Enfoncé Dumas, dépassé Soljenitsyne, ridiculisé Gramsci !
Comme il était craint et tellement prévisible, notre Sansal à talonnettes a déjà pondu son "Journal d'un prisonnier" qui sortira comme prévu chez les éditions facho dans pas longtemps. Il sera invité pour en parler et se faire tendrement lécher l'oignon sur télé facho.
Naturellement, il sera question d'injustice et de juges revanchards. De politiciens jaloux de sa réussite, de ses gourmettes et de la beauté fulgurante de son épouse.
La droite va s'empresser de l'acheter pour le ranger sur l'étagère, entre le livre de coloriage de Bardella et le manifeste royaliste de Villiers. Les avocats pourront être payés et il en restera même un peu pour régler les imprimeurs de la campagne du petit Louis à Menton.
Nous vivons une époque formidable et plus ça va plus ça s'enfonce. La décision de sortie de taule de Sarko a été assortie d'une interdiction de rencontrer le garde des sceaux. Darmannin a reçu la monnaie de sa pièce après sa visite "d'un ami" en taule. Une belle gifle à celui qui se croyait comme aux States, qu'il pouvait faire et dire n'importe quoi. Et tout ça passe gentiment. Même les extrêmes de mes choses n'ont pas moufté, empêtrés comme ils sont dans leurs propres affaires turpides. Quant aux autres, rien ou presque. Normal quoi.
Plus ça va, plus on s'enfonce et plus ça me fait chier moi aussi. Je vieillis.
Je ne vais pas dépenser un eurocentime pour ce truc, mais j'aimerais vraiment le lire, pour voir quelles seront les inévitables envolées dramatiques et émotionnelles utilisées par Sarko pour faire pleurer dans les chaumières.
RépondreSupprimerMaso.e ?
SupprimerSans doute un peu! Mais surtout curieuse de voir jusqu'ou Sarko va pousser le bouchon question ouin ouin victimisation!
SupprimerComme Juliette ! Je suis très curieux de savoir ce que ces fous furieux peuvent avoir à raconter...
RépondreSupprimerOn s'en doute bien un peu. Tombereau d'inexactitudes, de pleurnicheries largement réécrites par les rédacteurs de chez Fayard payés au lance-pierre. Didier, s'il était encore de ce monde, nous en aurait donné les détails.
RépondreSupprimer... dans le sens où il connaissait le monde de l'édition et il savait que ceux qui écrivent les livres ne sont pas forcément ceux qui les signent. capt
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