et Trublyonne si le cœur leur en dit.

mercredi 10 novembre 2010

Le nouveau classement est arrivé...

Je vois tout de suite les accros au wikio courir vérifier mais il s'agit du nouveau classement Forbes des personnalités les plus influentes du monde. Changement à la tête : Oncle Hu a pris la première place à Obama qui se retrouve second (malgré sa "sévère défaite" comme on aime tellement à le répeter en France ).

Poutine 4ème, Angela 6 ème, Dilma Roussef pourtant fraîchement arrivée sur la scène internationale se trouve gratifiée de la 16ème place quand même... juste avant notre "G1 à moi tout seul" 17ème 19ème place,  qui malgré sa première apparition aux manettes de son onéreux dernier cadeau de noël et son ascension triomphale vers la présidence du G20 n'a pas réussi à gagner des places dans le prestigieux classement.

Notre président s'est toujours vanté d'être le meilleur copain d'enfance de Georges W qui vient d'ailleurs de donner de ses nouvelles à l'occasion de la sortie de son livre (?)  qu'il vient juste d'achever de colorier faute de pouvoir l'écrire.  On  peut comprendre  l'affinité qui existe entre ces deux  hommes  quand on lit l'article de la fondation Copernic sur le CV un peu bidouillé de  M. De Nagy,   notre maître du temps. Les grands esprits finissent toujours par se rencontrer un jour au fond de la classe près du radiateur .

Ce manque d'enthousiasme pour les études se révèle héréditaire (tout comme l'âpreté au gain et la boulimie du pouvoir) et l'on comprend mieux pourquoi Prince Jean patine encore dans ses études de droit.

Forbes est décidément fourbe avec Nicolas.

mardi 9 novembre 2010

Cameron invente le soft STO.

Les anglais toujours en pointe ces derniers temps en matière de luttes sociales viennent d'inventer le concept de chômeur-délinquant. En effet, depuis peu, il est proposé aux chômeurs de longue durée de faire des heures de travail d'intérêt général

Cette peine, parce qu'il faut l'appeler ainsi puisqu'il s'agit de travail non rémunéré, est habituellement infligée aux personnes coupables de petits délits. Le chômage est enfin considéré comme un vrai délit passible de punition : on arrive  au bout du raisonnement libéral. 

Évidement à l'UMP on vous dira qu'il n'en est rien et que bien au contraire ça permet à ces gens de se réhabituer à se lever tôt, à se responsabiliser  et ne plus se considérer comme un poids pour la société.

En ces temps de vote du budget (déficitaire) de la sécurité sociale dans une totale indifférence, il serait intéressant de mettre en rapport ce qui se passe en UK et ce qui se prépare dans nos contrées socialement favorisées. 

Le silence ahurissant de la droite sur le vote de ce budget qui comporte quand même quelques dispositions dommageables pour le porte-monnaie du citoyen moyen (déremboursement de médicaments, hausse du forfait hospitalier, taille drastique dans les services et transfert de la médecine du travail et du contrôle médecine de la sécu au secteur privé ) est compréhensible. Celui de la gauche l'est beaucoup moins et pourrait s'expliquer par le fait qu'ils n'ont pas de solution au problème sinon de proposer la hausse des prélèvements. Mesure hautement périlleuse en cette période électorale (?). 

L'autre solution qui pourrait être envisagée c'est l'examen minutieux de toutes les mesures d'exonération de charges aux entreprises. Rien de tabou. Établir un bilan de chaque procédé en matière de création d'emplois et juger de sa pertinence sur  le plan social pour le garder ou l'annuler, étant donné que c'est l'état, donc le contribuable,  qui régale. Cette approche ne saurait voir le jour dans notre pays car la guerre aux charges sociales est le noyau idéologique autour duquel gravitent les décisions de l'exécutif en matière économique.

Clairement, on trouvera que la plus plupart de ces exonérations (35 milliards en 2009) n'ont pas permis de création d'emplois massives et on profité aux entreprises qui par effet d'aubaine n'ont eu recours qu'aux emplois précaires, aidés, payés au smic et aux temps partiels. Autant dire catastrophiques sur leur impact social et avec des conséquences encore plus couteuses pour la société mais qu'importe, pourvu que le patron soit content. La théorie des vases communicants jouent à plein et l'état se retrouve par conséquent  pris en  défaut de remboursement et hurle au déficit.

"La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? "
L.Parisot

Donc la précarisation des travailleurs est un dogme et un des moyens de le mettre en œuvre c'est l'exonération des charges pour les entreprises. La droite et le Medef voudraient que le travail coûte le moins possible pour l'entreprise et souhaitent arriver au zéro charges patronales. 

Cameron a fait mieux en établissant le zéro salaire. D'ailleurs cette décision illustre bien l'imbécilité de ce système qui fonce vers les murs avec son chargement de moutons à l'arrière. Si les anglais ont trouvé un travail pour les chômeurs dans le cadre de ce dispositif complétement con, pourquoi ne le leurs proposent-ils pas en tant que vrai job puisqu'ils sont obligés d'accepter n'importe quoi ? 

La réponse est que personne n'accepterait de nettoyer les parcs de Londres pour 300 euros mensuels. CQFD.

Pour les adeptes du point Godwin, je prends le STO pour ce qu'il signifie : réquisition de travailleurs dans le cadre d'un service du travail obligatoire. Pour aller plus loin, voir ici.  

lundi 8 novembre 2010

Le plus nul, le moins nul.

J'ai été tagué par deux fois (c'est grave docteur ? ) par mes sympas camarades blogueurs Falconhill  ( bien qu'on s'était un peu engueulés l'autre fois à cause de mon esprit binaire ) et IsabelleB,  sur une chaine lancée par un collègue situé là-haut,  première à gauche après la Comète ( endroit bien connu où se trament tant de complots anarcho-gaucho-fermentiques ) à savoir qui étaient selon mon opinion le plus moins mauvais ministre et le moins plus bon d'entre-eux dans ce gouvernement tout cassé.

Ma réponse est sans hésitation pour le moins pire : Henri de Raincourt car je ne vois pas du tout qui c'est. Et le plus moins meilleur : Michel Mercier pour les mêmes raisons.

Par ordre alphabétique décroissant des noms :

Rama est une enfant gâtée, Eric le fils raté, Laurent est un enfant qui a grandi trop vite, Georges se trouve trop beau, Marie-Luce n'aime que la Guadeloupe, Valérie est une bourgeoise active, Hervé a un  passé lourd,  Hervé M. est trop naïf, Nadine top vulgos, Frédéric grassement obséquieux, Alain a de mauvaises fréquentations, Valérie L. hommasse, Bruno fils de bonne famille, Pierre c'est le voyou de la famille, Christine fait trop vieille aristo bilingue, Bernard fin de carrière désastreuse, Nathalie ne s'aime pas physiquement, Chantal trop dangereuse, Anne-Marie bon soldat, Brice trop rose pour être honnête, Hubert on dirait un cousin de Bourbon, Christian bac moins douze, Patrick ancien casseur de manifs, Marc-Philippe hahahaha,  Luc ouaf ouaf, Dominique où ça ? Jean-Louis avocat de Tapie, Jean-Marie lost, Eric a une jolie petite femme, Nora a réussi, François sors de ce corps Barry White, Roselyne me fait penser à une tante que je détestais car elle mettait du rouge à lèvres sur ses dents et me serrait trop fort dans ses gros nichons,  Benoist dents longues, Fadéla trop relou, Michèle rompt mais ne plie pas.   Le meilleur pour la fin François F.  l'homme punching-ball : plus il prend et plus il en veut .

Comme je réponds tardivement à cette chaîne et que je lis presque tout ce que vous racontez dans vos blogs ainsi que toutes les insanités qu'on vous balance dans les commentaires, j'ai remarqué que la chaîne a fait le tour. De toutes les façons, on refera une autre après le remaniement ! 

Je remercie tous ceux qui m'ont lié pour le mois d'octobre et promet de leur rendre au centuple.

dimanche 7 novembre 2010

Chrétiens d'Irak.

Dommage que G.W Bush ne soit plus là pour admirer le résultat de sa guerre en Irak. Il serait satisfait de constater que sa "croisade" a réussi. Qu'il est en passe de gagner sa guerre des civilisations  grâce à ses amis indéfectibles : les chefs islamistes. 

Dans le monde occidental et à sa tête le bon père Benoît, on continue à entretenir la flamme de cette  vieille querelle des civilisations à coup d'anathèmes imbéciles. 

Il est vrai que la peur du lendemain et le désespoir sont entrés dans les esprits des habitants de nos contrées et le mieux à faire pour nos gouvernants c'est de diriger une partie de la vindicte et l'angoisse sur ces "autres qui sont différents de nous" et ça marche. 

Le sabre et le goupillon au service de la grosse industrie et de la finance. Joyeuse crise économique à tous !

Bien que tous les historiens et les spécialistes s'accordent à dire que Saddam Hussein n'avait ni armes de destruction massive ni d'autres velléités d'ordre terroriste, aucune personnalité politique de premier rang du monde occidental (?) n'est venue à la face du monde confirmer la supercherie et le mensonge de Bush et ses alliés. Personne ne vient dénoncer que Cheney et consorts se sont gavés. Que Blackwater est la plus grosse armée de mercenaires en activité au nom du monde libre et démocratique et que les vannes des oléoducs sont entre des mains peu recommandables. 

Non. On continue à nous jeter à la figure du "conflit de civilisations" en invoquant le massacre des chrétiens d'Irak. Tous les irakiens méritent que l'on s'indigne sur leur sort. Tous les enfants d'Irak se font  massacrer : chiites, sunnites et catholiques. Je rappelle pour l'histoire que Saddam Hussein protégeait ses minorités religieuses et apportait un soin particulier à les associer à la vie publique. Il faisait bonne figure devant les églises d'Orient et y apportait son soutien. Nous sommes en 2010 et son vice-premier ministre Tarek Aziz vient juste d'être condamné à la pendaison. Il est chrétien.  

Que l'on cesse maintenant d'agiter le chiffon rouge pour le plus grand bénéfice des ennemis des peuples que sont les intégristes islamistes et catholiques. Surtout en France où on est  traditionnellement  les premiers à gueuler mais les derniers à aider. ( Besson, l'imbécile,  propose 150 visas pour accueillir des chrétiens d'Irak ) Seulement ?

Les citoyens irakiens se font massacrer dans l'indifférence générale. Devraient-ils tous se baptiser pour finalement obtenir notre compassion et peut-être notre aide ?


Illustration : l'incendie de Rome en 64, et la persécution des chrétiens qui s'en suivit.  Robert Hubert.

samedi 6 novembre 2010

Science fiction ?

Le rédacteur en chef du Canard  enchaîné, Claude Angeli y affirme que le chef de l'état «supervise » la surveillance des journalistes. «Depuis le début de l’année, au moins, dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, patron du renseignement intérieur, la DCRI de s’intéresser à cet effronté.

 Le 18 juin, le juge Trévidic confirme l'existence de rétro-commissions illicites en marge des contrats de vente de sous-marins au Pakistan. Suffisamment pour que l'avocat des familles des victimes de l'attentat, MeOlivier Morice, accuse : "Au plus haut niveau de l'état français, on sait parfaitement les motifs qui ont conduit à l'arrêt du versement des commissions", estime-t-il. Il dénonce par ailleurs l'attitude du parquetqui, selon lui, refuse de donner au juge les moyens d'enquêter. 
Le Monde.fr

De son côté, la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a jugé lundi "préoccupante" la "nouvelle politique" du gouvernement français envers les Roms "qui ne peut qu'exacerber leur "stigmatisation" et leur "extrême pauvreté"


C'est la nouvelle mode au palais de justice de Paris : certains procureurs prononcent des condamnations avant même que les juges aient débattu des faits. Nouvel épisode de cette curieuse pratique avec les déclarations du procureur Jean Claude Marin à Europe 1, en préliminaire du procès Clearstream.

Le rapport du député PS Pierre-Alain Muet dénonce l'instrumentalisation de l'Inspection Générale des Finances (IGF) dans l'affaire Woerth/Bettencourt.

Challenges.fr


D'après le journal satirique, Nicolas Sarkozy aurait déclaré le 18 mars, devant les dirigeants de la majorité: "Les journalistes, il faut leur marcher dessus, les écraser".

Soucieux de poursuivre son enquête préliminaire dans l'affaire Woerth-Bettencourt, le procureur de Nanterre a rejeté l'idée de confier l'instruction à un juge, comme le lui a conseillé le premier procureur de France, Jean-Louis Nadal. 

Sans crier gare, il annonce la mort du juge d'instruction. Sans prendre de gants, il compare les magistrats à des "petits pois". Mine de rien, il ne se gêne pas non plus pour remettre en question une décision du Conseil constitutionnel. Que ses initiatives irritent les 8300 magistrats du pays, Nicolas Sarkozy s'en moque.


Nous apprenons par la bouche du porte parole de Monsieur Hu Jintao, premier ministre chinois en visite actuellement en France, que le représentant chinois a bien évoqué devant le président français les questions délicates sur la liberté de la presse et de la justice en France. Mr Hu a notamment insisté auprès de son homologue français, nous dit-on,  car cette requête  lui avait été formulée par les organisations internationales des droits et des libertés  suite aux inquiétudes exprimées  en France comme à l'étranger face aux affaires et aux scandales qui secouent ce pays pourtant considéré par le passé comme l'exemple à suivre.

Note de la rédaction : seul le dernier extrait est complétement farfelu et fictif et  n'engage que son auteur .
 
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